Une conférence de presse conjointe de mise au point, tenue hier au siège de la Commission électorale indépendante(CEI) à Cocody, par la CEI, l’ONI, l’INS et la Sagem, a sanctionné la fin de la première phase du processus électoral. Cette première phase a consisté au recensement des populations. 6 552 694 personnes ont été enrôlées, selon le président de la CEI, Robert Beugré Mambé. Ce dernier a aussitôt annoncé le début de la seconde phase. Elle consiste à éplucher les données collectées au cours de la première phase. Il s’agit de procéder au traitement des données alphanumériques et biométriques, à croiser des fichiers, à rechercher les doublons et à entreprendre d’autres opérations techniques visant à repérer les imposteurs et à les extraire de la liste électorale.
Selon le président de la CEI, Robert Mambé, le traitement des données entamé il y a quelques jours dans certains centres, prendra fin le 25 août prochain. Suivra la publication d’une liste provisoire puis celle d’une liste définitive. Ensuite viendra la production des cartes d’identité et d’électeurs et leur distribution. Il ne restera alors que l’organisation du scrutin présidentiel le 29 novembre. Le responsable de la CEI a rassuré qu’un chronogramme sera publié les jours à venir.
Pour réaliser cette opération, la CEI dispose de 70 centres de coordination dont un site central à Abidjan et un réservé aux Ivoiriens de l’étranger. Beaucoup de ces centres sont opérationnels. Quelques-uns ne le sont pas encore pour des raisons d’installation de matériel et de circuit électrique conséquent. Ce problème devra être réglé à la fin de la semaine : «Ce retard, rassure le président Mambé, ne sera pas impacté sur le reste de l’opération du fait de la rapidité du système».
Pour le président Mambé, le maximum a été fait pour permettre aux populations de se faire enrôler et l’opération reprendra après les élections pour permettre aux personnes qui n’ont pu se faire identifier de le faire, afin d’avoir leurs cartes d’identité.
Concernant le financement, il a affirmé que l’argent du panier de fonds, fourni par les bailleurs de fonds, est déjà disponible et a déjà servi à l’achat du matériel qui est stocké. Il s’agit notamment de 25 mille urnes, de 25 mille kits, de 50 mille isoloirs et de divers autres objets pour les élections. La contribution de l’Etat vient au fur et à mesure et 5 milliards sont prévus à cet effet.
Par ailleurs, le président de la CEI a tenu à rassurer la population ainsi que tous les partis politiques, d’œuvrer à des élections apaisées en toute impartialité. «Personne ne sera laissé sur la liste s’il n’y a pas droit, aussi nul ne sera omis de la liste s’il y a droit. Nous avons pris conscience de donner la chance à tout le monde, mais nous sommes tenus par la date du 29 novembre. Il faut relever aussi que les opérations de rattrapage coûtent, cher et nous avons pris des garanties. Cependant, l’opération d’enrôlement et d’attribution de la carte d’identité nationale se poursuivra après les électionss», a-t-il affirmé.
Djè Abel
Selon le président de la CEI, Robert Mambé, le traitement des données entamé il y a quelques jours dans certains centres, prendra fin le 25 août prochain. Suivra la publication d’une liste provisoire puis celle d’une liste définitive. Ensuite viendra la production des cartes d’identité et d’électeurs et leur distribution. Il ne restera alors que l’organisation du scrutin présidentiel le 29 novembre. Le responsable de la CEI a rassuré qu’un chronogramme sera publié les jours à venir.
Pour réaliser cette opération, la CEI dispose de 70 centres de coordination dont un site central à Abidjan et un réservé aux Ivoiriens de l’étranger. Beaucoup de ces centres sont opérationnels. Quelques-uns ne le sont pas encore pour des raisons d’installation de matériel et de circuit électrique conséquent. Ce problème devra être réglé à la fin de la semaine : «Ce retard, rassure le président Mambé, ne sera pas impacté sur le reste de l’opération du fait de la rapidité du système».
Pour le président Mambé, le maximum a été fait pour permettre aux populations de se faire enrôler et l’opération reprendra après les élections pour permettre aux personnes qui n’ont pu se faire identifier de le faire, afin d’avoir leurs cartes d’identité.
Concernant le financement, il a affirmé que l’argent du panier de fonds, fourni par les bailleurs de fonds, est déjà disponible et a déjà servi à l’achat du matériel qui est stocké. Il s’agit notamment de 25 mille urnes, de 25 mille kits, de 50 mille isoloirs et de divers autres objets pour les élections. La contribution de l’Etat vient au fur et à mesure et 5 milliards sont prévus à cet effet.
Par ailleurs, le président de la CEI a tenu à rassurer la population ainsi que tous les partis politiques, d’œuvrer à des élections apaisées en toute impartialité. «Personne ne sera laissé sur la liste s’il n’y a pas droit, aussi nul ne sera omis de la liste s’il y a droit. Nous avons pris conscience de donner la chance à tout le monde, mais nous sommes tenus par la date du 29 novembre. Il faut relever aussi que les opérations de rattrapage coûtent, cher et nous avons pris des garanties. Cependant, l’opération d’enrôlement et d’attribution de la carte d’identité nationale se poursuivra après les électionss», a-t-il affirmé.
Djè Abel