NEW YORK (Nations unies), 23 juil 2009 (AFP) - L'ambassadeur ivoirien à
l'ONU a dénoncé jeudi les propos "injustes et injustifiés" de personnalités
françaises sur le gouvernement et le processus électoral en Côte d'Ivoire.
Pendant un débat devant le Conseil de sécurité de l'ONU sur la Mission des
Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci), Alcide Djédjé a souligné que la
campagne de l'élection présidentielle ivoirienne reportée à plusieurs
reprises, allait commencer le 15 novembre.
"Tous ces efforts fournis par les autorités ivoiriennes devraient inciter à
un regain d'optimisme quant à la tenue effective du premier tour des élections
présidentielles le 29 novembre", a relevé M. Djédjé.
"Malheureusement, c'est dans cette phase de dénouement que surgissent
certaines attaques contre le processus de paix et les institutions
ivoiriennes", a-t-il poursuivi.
M. Djédjé n'a pas développé sa pensée mais la presse ivoirienne croit
savoir que le président français Nicolas Sarkozy a reproché à son homologue
ivoirien Laurent Gbagbo le retard pris par le processus électoral, lors d'un
entretien vendredi dernier à New York avec le secrétaire général de l'ONU Ban
Ki-moon.
Le représentant permanent adjoint de la France à l'ONU Jean-Pierre Lacroix
s'est dit "surpris" des remarques de M. Djédjé.
"Je ne comprends pas le sens des propos qui ont été tenus. En tout cas,
s'il pouvaient être interprétés comme signifiant que le France se distancie
des objectifs qui sont ceux du Conseil de sécurité, je voudrais m'inscrire en
faux de la manière la plus ferme contre une telle interprétation", a-t-il dit.
Les autorités françaises "sont attachées au succès de la sortie de crise en
Côte d'Ivoire. Le respect du calendrier électoral est avant tout la
responsabilité des parties ivoiriennes mais le Conseil de sécurité doit être
vigilant et suivre de très près le processus électoral", a ajouté M. Lacroix.
L'Onuci, qui compte 7.661 hommes et est appuyée par la force française
"Licorne" de 900 hommes, est chargée d'assurer la sécurité et d'apporter une
aide au processus d'enregistrement des électeurs.
Jusqu'à présent, plus de 6,5 millions d'électeurs ont été inscrits, sur un
total de 15 millions d'habitants, selon le responsable de l'Onuci Young-Jin
Choi.
L'élection présidentielle en Côte d'Ivoire est censée clore la crise
politico-militaire née un coup d'Etat manqué en septembre 2002. Cette élection
a été reportée à plusieurs reprises depuis 2005.
l'ONU a dénoncé jeudi les propos "injustes et injustifiés" de personnalités
françaises sur le gouvernement et le processus électoral en Côte d'Ivoire.
Pendant un débat devant le Conseil de sécurité de l'ONU sur la Mission des
Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci), Alcide Djédjé a souligné que la
campagne de l'élection présidentielle ivoirienne reportée à plusieurs
reprises, allait commencer le 15 novembre.
"Tous ces efforts fournis par les autorités ivoiriennes devraient inciter à
un regain d'optimisme quant à la tenue effective du premier tour des élections
présidentielles le 29 novembre", a relevé M. Djédjé.
"Malheureusement, c'est dans cette phase de dénouement que surgissent
certaines attaques contre le processus de paix et les institutions
ivoiriennes", a-t-il poursuivi.
M. Djédjé n'a pas développé sa pensée mais la presse ivoirienne croit
savoir que le président français Nicolas Sarkozy a reproché à son homologue
ivoirien Laurent Gbagbo le retard pris par le processus électoral, lors d'un
entretien vendredi dernier à New York avec le secrétaire général de l'ONU Ban
Ki-moon.
Le représentant permanent adjoint de la France à l'ONU Jean-Pierre Lacroix
s'est dit "surpris" des remarques de M. Djédjé.
"Je ne comprends pas le sens des propos qui ont été tenus. En tout cas,
s'il pouvaient être interprétés comme signifiant que le France se distancie
des objectifs qui sont ceux du Conseil de sécurité, je voudrais m'inscrire en
faux de la manière la plus ferme contre une telle interprétation", a-t-il dit.
Les autorités françaises "sont attachées au succès de la sortie de crise en
Côte d'Ivoire. Le respect du calendrier électoral est avant tout la
responsabilité des parties ivoiriennes mais le Conseil de sécurité doit être
vigilant et suivre de très près le processus électoral", a ajouté M. Lacroix.
L'Onuci, qui compte 7.661 hommes et est appuyée par la force française
"Licorne" de 900 hommes, est chargée d'assurer la sécurité et d'apporter une
aide au processus d'enregistrement des électeurs.
Jusqu'à présent, plus de 6,5 millions d'électeurs ont été inscrits, sur un
total de 15 millions d'habitants, selon le responsable de l'Onuci Young-Jin
Choi.
L'élection présidentielle en Côte d'Ivoire est censée clore la crise
politico-militaire née un coup d'Etat manqué en septembre 2002. Cette élection
a été reportée à plusieurs reprises depuis 2005.