Le porte-parole de l'Organisation des Nations Unies en Côte d'Ivoire, Hamadoun Touré, se prononce sur l'actualité du processus électoral en Côte d'Ivoire.
•Le chronogramme de la Commission électorale indépendante a été rendu public. Est-ce qu'il vous satisfait ?
C'est une réponse aux nombreuses demandes du Conseil de sécurité relayées par le représentant spécial, M. Choi. Il est heureux qu'on ait maintenant un chronogramme avec des étapes. Il y a un triple avantage. Premièrement, cela permet aux Ivoiriens de savoir dans quelles conditions l'élection est préparée. Deuxièmement, Cela permet également à la communauté internationale d'organiser et de mieux planifier son assistance et son appui. Enfin, cela permet également aux investisseurs et à tous ceux qui veulent faire des affaires en Côte d'Ivoire de mieux organiser l'approche. Tout cela montre que le Représentant spécial était fondé de faire les remarques qu'il a faites sur le processus sur les défis qui nous attendent avant le 29 novembre.
•A la Cei, l'on a affirmé que Choi avait déjà reçu le chronogramme par le passé.
Le chronogramme a été envoyé à M. Choi le mercredi 22 juillet dans l'après-midi. C'est donc la première fois que nous recevons ce chronogramme. Nous disons qu'il est fait avant tout pour les Ivoiriens. Si certains d'entre eux devraient effectuer des voyages par exemple, ils sauront grâce au chronogramme comment s'organiser pour ne pas rater des phases de l'activité électorale comme le contentieux, la distribution des cartes etc. Vous verrez que désormais ce sera plus facile pour tout le monde.
•Certaines opinions voient à travers les prises de position de M. Choi, une volonté de mettre la Cei à mal dans l'exécution de ses tâches.
Le Cei est la première à savoir que nous n'avons rien contre elle. Le président de la Cei lors de son point de presse a mis en exergue les bonnes relations qui existent entre nous et l'appui que l'Onuci va continuer à apporter. Toute personne de bonne foi sait que la Cei et l'Onuci travaillent main dans la main au bénéfice du peuple ivoirien. C'est pourquoi, en présentant le 21ème rapport de l'Onu devant le Conseil de sécurité, M. Choi va relever les avancées enregistrées et les défis à relever pour que nous réussissions la réunification et les élections. Il va réitérer la disponibilité de l'Onuci à appuyer la Côte d'Ivoire pour que tout se passe bien.
•L'Onuci est accusée souvent à travers la presse de vouloir prolonger son mandat en produisant des rapports alarmants. Que répondez-vous à ceux qui pensent ainsi ?
L'Onu est la première à demander aux Ivoiriens de travailler avec elle pour sortir vite de cette crise et pour que l'Onu sorte de la Côte d'Ivoire. Je ne pense pas qu'il soit de bonne foi d'affirmer que l'Onuci veut perdurer sa présence ici. Notre présence nous coûte plus de 500 millions de dollars par an. Je suis sûr que cette somme peut être utilisée ailleurs dans d'autres pays où la situation est encore plus critique. C'est un débat inutile et pas sérieux.
•L'Onuci ayant salué la bonne volonté de tous les leaders politiques ivoiriens, peut-on dire qu'il n'y a plus de risque de recourir à des sanctions?
Cela est du ressort du comité de sanction. Mais, nous avons salué la qualité des rapports que les hommes politiques entretiennent avec l'Onuci et entre eux-mêmes. Ils ont tous salué la fin de l'enrôlement et sont en précampagne partout dans le pays sans incident.
Propos recueillis par Djama Stanislas
•Le chronogramme de la Commission électorale indépendante a été rendu public. Est-ce qu'il vous satisfait ?
C'est une réponse aux nombreuses demandes du Conseil de sécurité relayées par le représentant spécial, M. Choi. Il est heureux qu'on ait maintenant un chronogramme avec des étapes. Il y a un triple avantage. Premièrement, cela permet aux Ivoiriens de savoir dans quelles conditions l'élection est préparée. Deuxièmement, Cela permet également à la communauté internationale d'organiser et de mieux planifier son assistance et son appui. Enfin, cela permet également aux investisseurs et à tous ceux qui veulent faire des affaires en Côte d'Ivoire de mieux organiser l'approche. Tout cela montre que le Représentant spécial était fondé de faire les remarques qu'il a faites sur le processus sur les défis qui nous attendent avant le 29 novembre.
•A la Cei, l'on a affirmé que Choi avait déjà reçu le chronogramme par le passé.
Le chronogramme a été envoyé à M. Choi le mercredi 22 juillet dans l'après-midi. C'est donc la première fois que nous recevons ce chronogramme. Nous disons qu'il est fait avant tout pour les Ivoiriens. Si certains d'entre eux devraient effectuer des voyages par exemple, ils sauront grâce au chronogramme comment s'organiser pour ne pas rater des phases de l'activité électorale comme le contentieux, la distribution des cartes etc. Vous verrez que désormais ce sera plus facile pour tout le monde.
•Certaines opinions voient à travers les prises de position de M. Choi, une volonté de mettre la Cei à mal dans l'exécution de ses tâches.
Le Cei est la première à savoir que nous n'avons rien contre elle. Le président de la Cei lors de son point de presse a mis en exergue les bonnes relations qui existent entre nous et l'appui que l'Onuci va continuer à apporter. Toute personne de bonne foi sait que la Cei et l'Onuci travaillent main dans la main au bénéfice du peuple ivoirien. C'est pourquoi, en présentant le 21ème rapport de l'Onu devant le Conseil de sécurité, M. Choi va relever les avancées enregistrées et les défis à relever pour que nous réussissions la réunification et les élections. Il va réitérer la disponibilité de l'Onuci à appuyer la Côte d'Ivoire pour que tout se passe bien.
•L'Onuci est accusée souvent à travers la presse de vouloir prolonger son mandat en produisant des rapports alarmants. Que répondez-vous à ceux qui pensent ainsi ?
L'Onu est la première à demander aux Ivoiriens de travailler avec elle pour sortir vite de cette crise et pour que l'Onu sorte de la Côte d'Ivoire. Je ne pense pas qu'il soit de bonne foi d'affirmer que l'Onuci veut perdurer sa présence ici. Notre présence nous coûte plus de 500 millions de dollars par an. Je suis sûr que cette somme peut être utilisée ailleurs dans d'autres pays où la situation est encore plus critique. C'est un débat inutile et pas sérieux.
•L'Onuci ayant salué la bonne volonté de tous les leaders politiques ivoiriens, peut-on dire qu'il n'y a plus de risque de recourir à des sanctions?
Cela est du ressort du comité de sanction. Mais, nous avons salué la qualité des rapports que les hommes politiques entretiennent avec l'Onuci et entre eux-mêmes. Ils ont tous salué la fin de l'enrôlement et sont en précampagne partout dans le pays sans incident.
Propos recueillis par Djama Stanislas