ABIDJAN - Nicolas Sarkozy "se trompe d`époque", a affirmé vendredi le président du Conseil économique et social ivoirien, Laurent Dona Fologo, en référence à des propos critiques sur le numéro un ivoirien et le processus électoral dans le pays prêtés au chef de l`Etat français.
"Nous trouvons ces propos très graves, surtout venant du président d`un pays démocratique, se présentant comme l`homme de la rupture dans les relations France-Afrique", a déclaré à l`AFP M. Fologo, considéré comme un proche du président Laurent Gbagbo.
Selon ce responsable ivoirien, M. Sarkozy aurait déclaré la semaine dernière, lors d`un entretien avec le secrétaire général de l`ONU Ban Ki-Moon, que M. Gbagbo n`est "pas digne de confiance". "C`est fort de la présence des Casques bleus que (Laurent Gbagbo) fait tout cela, sinon j`aurais depuis longtemps demandé à mes gars de faire le nettoyage nécessaire", aurait également lancé le locataire de l`Elysée, selon la même source.
"Nous sommes surpris et presque déçus de ces propos. Car M. Sarkozy se trompe d`époque", a déclaré M. Fologo, troisième personnage de l`Etat dans l`ordre protocolaire, martelant que "le temps où depuis Paris on enlevait les présidents africains comme on le voulait est révolu".
M. Fologo a vu par ailleurs dans ces propos attribués à M. Sarkozy un "soutien implicite à l`opposition politique dont un des leaders se dit proche du président français", en allusion à l`ex-Premier ministre Alassane Ouattara, candidat à la présidentielle du 29 novembre.
Devant le Conseil de sécurité, l`ambassadeur ivoirien à l`ONU Alcide Djédjé a dénoncé jeudi des propos "injustes" de personnalités françaises sur le processus électoral en cours, alors que le scrutin présidentiel a été reporté plusieurs fois depuis 2005.
Le représentant permanent adjoint de la France aux Nations unies Jean-Pierre Lacroix s`est dit "surpris" de ces remarques. Interrogé par l`AFP vendredi, l`Elysée n`a pas souhaité faire de commentaires.
"Nous trouvons ces propos très graves, surtout venant du président d`un pays démocratique, se présentant comme l`homme de la rupture dans les relations France-Afrique", a déclaré à l`AFP M. Fologo, considéré comme un proche du président Laurent Gbagbo.
Selon ce responsable ivoirien, M. Sarkozy aurait déclaré la semaine dernière, lors d`un entretien avec le secrétaire général de l`ONU Ban Ki-Moon, que M. Gbagbo n`est "pas digne de confiance". "C`est fort de la présence des Casques bleus que (Laurent Gbagbo) fait tout cela, sinon j`aurais depuis longtemps demandé à mes gars de faire le nettoyage nécessaire", aurait également lancé le locataire de l`Elysée, selon la même source.
"Nous sommes surpris et presque déçus de ces propos. Car M. Sarkozy se trompe d`époque", a déclaré M. Fologo, troisième personnage de l`Etat dans l`ordre protocolaire, martelant que "le temps où depuis Paris on enlevait les présidents africains comme on le voulait est révolu".
M. Fologo a vu par ailleurs dans ces propos attribués à M. Sarkozy un "soutien implicite à l`opposition politique dont un des leaders se dit proche du président français", en allusion à l`ex-Premier ministre Alassane Ouattara, candidat à la présidentielle du 29 novembre.
Devant le Conseil de sécurité, l`ambassadeur ivoirien à l`ONU Alcide Djédjé a dénoncé jeudi des propos "injustes" de personnalités françaises sur le processus électoral en cours, alors que le scrutin présidentiel a été reporté plusieurs fois depuis 2005.
Le représentant permanent adjoint de la France aux Nations unies Jean-Pierre Lacroix s`est dit "surpris" de ces remarques. Interrogé par l`AFP vendredi, l`Elysée n`a pas souhaité faire de commentaires.