Après avoir salué hier, la publication du chronogramme de la Commission électorale indépendante, la Convention de la société civile ivoirienne en a relevé les insuffisances.
La Convention de la société civile ivoirienne (Csci) se veut une observatrice critique de la Commission électorale indépendante (Cei). Hier, au cours d'un point de presse à son siège à Cocody, elle s'est attaquée au chronogramme électoral que vient de rendre public la structure dirigée par Mambé Beugré. S'appuyant sur le code électoral ivoirien, la mission d'observation électorale de la Convention par la voix de son porte-parole, Solange Koné, a mis en exergue les points qui «posent problème». Ceux-ci concernent notamment la date du premier tour de l'élection présidentielle et la distribution des cartes d'électeurs. «L'absence dans le chronogramme de la date du 29 novembre comme jour de la tenue effective du premier tour de l'élection présidentielle prête à confusion et porterait le risque de semer le doute et l'incertitude dans l'esprit des populations. L'affichage de la liste électorale définitive devrait intervenir 15 jours au plus tard avant le premier tour du scrutin en vertu de l'article 11 alinéas 3 du code électoral. (Pourtant) La Cei prévoit de réaliser cette opération entre le 22 octobre et le 29 novembre (Ndlr : soit une durée d'1 mois 7 jours)», a relevé Mme Koné. Pour elle, une clarification de la part de la Cei s'impose. «La liste devra être affichée au plus tard le 14 novembre. La distribution des cartes électeurs est prévue entre le 30 octobre et le 26 novembre (Fin à 3 jours du scrutin). La Csci note que cette période est contradictoire avec les dispositions de l'article 15 du code électoral qui stipule que la distribution des cartes doit s'achever au plus tard deux semaines avant le scrutin». La Convention note également que la date butoir pour la distribution des cartes d'électeurs a été fixée par Mambé le 14 novembre. «Le chronogramme publié par la Cei reste vague sur la question de l'accréditation des observateurs tant nationaux qu'internationaux ainsi que les représentants des partis politiques et des candidats », a encore souligné la Csci. Qui en a profité pour inviter les différents acteurs du processus de sortie de crise au respect strict de la date indiquée pour la tenue de l'élection présidentielle. «La Csci appelle tous les acteurs impliqués dans le processus électoral à garantir le respect des textes réglementaire et législatif relatifs au processus électoral afin que le 29 novembre soit effectivement la date effective du premier tour de l'élection présidentielle», a exhorté la conférencière.
Marc Dossa
La Convention de la société civile ivoirienne (Csci) se veut une observatrice critique de la Commission électorale indépendante (Cei). Hier, au cours d'un point de presse à son siège à Cocody, elle s'est attaquée au chronogramme électoral que vient de rendre public la structure dirigée par Mambé Beugré. S'appuyant sur le code électoral ivoirien, la mission d'observation électorale de la Convention par la voix de son porte-parole, Solange Koné, a mis en exergue les points qui «posent problème». Ceux-ci concernent notamment la date du premier tour de l'élection présidentielle et la distribution des cartes d'électeurs. «L'absence dans le chronogramme de la date du 29 novembre comme jour de la tenue effective du premier tour de l'élection présidentielle prête à confusion et porterait le risque de semer le doute et l'incertitude dans l'esprit des populations. L'affichage de la liste électorale définitive devrait intervenir 15 jours au plus tard avant le premier tour du scrutin en vertu de l'article 11 alinéas 3 du code électoral. (Pourtant) La Cei prévoit de réaliser cette opération entre le 22 octobre et le 29 novembre (Ndlr : soit une durée d'1 mois 7 jours)», a relevé Mme Koné. Pour elle, une clarification de la part de la Cei s'impose. «La liste devra être affichée au plus tard le 14 novembre. La distribution des cartes électeurs est prévue entre le 30 octobre et le 26 novembre (Fin à 3 jours du scrutin). La Csci note que cette période est contradictoire avec les dispositions de l'article 15 du code électoral qui stipule que la distribution des cartes doit s'achever au plus tard deux semaines avant le scrutin». La Convention note également que la date butoir pour la distribution des cartes d'électeurs a été fixée par Mambé le 14 novembre. «Le chronogramme publié par la Cei reste vague sur la question de l'accréditation des observateurs tant nationaux qu'internationaux ainsi que les représentants des partis politiques et des candidats », a encore souligné la Csci. Qui en a profité pour inviter les différents acteurs du processus de sortie de crise au respect strict de la date indiquée pour la tenue de l'élection présidentielle. «La Csci appelle tous les acteurs impliqués dans le processus électoral à garantir le respect des textes réglementaire et législatif relatifs au processus électoral afin que le 29 novembre soit effectivement la date effective du premier tour de l'élection présidentielle», a exhorté la conférencière.
Marc Dossa