Ordonné prêtre le 21 février dernier, le jeune vicaire de la Cathédrale d’Abidjan a célébré, hier, sa messe d’action de grâce en présence de Mme Gbagbo.
Nous avons faim et soif d’un paysage politique animé par des leaders à l’image de Moïse. C’est-à-dire craignant Dieu et mus par la seule volonté de faire passer leur peuple de la servitude à la liberté. Nous avons faim et soif de religieux conséquents. Nous avons faim et soif d’un pays qui soit maître de son destin »…Le père Patrice Bohui qui a fait l’homélie hier, lors de la messe d’action de grâce de l’Abbé Dogoua Dapéa Gilles César, vicaire à la cathédrale Saint-Paul, dans son village d’Anonkoua-Kouté, a profité de l’occasion pour lui présenter le contexte actuel dans lequel il va mener sa mission. Les textes bibliques du jour lui offraient cette opportunité. Notamment la situation de famine décrite dans le deuxième livre des rois, et qui, selon le père Bohui, apparaît comme la lointaine description de notre situation sociale actuelle. «Un temps qui met à nu la faillite même de l’homme ivoirien. De l’homme en tant qu’animateur des institutions sociales devenues inopérantes». Ce qui commande pour la reconstruction de la vie sociale, la renaissance d’un type nouveau d’ivoiriens. Pour y arriver, le jeune prêtre doit, a conseillé le père Bohui, s’appuyer sur l’agir de Saint-Paul : faire les femmes de son temps et les disposer à l’écoute de la parole. Une parole marquée du sceau de la vérité de Dieu dont l’éclat chasse les ténèbres des mensonges de ce monde. Une parole qui ne devra jamais être édulcorée. Il ne devra jamais non plus la mêler à ses rêveries car elle ne commerce point avec de fausses prophéties qui se font entendre çà et là. « Une parole libre qu’aucune proposition indécente et qu’aucun désir de se faire aimer ne devront enchaîner ». Le père Bohui a exhorté l’Abbé Dogoua, à annoncer une parole qui poursuit l’intérêt communautaire et non celui d’une personne, d’un groupe ou d’une chapelle politique. Et qui construit l’unité nationale par la réfutation de toute parole qui travaille à la balkanisation du peuple ivoirien et au rejet des frères venus des autres pays. L’Abbé Dogoua Dapéa a lui adressé à Dieu une humble prière : Ouvre mon cœur à l’Esprit saint et fais que je sois ce que tu attends d’un prêtre ». La messe d’action qu’il a célébrée hier dans son village d’Anonkoua-Kouté, cinq mois après son ordination sacerdotale du 21 février dernier à la cathédrale Saint-Paul du Plateau. Une foule immense est venue vivre cet évènement. La Première dame Simone Ehivet Gbagbo était présente. Ainsi que des autorités politiques et administratives au nombre desquelles les maires du Plateau, Noël Akossi Benjo et d’Attécoubé Danho Paulin Claude ; la chefferie traditionnelle. La cérémonie s’est déroulée dans une atmosphère de prière.
Marie-Adèle Djidjé
Nous avons faim et soif d’un paysage politique animé par des leaders à l’image de Moïse. C’est-à-dire craignant Dieu et mus par la seule volonté de faire passer leur peuple de la servitude à la liberté. Nous avons faim et soif de religieux conséquents. Nous avons faim et soif d’un pays qui soit maître de son destin »…Le père Patrice Bohui qui a fait l’homélie hier, lors de la messe d’action de grâce de l’Abbé Dogoua Dapéa Gilles César, vicaire à la cathédrale Saint-Paul, dans son village d’Anonkoua-Kouté, a profité de l’occasion pour lui présenter le contexte actuel dans lequel il va mener sa mission. Les textes bibliques du jour lui offraient cette opportunité. Notamment la situation de famine décrite dans le deuxième livre des rois, et qui, selon le père Bohui, apparaît comme la lointaine description de notre situation sociale actuelle. «Un temps qui met à nu la faillite même de l’homme ivoirien. De l’homme en tant qu’animateur des institutions sociales devenues inopérantes». Ce qui commande pour la reconstruction de la vie sociale, la renaissance d’un type nouveau d’ivoiriens. Pour y arriver, le jeune prêtre doit, a conseillé le père Bohui, s’appuyer sur l’agir de Saint-Paul : faire les femmes de son temps et les disposer à l’écoute de la parole. Une parole marquée du sceau de la vérité de Dieu dont l’éclat chasse les ténèbres des mensonges de ce monde. Une parole qui ne devra jamais être édulcorée. Il ne devra jamais non plus la mêler à ses rêveries car elle ne commerce point avec de fausses prophéties qui se font entendre çà et là. « Une parole libre qu’aucune proposition indécente et qu’aucun désir de se faire aimer ne devront enchaîner ». Le père Bohui a exhorté l’Abbé Dogoua, à annoncer une parole qui poursuit l’intérêt communautaire et non celui d’une personne, d’un groupe ou d’une chapelle politique. Et qui construit l’unité nationale par la réfutation de toute parole qui travaille à la balkanisation du peuple ivoirien et au rejet des frères venus des autres pays. L’Abbé Dogoua Dapéa a lui adressé à Dieu une humble prière : Ouvre mon cœur à l’Esprit saint et fais que je sois ce que tu attends d’un prêtre ». La messe d’action qu’il a célébrée hier dans son village d’Anonkoua-Kouté, cinq mois après son ordination sacerdotale du 21 février dernier à la cathédrale Saint-Paul du Plateau. Une foule immense est venue vivre cet évènement. La Première dame Simone Ehivet Gbagbo était présente. Ainsi que des autorités politiques et administratives au nombre desquelles les maires du Plateau, Noël Akossi Benjo et d’Attécoubé Danho Paulin Claude ; la chefferie traditionnelle. La cérémonie s’est déroulée dans une atmosphère de prière.
Marie-Adèle Djidjé
