Cela tend à être une habitude des militants du Fpi. L'approche des élections présidentielles est souvent l'occasion pour le Fpi de menacer les militants Pdci des campements de la région ouest. En visite dans des campements baoulé ds Saïoua, des militants Pdci-rda ont dit leur crainte à un responsable Pdci.
De nombreux militants Pdci-rda des campements baoulé de l'ouest sont dans la crainte. Pour eux, les élections présidentielles riment avec les menaces des militants du Fpi. Certains partisans de Laurent Gbagbo vont jusqu'à vouloir déposséder les militants de l'opposition de leurs plantations. En visite dans les campements baoulé de Saïoua, des militants Pdci ont fait la confidence à Yao Konan Patricia. " Nous sommes chez nos frères bété. Au moment du vote, nous allons partager nos voix entre le Pdci et le Fpi afin d'être en paix. De sorte que quelque soit le parti qui gagne les élections présidentielles, personne ne nous taxera d'avoir œuvré pour le succès de tel ou tel parti ". Ont fait remarquer les militants Pdci des campements baoulé au secrétaire de section Pdci, nouveau Sodeci, délégation Yopougon 2. Cette position a aussitôt fait réagir le collaborateur du délégué Benoît Djirabou. " Vous n'avez pas à avoir peur. Personne ne viendra vous arracher vos biens parce que vous avez voté le Pdci. D'ailleurs, si vous êtes menacés, faites savoir cela " a conseillé Yao Konan Patrice. Il dit avoir indiqué aux militants de son parti que vouloir partager leurs voix entre le Pdci et Fpi est une erreur à ne pas commettre qui peut être préjudiciable au Pdci. Les Pdcistes des campements baoulé ont confié à leur hôte ne pas avoir des informations de leur parti, le Pdci-rda. " Nous n'avons pas assez d'information. Les quelques fois que les délégations viennent vers nous, elles nous regroupent à Saïoua. Le message délivré est fait dans un français qui n'est pas toujours compris de nous tous. Nous n'avons pas la possibilité de discuter avec la délégation, encore moins lui soumettre nos préoccupations. Pourtant, nous avons des problèmes ". Ont confié les Pdcistes à M. Yao Konan Patrice qui a pris bonne note et qui entend informer M. Kouassi Yao, un proche du président Bédié. Beaucoup reste à faire dans les campements baoulé. Ce n'est pas tous les militants qui se déplacent à Saïoua pour les rassemblements organisés par le Pdci : la très grande majorité reste dans les campements. Les militants ont besoin d'être informés et rassurés sur les menaces dont ils sont régulièrement victimes " préconise le secrétaire de section qui salue les efforts du secrétaire général de son parti, Alphonse Djédjé Mady. Cependant, Yao Konan Patrice propose que des délégations Pdci sillonnent les campements des régions de forêt où on note de nombreux Pdcistes. Cette approche, selon M. Yao Konan doit se faire, avec dans la délégation, des personnes de différentes ethnies. Cela permettra de livrer le message dans plusieurs ethnies pour les militants qui ne comprennent pas le français ". Suggère le militant Pdci de Yopougon 2, après son récent séjour dans les campements baoulé de Saïoua.
Aubin San
De nombreux militants Pdci-rda des campements baoulé de l'ouest sont dans la crainte. Pour eux, les élections présidentielles riment avec les menaces des militants du Fpi. Certains partisans de Laurent Gbagbo vont jusqu'à vouloir déposséder les militants de l'opposition de leurs plantations. En visite dans les campements baoulé de Saïoua, des militants Pdci ont fait la confidence à Yao Konan Patricia. " Nous sommes chez nos frères bété. Au moment du vote, nous allons partager nos voix entre le Pdci et le Fpi afin d'être en paix. De sorte que quelque soit le parti qui gagne les élections présidentielles, personne ne nous taxera d'avoir œuvré pour le succès de tel ou tel parti ". Ont fait remarquer les militants Pdci des campements baoulé au secrétaire de section Pdci, nouveau Sodeci, délégation Yopougon 2. Cette position a aussitôt fait réagir le collaborateur du délégué Benoît Djirabou. " Vous n'avez pas à avoir peur. Personne ne viendra vous arracher vos biens parce que vous avez voté le Pdci. D'ailleurs, si vous êtes menacés, faites savoir cela " a conseillé Yao Konan Patrice. Il dit avoir indiqué aux militants de son parti que vouloir partager leurs voix entre le Pdci et Fpi est une erreur à ne pas commettre qui peut être préjudiciable au Pdci. Les Pdcistes des campements baoulé ont confié à leur hôte ne pas avoir des informations de leur parti, le Pdci-rda. " Nous n'avons pas assez d'information. Les quelques fois que les délégations viennent vers nous, elles nous regroupent à Saïoua. Le message délivré est fait dans un français qui n'est pas toujours compris de nous tous. Nous n'avons pas la possibilité de discuter avec la délégation, encore moins lui soumettre nos préoccupations. Pourtant, nous avons des problèmes ". Ont confié les Pdcistes à M. Yao Konan Patrice qui a pris bonne note et qui entend informer M. Kouassi Yao, un proche du président Bédié. Beaucoup reste à faire dans les campements baoulé. Ce n'est pas tous les militants qui se déplacent à Saïoua pour les rassemblements organisés par le Pdci : la très grande majorité reste dans les campements. Les militants ont besoin d'être informés et rassurés sur les menaces dont ils sont régulièrement victimes " préconise le secrétaire de section qui salue les efforts du secrétaire général de son parti, Alphonse Djédjé Mady. Cependant, Yao Konan Patrice propose que des délégations Pdci sillonnent les campements des régions de forêt où on note de nombreux Pdcistes. Cette approche, selon M. Yao Konan doit se faire, avec dans la délégation, des personnes de différentes ethnies. Cela permettra de livrer le message dans plusieurs ethnies pour les militants qui ne comprennent pas le français ". Suggère le militant Pdci de Yopougon 2, après son récent séjour dans les campements baoulé de Saïoua.
Aubin San