Le porte-parole de l`Opération des Nations Unies en Côte d`Ivoire a indiqué hier que des problèmes sociaux risquent de perturber le chronogramme électoral.
De nouvelles «difficultés» apparaissent dans la conduite des opérations post-enrôlement devant conduire la Côte d`Ivoire à l`élection présidentielle le 29 novembre. Il s`agit de la récurrence de «mouvements sociaux» qui, si l`on n`y prend garde, pourraient mettre à mal le chronogramme présenté récemment par la Commission électorale indépendante (Cei). L`Opération des Nations Unies en Côte d`Ivoire qui tire ainsi la sonnette d`alarme explique qu`il y a urgence. «L`Onuci, en même temps qu`elle constate des efforts en vue d`équiper effectivement les centres de coordination, observe que les opérations de traitement des données se heurtent à quelques difficultés dont les mouvements de grève en certains endroits du pays. Elle invite toutes les parties concernées, à faire tout ce qui est en leur pouvoir pour trouver une solution rapide à la situation pour sauvegarder l`intégrité du chronogramme électoral et maintenir intacts les espoirs nés de sa publication», a affirmé hier, le porte-parole de la mission onusienne à Abidjan, Hamadoun Touré, lors de son traditionnel point de presse. Pour lui, ces problèmes sociaux au sein des structures impliquées dans le processus sont de «notoriété publique». Leurs conséquences, relève M. Touré, entraînent la fermeture ou le non-fonctionnement de certains centres de coordination dont seulement 17 sont en marche en ce moment à l`intérieur du pays, sur les 68 prévus. Toutefois, a-t-il estimé, ce sont des difficultés qui peuvent être facilement résolues, mais, surtout qui doivent l`être assez rapidement afin de prévenir leur extension à d`autres endroits. Il a réitéré la détermination de la mission à poursuivre son appui multiforme aux efforts actuellement en cours «pour faciliter la tenue d`élections claires, libres, justes et transparentes». L`Onuci, a-t-il promis, «fait tout pour le respect de la date du 29 novembre». Elle juge d`ailleurs «encourageant» le climat politique actuel dans le pays. «Il faut veiller à ce que ce climat se consolide et surtout que les difficultés sociales ne viennent pas être un obstacle supplémentaire aux difficultés techniques qui sont en train d`être résolues au fur et à mesure», a suggéré Hamadoun Touré. Répondant à une préoccupation sur l`aspect humanitaire de la crise ivoirienne, il a assuré que cette dimension n`était pas oubliée. Contrairement aux apparences, a soutenu le conférencier, cette question demeure très importante pour la communauté internationale. Il en veut pour preuve l`existence de la coordination humanitaire chapeautée par le Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud) et comprenant des agences telles Ocha, le Hcr et l`Unicef. «Il y a très souvent des missions qui sont conduites sur le terrain pour voir l`étendue de la question humanitaire», a-t-il révélé.
Djama Stanislas
De nouvelles «difficultés» apparaissent dans la conduite des opérations post-enrôlement devant conduire la Côte d`Ivoire à l`élection présidentielle le 29 novembre. Il s`agit de la récurrence de «mouvements sociaux» qui, si l`on n`y prend garde, pourraient mettre à mal le chronogramme présenté récemment par la Commission électorale indépendante (Cei). L`Opération des Nations Unies en Côte d`Ivoire qui tire ainsi la sonnette d`alarme explique qu`il y a urgence. «L`Onuci, en même temps qu`elle constate des efforts en vue d`équiper effectivement les centres de coordination, observe que les opérations de traitement des données se heurtent à quelques difficultés dont les mouvements de grève en certains endroits du pays. Elle invite toutes les parties concernées, à faire tout ce qui est en leur pouvoir pour trouver une solution rapide à la situation pour sauvegarder l`intégrité du chronogramme électoral et maintenir intacts les espoirs nés de sa publication», a affirmé hier, le porte-parole de la mission onusienne à Abidjan, Hamadoun Touré, lors de son traditionnel point de presse. Pour lui, ces problèmes sociaux au sein des structures impliquées dans le processus sont de «notoriété publique». Leurs conséquences, relève M. Touré, entraînent la fermeture ou le non-fonctionnement de certains centres de coordination dont seulement 17 sont en marche en ce moment à l`intérieur du pays, sur les 68 prévus. Toutefois, a-t-il estimé, ce sont des difficultés qui peuvent être facilement résolues, mais, surtout qui doivent l`être assez rapidement afin de prévenir leur extension à d`autres endroits. Il a réitéré la détermination de la mission à poursuivre son appui multiforme aux efforts actuellement en cours «pour faciliter la tenue d`élections claires, libres, justes et transparentes». L`Onuci, a-t-il promis, «fait tout pour le respect de la date du 29 novembre». Elle juge d`ailleurs «encourageant» le climat politique actuel dans le pays. «Il faut veiller à ce que ce climat se consolide et surtout que les difficultés sociales ne viennent pas être un obstacle supplémentaire aux difficultés techniques qui sont en train d`être résolues au fur et à mesure», a suggéré Hamadoun Touré. Répondant à une préoccupation sur l`aspect humanitaire de la crise ivoirienne, il a assuré que cette dimension n`était pas oubliée. Contrairement aux apparences, a soutenu le conférencier, cette question demeure très importante pour la communauté internationale. Il en veut pour preuve l`existence de la coordination humanitaire chapeautée par le Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud) et comprenant des agences telles Ocha, le Hcr et l`Unicef. «Il y a très souvent des missions qui sont conduites sur le terrain pour voir l`étendue de la question humanitaire», a-t-il révélé.
Djama Stanislas
