Comme prévu, la cérémonie de présentation des fichiers historiques fusionnés pour les croisements des données a eu lieu, samedi dernier, à la Primature, sous la présidence du Chef du gouvernement, Soro Kigbafori Guillaume. Elle a permis d’examiner les travaux conduits par des experts provenant des structures nationales s’agissant des fichiers historiques pour le traitement des données. Ces derniers sont venus lui présenter les mécanismes des croisements, les différents cas de figure qui pourraient se poser et les solutions à y apporter.
S’adressant aux responsables des structures impliquées dans le processus électoral, entre autres, la Commission électorale indépendante (Cei), la Commission nationale de supervision de l’identification (Cnsi), l’Institut national de la statistique (Ins), l’Office national d’identification (Oni)…et ce, en présence du représentant spécial du facilitateur, Boureima Badini, le Premier ministre s’est voulu, d’entrée de jeu, on ne peut plus catégorique: “A la Primature, nous faisons tout ce qu’il faut pour que les élections aient lieu le 29 novembre. Je veux qu’on relève le défi du 29 novembre. Je demande à la Cei, à l’Ins…et à l’Oni de travailler dans ce sens”.
Il a ensuite fait la remarque suivante: “Nous sommes entrés dans une phase importante du processus électoral. C’est extrêmement important que nous communiquions de façon stricte sur cette question”.
S’appuyant sur un scepticisme certain affiché quant à la capacité des Ivoiriens à organiser les élections, il a, plus qu’une exhortation, lancé, encore une fois, un défi aux responsables des structures impliqués dans le processus: “Je vous invite à relever le défi de la parfaite réussite du traitement des fichiers. Je vous demande d’avoir beaucoup plus de sérénité et d’énergie pour le faire. Moi qui travaille avec vous, je veux que chacun des responsables y mette, dans l’accomplissement de sa tâche, du sien”.
Le Premier ministre, soucieux de la parfaite organisation des élections en Côte d’Ivoire, a effectué, selon lui, des missions pour trouver des moyens afin de les mettre à la disposition desdites structures. Le faisant, il vise une chose: “Je veux qu’on situe les responsabilités pour qu’on sache qui ne veut pas aller aux élections”. Aussi, demande-t-il aux uns et aux autres «d’arrêter de tenir des propos inutiles”.
Soro Guillaume est formel: “Il faut qu’on aille aux élections”. Mais, soutiendra-t-il, “quand on a fini de dire cela, il faut que les structures fassent leur travail pour qu’on tienne les délais”.
Il a promis de demander au Chef de l’Etat de recevoir tous les responsables travaillant sur les croisements des données. Après quoi ils pourront communiquer suffisamment pour permettre aux uns et aux autres d’être mieux informés sur le schéma global des traitements des données.
Selon le président de la Cei, Beugré Mambé, au moins dix fichiers ont été proposés. Il promet une liste électorale propre.
Concernant le 29 novembre, date choisie pour le premier tour de la présidentielle, il a indiqué que “c’est un passage obligé”. Aussi, demande-t-il à tous les Ivoiriens d’aider toutes les structures impliquées dans le processus électoral à y parvenir.
Emmanuel Kouassi
S’adressant aux responsables des structures impliquées dans le processus électoral, entre autres, la Commission électorale indépendante (Cei), la Commission nationale de supervision de l’identification (Cnsi), l’Institut national de la statistique (Ins), l’Office national d’identification (Oni)…et ce, en présence du représentant spécial du facilitateur, Boureima Badini, le Premier ministre s’est voulu, d’entrée de jeu, on ne peut plus catégorique: “A la Primature, nous faisons tout ce qu’il faut pour que les élections aient lieu le 29 novembre. Je veux qu’on relève le défi du 29 novembre. Je demande à la Cei, à l’Ins…et à l’Oni de travailler dans ce sens”.
Il a ensuite fait la remarque suivante: “Nous sommes entrés dans une phase importante du processus électoral. C’est extrêmement important que nous communiquions de façon stricte sur cette question”.
S’appuyant sur un scepticisme certain affiché quant à la capacité des Ivoiriens à organiser les élections, il a, plus qu’une exhortation, lancé, encore une fois, un défi aux responsables des structures impliqués dans le processus: “Je vous invite à relever le défi de la parfaite réussite du traitement des fichiers. Je vous demande d’avoir beaucoup plus de sérénité et d’énergie pour le faire. Moi qui travaille avec vous, je veux que chacun des responsables y mette, dans l’accomplissement de sa tâche, du sien”.
Le Premier ministre, soucieux de la parfaite organisation des élections en Côte d’Ivoire, a effectué, selon lui, des missions pour trouver des moyens afin de les mettre à la disposition desdites structures. Le faisant, il vise une chose: “Je veux qu’on situe les responsabilités pour qu’on sache qui ne veut pas aller aux élections”. Aussi, demande-t-il aux uns et aux autres «d’arrêter de tenir des propos inutiles”.
Soro Guillaume est formel: “Il faut qu’on aille aux élections”. Mais, soutiendra-t-il, “quand on a fini de dire cela, il faut que les structures fassent leur travail pour qu’on tienne les délais”.
Il a promis de demander au Chef de l’Etat de recevoir tous les responsables travaillant sur les croisements des données. Après quoi ils pourront communiquer suffisamment pour permettre aux uns et aux autres d’être mieux informés sur le schéma global des traitements des données.
Selon le président de la Cei, Beugré Mambé, au moins dix fichiers ont été proposés. Il promet une liste électorale propre.
Concernant le 29 novembre, date choisie pour le premier tour de la présidentielle, il a indiqué que “c’est un passage obligé”. Aussi, demande-t-il à tous les Ivoiriens d’aider toutes les structures impliquées dans le processus électoral à y parvenir.
Emmanuel Kouassi