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Politique Publié le vendredi 21 août 2009 | Notre Voie

A trois mois de l’élection présidentielle : Les dérapages de la presse proche de Soro

La presse proche du premier ministre, Guillaume Soro, ne semble pas être en phase avec lui. Alors qu’il fait des pieds et des mains pour ramener la paix dans le pays. Depuis le dialogue direct ayant abouti à l’accord politique de Ouagadougou, le Premier ministre Guillaume Soro œuvre aux côtés du président Laurent Gbagbo au retour de la paix en Côte d’Ivoire. Et, pour cela, le Premier ministre et son équipe ne ménagent aucun effort malgré les adversités diverses. Malheureusement, la presse proche de lui ne semble pas regarder dans la même direction que le locataire de la primature. C’est le sens de l’article intitulé “Les services secrets au secours de Gbagbo” paru dans le journal Nord-Sud dans son édition n°1277 d’hier. Voilà ce qu’écrit l’auteur de cet l`article à propos de l`ANSI et du chef de l`Etat. “Nos investigations nous permettent d’affirmer aujourd’hui que, grâce à l’appui de techniciens israéliens, le chef de l’Etat a fait monter une antenne de télécommunication, sur l’une des tours du Plateau. C’était il y a environ trois mois. Cette antenne a pour fonction de capter les télécommunications dans un rayon de trois kilomètres autour de son point d’installation, pour le compte de l’Agence nationale de stratégie et de l’intelligence (ANSI). Son objectif est d’intercepter, de dégrouper et de traiter un certain nombre, voire un certain type de télécommunication”. Pourquoi l`auteur de ces écrits n`indique-t-il pas l’immeuble en question au lieu d’entretenir le flou autour d`une question, qui porte atteinte comme il le dit à la liberté individuelle ? S`agissant des services secrets, c’est uniquement en Côte d’Ivoire que des journalistes se paient le luxe de les vilipender au nom d`une liberté de presse mal comprise. Qui visiblement foule aux pieds les questions de sécurité nationale. Le quotidien Nord-Sud écrit également qu`un “groupe de militaires ivoiriens a été envoyé en stage en Allemagne pour apprendre les voies et manières d’intercepter et de traiter une télécommunication. La dernière vague de ces spécialistes des écoutes est arrivée il y a environ une dizaine de jours. Elle comprend moins d’une dizaine de personnes, toutes triées sur le volet. Selon nos renseignements, aucun ressortissant du nord n’est parmi les sélectionnés. Un signe”.

En écrivant des choses aussi graves, Nord-Sud vise assurément une chose : pousser à la révolte les militaires ressortissants du nord du pays. Tout cela doit être pris au sérieux quand on sait que Le Patriote proche de Ouattara, avait divisé la Côte d’Ivoire en deux et la rébellion armée a textuellement concrétisé le même tracé.

Nord-Sud ne se contente pas seulement de pousser les militaires ressortissants du nord à la révolte, il veut pousser les militaires akan à se joindre à eux pour former une sorte de RHDP des militaires proches de Bédié et Ouattara. Voilà ce qu`écrit, à cet effet le journal proche de Soro : “Selon des informations issues des dernières réunions de l’ANSI, il a été décidé de mettre sous stricte surveillance un certain nombre d’officiers akan. Les « grandes oreilles » indiquent avoir noté beaucoup d’agitations au niveau de ces militaires akans, estampillés pro-Bédié. Nos sources affirment qu’au niveau de l’Etat- major central, on suit de près les réunions de ce qu’il est convenu d’appeler « la fraternelle des militaires akan ». Selon le bulletin de renseignements qui est déposé chaque matin sur la table du général Philippe Mangou et du ministre Michel Amani, des réunions se tiennent régulièrement entre eux et la dernière a eu lieu à Adjamé, au quartier Dallas, non loin du domicile d’un d’entre eux ». Selon notre confrère, ces militaires akan voudraient s’assurer que, s’il y a des troubles, Henri Konan Bédié ne connaisse pas le même sort que Guéi Robert. Ils veulent également toujours, selon Nord-Sud, que “s’il y a des troubles sérieux et qu’un groupe quelconque réussit à prendre le pouvoir, eux, ils seront là pour exiger que l’on tienne compte du poids politique et militaire de Bédié”.

Notre confrère, qui s’est spécialisé dans l’art de l’intox à but déstabilisateur a totalement ignoré, dans ses frasques, les origines du ministre Amani et du général Mangou, qui sont tous deux des akan.

Boga Sivori bogasivo@yahoo.fr
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