Conséquence directe des «retards importants» qu'elle a relevés dans le traitement des données, la Commission électorale indépendante va modifier son chronogramme sans toucher à la date du 29 novembre.
Le pessimisme affiché jeudi par le président de la Commission électorale indépendante (Cei) semble avoir cédé la place à un peu plus d'optimisme. A l'issue de la rencontre que l'arbitre du processus électorale et tous ses partenaires ont eue hier avec le Premier ministre, c'est un Mambé Beugré, visiblement plus rasséréné, qui s'est adressé à la presse. Il a indiqué avoir trouvé avec Guillaume Soro «des mécanismes pour sécuriser» la date du 29 novembre malgré les «retards importants» que le processus a accusé dans certains de ses compartiments. Notamment dans la production de la liste électorale provisoire. «Vous aurez la liste électorale provisoire à la bonne date. En faisant des réglages qui ne gênent pas le 29 novembre. Vous aurez également les cartes (d'identité et d'électeur) à la bonne date en faisant les réglages qui ne gênent pas le 29», a affirmé le patron de la Cei. Lui et l'ensemble des structures (Cnsi, Oni, Sagem, Ins) au nom desquelles il a parlé, se veulent rassurants. «Je puis vous dire que la date du 29 novembre sera respectée. C'est le premier élément, c'est la date obligatoire. C'est la date qu'on ne peut pas bouger. Bien sûr entre la date d'aujourd'hui et le 29 novembre, il y aura des réglages à faire pour gagner du temps sur certains chapitres d'activités en tenant compte des temps que nous avons perdus pour des raisons indépendantes de notre volonté», ont-ils promis. Selon lui, les échanges, qui ont duré plus d'une heure trente minutes avec le chef du gouvernement, ont permis d'aborder plusieurs problèmes relevés dans la conduite du processus. A propos de la sécurisation des centres de coordination, Mambé a annoncé que le Centre de commandement intégré (Cci) devrait prendre des mesures. «Je dois revoir le Premier ministre pour renforcer le dispositif qui est en train d'être mis en place (…). Le Cci a développé son argumentaire et a donné les perspectives de consolidation des mesures de sécurisation sur le terrain. Nous attendons que ces mesures soient effectivement opérationnelles pour nous aider», a-t-il exprimé. L'argent ne devrait plus poser de nouveaux problèmes, a aussi rassuré Mambé. Il soutient avoir reçu suffisamment de gages de la part du ministre de l'Economie et des Finances. «Je pense qu'on est apaisé. Depuis plusieurs jours, le ministère des Finances a mis en place un mécanisme pour consolider le financement des structures de sortie de crise. Et depuis hier après-midi, ils (Ndlr : les services du ministère) ont commencé à nous approvisionner comme ils le faisaient auparavant», a-t-il révélé. Pour lui, «parler toujours d'argent, c'est gênant !». A cet effet, il souhaite que ce chapitre soit réglé pour de bon. «Je tenais à remercier l'Union européenne qui a aidé la Côte d'Ivoire à payer les agents d'enrôlement qui ont travaillé pendant la dernière période de rattrapage», a ajouté Mambé. Se prononçant enfin sur la situation des sites de traitement des données, le président de la Cei, a encore soutenu qu'il n'existe aucun problème à ce niveau. «Les sites de coordination sont à la date d'aujourd'hui à 98% opérationnels. S'il y a un site qui ne fonctionne pas, c'est peut-être parce qu'il y a un problème particulier que nous n'avons pas identifié. Nous avons même commis avec le cabinet du Premier ministre, une entreprise spécialisée qui est sur le terrain. Dès qu'il y a un problème quelque part elle s'en va pour régler la question», a-t-il conclu.
Djama Stanislas
Le pessimisme affiché jeudi par le président de la Commission électorale indépendante (Cei) semble avoir cédé la place à un peu plus d'optimisme. A l'issue de la rencontre que l'arbitre du processus électorale et tous ses partenaires ont eue hier avec le Premier ministre, c'est un Mambé Beugré, visiblement plus rasséréné, qui s'est adressé à la presse. Il a indiqué avoir trouvé avec Guillaume Soro «des mécanismes pour sécuriser» la date du 29 novembre malgré les «retards importants» que le processus a accusé dans certains de ses compartiments. Notamment dans la production de la liste électorale provisoire. «Vous aurez la liste électorale provisoire à la bonne date. En faisant des réglages qui ne gênent pas le 29 novembre. Vous aurez également les cartes (d'identité et d'électeur) à la bonne date en faisant les réglages qui ne gênent pas le 29», a affirmé le patron de la Cei. Lui et l'ensemble des structures (Cnsi, Oni, Sagem, Ins) au nom desquelles il a parlé, se veulent rassurants. «Je puis vous dire que la date du 29 novembre sera respectée. C'est le premier élément, c'est la date obligatoire. C'est la date qu'on ne peut pas bouger. Bien sûr entre la date d'aujourd'hui et le 29 novembre, il y aura des réglages à faire pour gagner du temps sur certains chapitres d'activités en tenant compte des temps que nous avons perdus pour des raisons indépendantes de notre volonté», ont-ils promis. Selon lui, les échanges, qui ont duré plus d'une heure trente minutes avec le chef du gouvernement, ont permis d'aborder plusieurs problèmes relevés dans la conduite du processus. A propos de la sécurisation des centres de coordination, Mambé a annoncé que le Centre de commandement intégré (Cci) devrait prendre des mesures. «Je dois revoir le Premier ministre pour renforcer le dispositif qui est en train d'être mis en place (…). Le Cci a développé son argumentaire et a donné les perspectives de consolidation des mesures de sécurisation sur le terrain. Nous attendons que ces mesures soient effectivement opérationnelles pour nous aider», a-t-il exprimé. L'argent ne devrait plus poser de nouveaux problèmes, a aussi rassuré Mambé. Il soutient avoir reçu suffisamment de gages de la part du ministre de l'Economie et des Finances. «Je pense qu'on est apaisé. Depuis plusieurs jours, le ministère des Finances a mis en place un mécanisme pour consolider le financement des structures de sortie de crise. Et depuis hier après-midi, ils (Ndlr : les services du ministère) ont commencé à nous approvisionner comme ils le faisaient auparavant», a-t-il révélé. Pour lui, «parler toujours d'argent, c'est gênant !». A cet effet, il souhaite que ce chapitre soit réglé pour de bon. «Je tenais à remercier l'Union européenne qui a aidé la Côte d'Ivoire à payer les agents d'enrôlement qui ont travaillé pendant la dernière période de rattrapage», a ajouté Mambé. Se prononçant enfin sur la situation des sites de traitement des données, le président de la Cei, a encore soutenu qu'il n'existe aucun problème à ce niveau. «Les sites de coordination sont à la date d'aujourd'hui à 98% opérationnels. S'il y a un site qui ne fonctionne pas, c'est peut-être parce qu'il y a un problème particulier que nous n'avons pas identifié. Nous avons même commis avec le cabinet du Premier ministre, une entreprise spécialisée qui est sur le terrain. Dès qu'il y a un problème quelque part elle s'en va pour régler la question», a-t-il conclu.
Djama Stanislas