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Politique Publié le mardi 25 août 2009 | Le Temps

Financement du processus électoral : L`Etat ivoirien le gros pourvoyeur de fonds

Sur cinq milliards de Fcfa promis conformément aux recommandations des dernières assises du Comité d'évaluation d'accompagnement de l'Accord politique de Ouagadougou, tenues dans cette même ville, l'Etat ivoirien s'est exécuté à hauteur de 2,5 milliards de Fcfa. Le reste devra être versé très rapidement et en fonction des disponibilités de trésorerie de l'Etat. Cette gymnastique, le ministère de l'Economie et des Finances, l'a fait depuis quelques années. Pour financer le processus électoral. Et pourtant, les partenaires au développement avaient pris l'engagement d'accompagner la Côte d'Ivoire financièrement dans le processus de sortie de crise. A Marcoussis et à Kleber (France) d'une part, et à la faveur d'une table ronde des bailleurs de fonds sur le financement de la sortie de crise, tenu à Pullman Hôtel (ex-Sofitel) du Plateau d'autre part, ils avaient fait la promesse ferme de mettre la main à la poche. Malheureusement, il y a peu de concret. Du moins, s'agissant du financement du processus électoral. A tel point que les caisses de l'Etat sont mises à rude contribution pour faire avancer l'enrôlement et l'identification. En payant non seulement les prestations de la française, Sagem Sécurité. Mais aussi les émoluments faramineux des élus de la Commission électorale indépendante (Cei) dont le traitement d'un élu dépasse parfois le million de Fcfa par mois, et les primes des agents chargés de l'opération sur le terrain. Et quand l'argent vient à faire défaut ou à être décaissé tardivement par le Trésor public, cela suscite des grincements de dents de part et d'autre. Tenez, un point fait par la Primature le 5 janvier 2009, donne plus de précisions. "L'Etat de Côte d'Ivoire, avait indiqué à l'époque, Meité Sindou, porte- parole du Premier ministre, a pour sa part, exécuté après de 80%, ses obligations vis-à-vis des structures. Sur la sécurisation pour le compte du Centre de commandement intégré, près de 3,3 milliards de Fcfa étaient prévus ; le Trésor public s'est exécuté pour près de 2,788 milliards de Fcfa. Sur l'identification, 49 milliards de Fcfa étaient prévus, près de 43 milliards de Fcfa ont été exécutés par le Trésor public. Sur les élections, 23 milliards de Fcfa étaient prévus, près de 13 milliards de Fcfa ont été exécutés ". Au 15 janvier 2009, sur instruction du Président de la République, le ministre de l'Economie et des Finances a procédé au décaissement de la somme de 4,6 milliards de Fcfa. Ce, au bénéfice de la Commission électorale indépendante (Cei), et de l'ensemble des structures nationales en charge du processus d'enrôlement, afin de poursuivre et d'achever l'opération en cours en Côte d'Ivoire ainsi qu'à l'étranger, dans les meilleurs délais. Ce décaissement prenait en compte le redéploiement de l'administration judiciaire, conformément aux recommandations de l'Accord complémentaire IV de Ouagadougou. Cet approvisionnement venait s'ajouter à la somme de 2,3 milliards de Fcfa déjà décaissée au cours du mois de janvier 2009, soit un total cumulé de 6,9 milliards de Fcfa au 15 janvier 2009. Le décaissement suivant d'un montant de 2,7 milliards de Fcfa était prévu courant février 2009. Ce qui a été fait. Mais au fait, où sont passés les partenaires au développement ?

Bamba Mafoumgbé,
bamaf2000@yahoo
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