Eweremadu Prince Chioma, âgé de 20 ans, le rescapé des malfrats, est dans de sales draps. Il porte sa croix et celles de ses acolytes. Le tribunal l’a condamné à 10 ans d’emprisonnement ferme et 10 ans de privation de droit. Ses amis sont activement recherchés par la police. Les 4 malfrats ont dépouillé Lido Inoussa, un riche commerçant qui réside à Bongo, en emportant la somme de 3.800.000 Fcfa. Que s’est-il réellement passé ?
Le dimanche 9 août, aux environs de 20 heures, quatre malfrats lourdement armés, arrivent à Bongo dans la sous-préfecture de Bonoua. Ils étaient à bord d’une Mercedes de couleur grise immatriculée 2464 CP01. Ils stationnent à quelques enclabures du domicile du riche commerçant, leur cible. Trois d’entres eux font intrusion dans le domicile pendant que le chauffeur monte la garde. La famille de Lido Inoussa, qui pensait avoir affaire à d’honnêtes personnes, réalise rapidement le contraire. Elle est maîtrisée. Lido Inoussa, qui ne se doute de rien, sort de la maison pour prendre son seau dans la cour. Il se retrouve nez à nez avec les visiteurs de mauvaise moralité. «Je suis sorti de la maison pour récupérer mon sceau de toilette qui se trouvait dans la cour. Une fois dans la cour, je me retrouve nez à nez avec 3 individus puissamment armés », explique lido Inoussa encore sous le choc. Les malfrats traînent alors leur victime jusque dans sa maison. Ils font main base sur une importante somme d’argent. Au total 3.800.000 Fcfa avant de se fondre dans la nature. Tout le quartier est donc alerté. Chacun s’investit à trouver les traces de la bande de voyous. Le lendemain, l’un des malfrats, le chauffeur, revient dans la ville pour tenter de prendre le véhicule laissé sur les lieux du braquage.
Manque de pot pour lui, la population, qui trouve son attitude suspecte, signale sa présence aux agents des forces de l’ordre postés à l’entrée de la ville. Il est interpellé et conduit au poste de police. Eweremadu Prince Chioma rejette les accusations en bloc. «Je suis commerçant domicilié depuis trois mois à Bonoua. Hier nuit (dimanche 9 août), j’ai quitté mon domicile vers 23 heures pour aller remettre de l’argent à mon petit frère, Ema, pour qu’il fasse des achats au Ghana pour moi. Je suis arrivé chez lui et je ne l’ai pas trouvé. Le lendemain, comme je ne connais pas bien Bongo, je me suis renseigné auprès des passants pour savoir où je pouvais avoir un véhicule pour me rendre à Bonoua. C’est lorsque je suis arrivé au niveau de la grande voie, que les gendarmes m’ont interpellé pour une raison que j’ignore », se défend-il. Une fois dans sa cellule à la brigade de gendarmerie, Eweremadu Prince Chioma ne croise pas les bras, il tentera de s’évader en vain.
Emmanuelle Kanga,
Correspondante régionale
Le dimanche 9 août, aux environs de 20 heures, quatre malfrats lourdement armés, arrivent à Bongo dans la sous-préfecture de Bonoua. Ils étaient à bord d’une Mercedes de couleur grise immatriculée 2464 CP01. Ils stationnent à quelques enclabures du domicile du riche commerçant, leur cible. Trois d’entres eux font intrusion dans le domicile pendant que le chauffeur monte la garde. La famille de Lido Inoussa, qui pensait avoir affaire à d’honnêtes personnes, réalise rapidement le contraire. Elle est maîtrisée. Lido Inoussa, qui ne se doute de rien, sort de la maison pour prendre son seau dans la cour. Il se retrouve nez à nez avec les visiteurs de mauvaise moralité. «Je suis sorti de la maison pour récupérer mon sceau de toilette qui se trouvait dans la cour. Une fois dans la cour, je me retrouve nez à nez avec 3 individus puissamment armés », explique lido Inoussa encore sous le choc. Les malfrats traînent alors leur victime jusque dans sa maison. Ils font main base sur une importante somme d’argent. Au total 3.800.000 Fcfa avant de se fondre dans la nature. Tout le quartier est donc alerté. Chacun s’investit à trouver les traces de la bande de voyous. Le lendemain, l’un des malfrats, le chauffeur, revient dans la ville pour tenter de prendre le véhicule laissé sur les lieux du braquage.
Manque de pot pour lui, la population, qui trouve son attitude suspecte, signale sa présence aux agents des forces de l’ordre postés à l’entrée de la ville. Il est interpellé et conduit au poste de police. Eweremadu Prince Chioma rejette les accusations en bloc. «Je suis commerçant domicilié depuis trois mois à Bonoua. Hier nuit (dimanche 9 août), j’ai quitté mon domicile vers 23 heures pour aller remettre de l’argent à mon petit frère, Ema, pour qu’il fasse des achats au Ghana pour moi. Je suis arrivé chez lui et je ne l’ai pas trouvé. Le lendemain, comme je ne connais pas bien Bongo, je me suis renseigné auprès des passants pour savoir où je pouvais avoir un véhicule pour me rendre à Bonoua. C’est lorsque je suis arrivé au niveau de la grande voie, que les gendarmes m’ont interpellé pour une raison que j’ignore », se défend-il. Une fois dans sa cellule à la brigade de gendarmerie, Eweremadu Prince Chioma ne croise pas les bras, il tentera de s’évader en vain.
Emmanuelle Kanga,
Correspondante régionale
