ABIDJAN - Le président ivoirien Laurent Gbagbo a défendu mercredi son choix de nommer un "ami personnel" à la tête du Conseil constitutionnel, une décision controversée s`agissant d`une institution-clé pour l`élection présidentielle prévue le 29 novembre.
Nommé le 8 août à ce poste, Paul Yao N`dré, agrégé de droit de 53 ans, a prêté serment mercredi à la mi-journée à la présidence.
Le choix de ce proche de M. Gbagbo, député du Front populaire ivoirien (FPI, parti présidentiel), avait été vivement critiqué par la presse d`opposition, à quelques mois du scrutin censé clore la crise née du coup d`Etat manqué de 2002.
"Le Conseil constitutionnel a été créé en France par le général De Gaulle et depuis, tous les chefs d`Etat ont nommé leurs amis ou leurs partisans", a justifié le président ivoirien lors de la cérémonie, soulignant que sa seule obligation est de "nommer quelqu`un qui connaît le droit".
Le Conseil joue un rôle de premier plan dans la préparation et la validation de l`élection présidentielle, contrôlant l`éligibilité des candidats et proclamant les résultats.
Selon M. Gbagbo, la tâche de M. Yao N`Dré sera "simple", car il lui a "déjà facilité la tâche pour le dépôt des candidatures".
Il faisait allusion à sa décision d`avril 2005, prise dans la foulée de l`accord de paix de Pretoria, d`autoriser à concourir à la présidentielle les candidats des partis politiques signataires de l`accord de Marcoussis conclu en France en 2003.
Cette mesure visait en particulier à permettre la candidature de l`opposant Alassane Ouattara, originaire du nord du pays, dont la mise à l`écart du scrutin de 2000 pour "nationalité douteuse" est au coeur de la crise ivoirienne.
Les prétendants peuvent depuis mercredi matin déposer leur dossier de candidature auprès de la commission électorale, la clôture étant fixée au 16 octobre.
Nommé le 8 août à ce poste, Paul Yao N`dré, agrégé de droit de 53 ans, a prêté serment mercredi à la mi-journée à la présidence.
Le choix de ce proche de M. Gbagbo, député du Front populaire ivoirien (FPI, parti présidentiel), avait été vivement critiqué par la presse d`opposition, à quelques mois du scrutin censé clore la crise née du coup d`Etat manqué de 2002.
"Le Conseil constitutionnel a été créé en France par le général De Gaulle et depuis, tous les chefs d`Etat ont nommé leurs amis ou leurs partisans", a justifié le président ivoirien lors de la cérémonie, soulignant que sa seule obligation est de "nommer quelqu`un qui connaît le droit".
Le Conseil joue un rôle de premier plan dans la préparation et la validation de l`élection présidentielle, contrôlant l`éligibilité des candidats et proclamant les résultats.
Selon M. Gbagbo, la tâche de M. Yao N`Dré sera "simple", car il lui a "déjà facilité la tâche pour le dépôt des candidatures".
Il faisait allusion à sa décision d`avril 2005, prise dans la foulée de l`accord de paix de Pretoria, d`autoriser à concourir à la présidentielle les candidats des partis politiques signataires de l`accord de Marcoussis conclu en France en 2003.
Cette mesure visait en particulier à permettre la candidature de l`opposant Alassane Ouattara, originaire du nord du pays, dont la mise à l`écart du scrutin de 2000 pour "nationalité douteuse" est au coeur de la crise ivoirienne.
Les prétendants peuvent depuis mercredi matin déposer leur dossier de candidature auprès de la commission électorale, la clôture étant fixée au 16 octobre.