Autant sur le plan de la quantité que de la qualité, des menaces pèsent sur nos ressources en eau potable. C'est un des pans de la communication faite par Tagro Patrice (Bnetd) jeudi lors de la seconde journée des états généraux de l'eau potable en Côte d'Ivoire.
Sur le plan de la qualité, explique l'exposant, en eaux de surface, l'on peut noter la pollution des retenues (barrages, seuils, prises d'eau) d'origine anthropique (qui résulte de l’action humaine). La dégradation progressive de la qualité des eaux brutes des cours d'eau (eutrophisation) et le manque d'entretien des barrages en sont les raisons. Les eaux souterraines, elles, subissent la pollution des eaux de forage (nappe d'eau souterraine) d'origine anthropique sans compter la présence avérée de traces de pollution d'origine organique par endroits (assainissement autonome), plus précisément au niveau de la nappe d'Abidjan. A cela s'ajoute une intrusion saline au niveau de cette même nappe. Ainsi, le champ captant d'Adjamé Nord qui comptait 8 forages n'en a plus que 2 en exploitation tandis que tous les forages du champ captant du Plateau ont été abandonnés. Sur le plan de la quantité, ajoute-t-il, la baisse des précipitations depuis les années 70 a gravement affecté les eaux de surface. Atteignant entre 1983 et 1984, par exemple, 80 % des apports moyens pour certains cours d'eau. Et une chute de débits des cours d'eau (surtout en milieu urbain). On note également le tarissement ou l'absence totale d'eau souterraine en saison sèche (surtout en milieu rural), une forte pression sur les nappes d'eau souterraine et l'imperméabilisation des sols. Il y a aussi l'urbanisation sauvage. Les lotissements ne respectent pas très souvent les textes en vigueur qui stipulent qu'au maximum 60% de l'espace soit bâti, plus précisément dans le District d'Abidjan. En ce qui concerne la nappe d'Abidjan, elle subit une perte annuelle de 21,7 millions de m3 car seuls 14 % des hauteurs de pluies annuelles contribuent à la recharge de cette nappe.
Ousmane Diallo, Correspondant régional
Sur le plan de la qualité, explique l'exposant, en eaux de surface, l'on peut noter la pollution des retenues (barrages, seuils, prises d'eau) d'origine anthropique (qui résulte de l’action humaine). La dégradation progressive de la qualité des eaux brutes des cours d'eau (eutrophisation) et le manque d'entretien des barrages en sont les raisons. Les eaux souterraines, elles, subissent la pollution des eaux de forage (nappe d'eau souterraine) d'origine anthropique sans compter la présence avérée de traces de pollution d'origine organique par endroits (assainissement autonome), plus précisément au niveau de la nappe d'Abidjan. A cela s'ajoute une intrusion saline au niveau de cette même nappe. Ainsi, le champ captant d'Adjamé Nord qui comptait 8 forages n'en a plus que 2 en exploitation tandis que tous les forages du champ captant du Plateau ont été abandonnés. Sur le plan de la quantité, ajoute-t-il, la baisse des précipitations depuis les années 70 a gravement affecté les eaux de surface. Atteignant entre 1983 et 1984, par exemple, 80 % des apports moyens pour certains cours d'eau. Et une chute de débits des cours d'eau (surtout en milieu urbain). On note également le tarissement ou l'absence totale d'eau souterraine en saison sèche (surtout en milieu rural), une forte pression sur les nappes d'eau souterraine et l'imperméabilisation des sols. Il y a aussi l'urbanisation sauvage. Les lotissements ne respectent pas très souvent les textes en vigueur qui stipulent qu'au maximum 60% de l'espace soit bâti, plus précisément dans le District d'Abidjan. En ce qui concerne la nappe d'Abidjan, elle subit une perte annuelle de 21,7 millions de m3 car seuls 14 % des hauteurs de pluies annuelles contribuent à la recharge de cette nappe.
Ousmane Diallo, Correspondant régional
