En réaction à la décision du séminaire du ministère de la Justice d'ouvrir le contentieux à «toute personne intéressée», le Rassemblement des républicains (Rdr) et le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci) dont nous avons interrogé respectivement le secrétaire national chargé des élections et le porte-parole sont unanimes. Pour eux, il n'y a pas à redire. Le Rdr estime que toute disposition conforme au code électoral, aux accords politiques et à la Constitution ne saurait appeler des critiques. La position du parti de la rue Lepic est celle des textes, seulement il faut éviter de tailler des dispositions contre des personnes-cibles, affirme Sanogo Mamadou. Le parti d'Alassane Dramane Ouattara est donc en phase avec le décret. Il a entrepris de l'expliquer à sa base à travers des séminaires sur le contentieux. Par la voix de Niamkey Koffi, le Pdci estime que cela va de soi que tout citoyen, inscrit ou pas sur la nouvelle liste électorale fasse des réclamations ou des observations. On peut ne pas être inscrit sur la liste, vu que le vote n'est pas obligatoire et exercer son droit de citoyen c'est-à-dire contribuer au succès de l'élection. Cela, en dénonçant tout cas de fraude. Il peut en être de même pour l'étranger qui, explique-t-il, peut relever un cas suspect sur la liste électorale. Selon le porte-parole du Pdci un asiatique par exemple peut dénoncer la présence d'un compatriote sur la liste. Dans tous les cas, conviennent les deux voix, il est impératif que toute réclamation soit fondée, basée sur des preuves.
B.I
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