x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Politique Publié le samedi 5 septembre 2009 | Nord-Sud

Sécurisation des élections : Les généraux adoptent un nouveau plan

Après quelques mois de pause, les généraux ont repris hier leur traditionnelle rencontre au siège du Centre de commandement intégré (Cci) à Yamoussoukro. Outre les chefs et les experts du centre, l'on a noté la présence des généraux Philippe Mangou (Fanci), Soumaïla Bakayoko (Fafn), et des commandants des forces de l'Onuci et Licorne, les généraux Fernand Amoussou et Jean-François Hogard. Etaient également présents autours de la table un émissaire de Bouréïma Badini, représentant du facilitateur de l'Accord politique de Ouagadougou, le général Brindou M'Bia, directeur général de la Police nationale ainsi que le colonel-major Gabo Gilbert, représentant le général Edouard Kassaraté Tiapé patron de la gendarmerie nationale. La rencontre a duré presque 4 heures dont au moins une heure de huis clos entre les généraux, en présence des responsables du Cci, notamment le colonel-major Kouakou Nicolas et le lieutenant-colonel Ouattara Karim. Ils ont réexaminé et adopté le plan de sécurisation des élections. Au terme de la rencontre, c'est le général de division, Philippe Mangou qui s'est adressé à la presse. « Nous avons fait l'état des lieux de ce qui a été réalisé en ce qui concerne le déploiement des unités au niveau de Bouaké et d'Abidjan. Nous avons revu le plan de sécurisation des élections et avons discuté d'autres aspects, notamment le désarmement et le démantèlement des milices », a-t-il révélé. S'agissant des 8.000 hommes à déployer, Philippe Mangou a expliqué qu'au niveau de Bouaké, il y a « en gros 400 Fds» et à Abidjan « près de 100 éléments des Forces armées des Forces nouvelles ». « Dans les semaines à venir, nous mettrons en exécution le nouveau plan qui va consister d'abord en l'ouverture de commissariats et de gendarmeries comme cela fût le cas au niveau de Bouaké. Nous allons continuer au niveau d'Abidjan. Ça va être la mise sur pied des compagnies mixtes de sécurisation des élections. Progressivement, nous allons donc gagner en puissance pour pouvoir atteindre les 8.000 », a ajouté le Cema. Avant de conclure : « Notre souhait, c'est d'être prêt avant les élections. Il faut que le dispositif sécuritaire soit en place avant les élections de manière à nous permettre d'agir efficacement sur le terrain ». Pour le général Soumaïla Bakayoko, chef d'état-major des FaFn, il est possible de régler tous les problèmes militaires avant les élections. « Nous allons travailler encore d'arrache-pied pour que les dispositions nécessaires et utiles soient prises pour que nous soyons prêts par rapport à la date du 29 septembre qui a été donnée », rassure-t-il.

Ousmane Diallo,
Correspondant régional
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Politique

Toutes les vidéos Politique à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ