Du 3 au 8 septembre dernier, le président du mouvement Cap Unir pour la Réélection de Laurent Gbagbo (CAP UR LG) a effectué une tournée de mobilisation dans la région de la vallée du Bandama (Katiola). Ce fut l’occasion pour MM. Gervais Coulibaly et Abdalah Coulibaly respectivement président national et président de la jeunesse de Cap UR LG d’investir leur coordinations départementales. Profitant de son séjour dans sa région natale, le porte parole du président Laurent Gbagbo a bien accepté une double invitations à lui adressé par le Secrétaire général adjoint de la présidence de la République et DDC de Gbagbo à Dabakala, Sangolobê Abou Coulibaly, fils et cadre de Dabakala et le Ministre Augustin Kouadio Komoé pour les soutenir lors d’un double évènement qui se tenait à Dabakala le samedi 5 septembre 2009 et au cours duquel ils étaient à l’honneur. Le premier concernant la remise des arrêtés de nomination aux chefs de villages du département de Dabakala et dont le Ministre de l’Intérieur, Désiré Tagro (absent) était le parrain a eu lieu au domicile du préfet de région. Le second évènement est l’investiture d’un nouveau mouvement de soutien au chef de l’état : Djimini-Djamala pour Gbagbo (2DPG). Présidé par le Ministre Augustin Komoé et parrainé par M. Sangolobê Abou Coulibaly, lui, s’est tenu sur la place publique de Dabakala-Bambarasso. D’ailleurs on retrouvera le même Gervais Coulibaly aux côtés du DDC de Gbagbo dans le département de Niakara, Koné Katinan, le dimanche 6 septembre lors d’une cérémonie de remise de dons de matériel médical, offert par la Première Dame Simone Ehivet Gbagbo, à la maternité de la commune d’Irokokaha. Ci dessous l’intégralité des différentes interventions du porte parole du président de la République, qui, ont commencé quelques non partisans du chef de l’Etat. En résumé voici les vérités qui ont mis le feu à Dabakala. Alors qu’il n’y avait pas de quoi fouetter un chat. Gervais Coulibaly à la chefferie traditionnelle de Dabakala :
‘’Celui, qui n’obéit pas au chef du village, n’obéit pas à l’Etat’’
Monsieur le maire, je voudrais vous prier de transmettre à mon petit frère Billon, je suis plus âgé que lui ; De toutes les façons les Tagbana sont plus vieux que les Djimini-Djamala ; tous nos remerciements et vous lui direz qu’on l’a compris, il travaille pour la Côte d’Ivoire, il faut que la Côte d’Ivoire aille au mondial. Donc si ce soir ça se passe bien nous allons le féliciter ; si ça ne se pas bien, nous en tiendrons compte…A vous mes parents de Dabakala, je vais transmettre au ministre de l’intérieur tout votre discours, fidèlement ; je vais le lui transmettre, c’est pour cela que je ne vais pas m’attarder sur les points que vous avez soulevés, parce que c’est à lui de les regarder. Et ils relèvent de sa compétence et je serai votre avocat auprès de lui…Le chef de village est désigné c’est vrai par la communauté villageoise, mais comme le rôle du chef de village, c’est d’administrer la localité dans laquelle il a été désigné, dont il est le chef…votre rôle c’est d’administrer cette localité en représentant dans le village, le sous préfet. Mais le sous préfet lui il agit par délégation du préfet, donc déjà vous agissez au nom du préfet ; Vous représentez le sous préfet dans le village ; le sous préfet représente le préfet, mais le préfet lui, il représente qui ? Il représente le Président de la République. Deuxièmement, le préfet représente le gouvernement tout entier. Non seulement il représente le gouvernement tout entier, mais il représente aussi chacun des membres du gouvernement, chacun des ministres. Ça veut dire ici à Dabakala, le préfet représente le Ministre de la culture, il représente le Ministre de l’éducation nationale, il représente le Ministre de l’Intérieur. Et chose plus importante, il représente aussi l’Etat. Vous voyez ce que le Préfet est. Tout ça en une personne. Et vous vous représentez qui ? Même si sur le plan traditionnel, vous représentez nos anciens qui sont morts, vous représentez ceux qui sont là…vous représentez les villageois, mais vous représentez l’Etat. Donc un chef de village doit être respecté. Il est respecté par l’administration, il doit être respecté aussi par les villageois. Le villageois qui ne respecte pas le chef de village, qui n’obéit pas à ce que le chef de village dit, ça veut dire qu’il n’obéit pas au sous préfet, ça veut dire qu’il n’obéit pas au préfet, ça veut dire qu’il n’obéit pas au gouvernement, ça veut dire qu’il n’obéit pas à tous les ministres dont j’ai parlé, ça veut dire qu’il n’obéit pas au président de la République, qu’il n’obéit pas à l’Etat.
Ici à Dabakala,
on ne peut rien me faire
Ici c’est chez moi. Ici c’est chez moi…Ici à Dabakala, on ne peut rien me faire. On ne peut rien me faire à Dabakala parce que ce sont mes alliés. Ici je suis chef. Donc je salue les chefs. Chefs, je vous salue. Soyez les bienvenus, je vous remercie de vous occuper de nos parents. Je salue les femmes. Les femmes je vous salue. Merci, merci d’être là. Je salue maintenant mes amis, les jeunes. Salut à vous. Entre le peuple Djimini-Djamala et le peuple Tagbana, il y a une alliance. Quand on dit il y a alliance là, ça veut dire quoi ? Ça veut dire qu’on est frère, ça veut qu’on est ensemble. Ça veut dire qu’on est le même peuple. Donc entre vous Djimini-Djamala et les Tagbana, on est un. Donc tout ce qui se fait à Katiola qui est bon doit se faire aussi ici à Dabakala. A partir d’aujourd’hui, je prends l’engagement devant vous pour être avec mon frère Sangolobê, on travaille ensemble hein, eux ils sont grands types nous on est petit à côté… Oui ce sont les grands types… pour que lui et moi, ensemble, on s’occupe et de Katiola et de Dabakala. Et c’est pour cela que je vais vous donner le message suivant : Vous nos parents, vous nous avez mis à l’école. Quand vous nous avez mis à l’école, c’était pour aller connaître la sagesse des blancs. Ce que les blancs là, ils ont pris pour venir de chez eux loin là-bas, traverser l’eau, arriver ici, et puis ils nous ont colonisé et ils nous ont commandé. C’est ce que vous nous avez dit d’aller apprendre. Nous sommes allés à l’école, nous avons appris le papier des blancs…Ce qui était vrai en 1960, est-ce que ça peut être toujours vrai en 2009 ?...Avec tout ce qui s’est passé, les choses ont changé…les choses ont changé… les choses ont changé..les choses ont changé. La vérité de 1960 n’est plus la vérité de 2009. Ce qui était vrai en 1960 n’est plus vrai en 2009. Quand on a commencé le multipartisme, on vous a dit beaucoup de choses…
Ouvrez les yeux, ouvrez les yeux, regardez bien
Ces chose là, ouvrez les yeux, ouvrez les yeux, regardez bien ; En tout cas nous à Katiola, on a ouvert nos yeux on a bien vu. On s’en va aux élections. Nous partons aux élections très bientôt. Je pense qu’on nous a dit que c’est le 29 novembre, mais mes frères on s’est trompé souvent ne nous trompons plus. Parce que Sangolobê, Okali, moi, à côté du ministre et de tous les autres, nous vous disons que la vérité d’aujourd’hui, c’est que la Côte d’Ivoire a besoin d’un chef, un vrai chef, un chef qui regarde devant, un chef qui peut vous conduire là où nous devons aller, là où vous souhaitez aller, là où il y a la vérité, un chef qui unit tous les Ivoiriens quelle que soit leur source, quelle que soit leurs origines ; il les prend, il les met à côté de lui ; Un chef qui aime les djimini, les djamala…Depuis que la Côte d’Ivoire est Côte d’Ivoire, votre Ministre, le seul ministre que vous avez eu là qui l’a donné ? (Comment il s’appelle, le monsieur qui vous a donné votre ministre là ? « C’est Gbagbo Laurent », répond la foule (Ndrl) Ah bon, celui là on peut dire que c’est un homme. Il n’a pas dit, les Djimini-Djamala n’ont pas voté pour moi, n’ont pas fait ceci, n’ont pas fait cela pour moi, il dit, je dois donner un ministre aux Djimini-Djamala. Il a pris ma grande sœur, Mme Assana Sangaré, il l’a nommé ministre. Est-ce qu’elle était de son parti ? (« Non » répond la foule NDRL…)Mais elle était ministre chez lui. Ça là c’est pas un monsieur bien ?...Voilà pourquoi je dis la vérité de 1960 n’est plus la vérité d’aujourd’hui. Vos enfants sont en train de vous montrer, ils sont en train de vous dire que vous les avez mis à l’école, ils sont partis, ils ont vu …la vérité se trouve avec Laurent Gbagbo… la vérité se trouve avec Laurent Gbagbo… la vérité se trouve avec Laurent Gbagbo…N’ayez pas peur…N’ayez pas peur. Je vous dis de ne pas avoir peur. La Côte d’Ivoire, elle est une et indivisible. Et tous les ivoiriens sont partout chez eux. Et puis, c’est la démocratie, c’est la démocratie…on a signé les Accords de Ouagadougou, donc la guerre est terminée. La guerre est terminée. Et si on a dit que la guerre est terminée c’est que chacun doit voter pour celui qui lui plaît. Or celui qui vous plaît c’est bien Laurent Gbagbo, donc vous voterez pour Laurent Gbagbo. C’est tout. Que personne ne vous effraie. N’ayez peur de personne. Vous aimez Laurent Gbagbo, suivez-le. Et puis il n’y aura rien. Suivez Laurent Gbagbo. Nous à Katiola on a vu, Okali (fédéral FPI de Katiola ndlr), c’est pas vrai ? Est-ce qu’on se cache ? On est dehors, on parle, on dit on va suivre Laurent Gbagbo, et on le suit pian ! Alors vous, on fait un. Suivez Laurent Gbagbo, suivez-le, suivez-le…parce que c’est l’homme qui va vous sauver…
Suivez
Laurent Gbagbo pian
Suivez Laurent Gbagbo, suivez-le pian ! Si quelqu’un n’est pas content, dites-lui, ou bien on fait la démocratie ou bien on ne fait pas la démocratie. Si on fait la démocratie, donc moi je choisis l’homme que je veux.( Et l’homme que je veux s’appelle « Laurent Gbagbo » entonne la foule NDRL). Et moi je vais marcher derrière Laurent Gbagbo. Comme mon grand frère Sangolobê, comme mon grand frère Komoé…On est beaucoup. Est-ce que nous que vous voyez-là on est bête ? « Non » répond la foule. Est-ce qu’on est bête pour venir prendre nos parents pour les tromper ? (« Non » répond la foule NDLR). On vous dit, la vérité aujourd’hui là c’est Laurent Gbagbo. Suivez-le. Cher jeune frère, président du mouvement 2DPG, tu as raison, il faut réveiller tes camarades, mettez-vous débout, sillonnez tous les villages, allez dire que la vérité est avec Laurent Gbagbo. Prenez vos parents et suivez Laurent Gbagbo. Vous ne le regretterez pas. En tout cas, ceux qui sont à Katiola ne regrettent pas. Et puis pourquoi on va rester derrière ? Pourquoi on va rester derrière ? … Je suis content d’être à Dabakala, je suis dans un pays démocratique, je suis dans un pays libre et je pense que ce que je dois proposer à mes parents, c’est la vérité, ce qui est bon. La vérité s’appelle Laurent Gbagbo. Ce qui est bon s’appelle Laurent Gbagbo. Alors ce que nous devons suivre, c’est la voie que nous montre Laurent Gbagbo. Donc on suit une personne qui s’appelle Laurent Gbagbo…Comme le Ministre doit parler, laissez-moi m’arrêter ici. Je vous dis merci et bonne journée à tous.
‘’Celui, qui n’obéit pas au chef du village, n’obéit pas à l’Etat’’
Monsieur le maire, je voudrais vous prier de transmettre à mon petit frère Billon, je suis plus âgé que lui ; De toutes les façons les Tagbana sont plus vieux que les Djimini-Djamala ; tous nos remerciements et vous lui direz qu’on l’a compris, il travaille pour la Côte d’Ivoire, il faut que la Côte d’Ivoire aille au mondial. Donc si ce soir ça se passe bien nous allons le féliciter ; si ça ne se pas bien, nous en tiendrons compte…A vous mes parents de Dabakala, je vais transmettre au ministre de l’intérieur tout votre discours, fidèlement ; je vais le lui transmettre, c’est pour cela que je ne vais pas m’attarder sur les points que vous avez soulevés, parce que c’est à lui de les regarder. Et ils relèvent de sa compétence et je serai votre avocat auprès de lui…Le chef de village est désigné c’est vrai par la communauté villageoise, mais comme le rôle du chef de village, c’est d’administrer la localité dans laquelle il a été désigné, dont il est le chef…votre rôle c’est d’administrer cette localité en représentant dans le village, le sous préfet. Mais le sous préfet lui il agit par délégation du préfet, donc déjà vous agissez au nom du préfet ; Vous représentez le sous préfet dans le village ; le sous préfet représente le préfet, mais le préfet lui, il représente qui ? Il représente le Président de la République. Deuxièmement, le préfet représente le gouvernement tout entier. Non seulement il représente le gouvernement tout entier, mais il représente aussi chacun des membres du gouvernement, chacun des ministres. Ça veut dire ici à Dabakala, le préfet représente le Ministre de la culture, il représente le Ministre de l’éducation nationale, il représente le Ministre de l’Intérieur. Et chose plus importante, il représente aussi l’Etat. Vous voyez ce que le Préfet est. Tout ça en une personne. Et vous vous représentez qui ? Même si sur le plan traditionnel, vous représentez nos anciens qui sont morts, vous représentez ceux qui sont là…vous représentez les villageois, mais vous représentez l’Etat. Donc un chef de village doit être respecté. Il est respecté par l’administration, il doit être respecté aussi par les villageois. Le villageois qui ne respecte pas le chef de village, qui n’obéit pas à ce que le chef de village dit, ça veut dire qu’il n’obéit pas au sous préfet, ça veut dire qu’il n’obéit pas au préfet, ça veut dire qu’il n’obéit pas au gouvernement, ça veut dire qu’il n’obéit pas à tous les ministres dont j’ai parlé, ça veut dire qu’il n’obéit pas au président de la République, qu’il n’obéit pas à l’Etat.
Ici à Dabakala,
on ne peut rien me faire
Ici c’est chez moi. Ici c’est chez moi…Ici à Dabakala, on ne peut rien me faire. On ne peut rien me faire à Dabakala parce que ce sont mes alliés. Ici je suis chef. Donc je salue les chefs. Chefs, je vous salue. Soyez les bienvenus, je vous remercie de vous occuper de nos parents. Je salue les femmes. Les femmes je vous salue. Merci, merci d’être là. Je salue maintenant mes amis, les jeunes. Salut à vous. Entre le peuple Djimini-Djamala et le peuple Tagbana, il y a une alliance. Quand on dit il y a alliance là, ça veut dire quoi ? Ça veut dire qu’on est frère, ça veut qu’on est ensemble. Ça veut dire qu’on est le même peuple. Donc entre vous Djimini-Djamala et les Tagbana, on est un. Donc tout ce qui se fait à Katiola qui est bon doit se faire aussi ici à Dabakala. A partir d’aujourd’hui, je prends l’engagement devant vous pour être avec mon frère Sangolobê, on travaille ensemble hein, eux ils sont grands types nous on est petit à côté… Oui ce sont les grands types… pour que lui et moi, ensemble, on s’occupe et de Katiola et de Dabakala. Et c’est pour cela que je vais vous donner le message suivant : Vous nos parents, vous nous avez mis à l’école. Quand vous nous avez mis à l’école, c’était pour aller connaître la sagesse des blancs. Ce que les blancs là, ils ont pris pour venir de chez eux loin là-bas, traverser l’eau, arriver ici, et puis ils nous ont colonisé et ils nous ont commandé. C’est ce que vous nous avez dit d’aller apprendre. Nous sommes allés à l’école, nous avons appris le papier des blancs…Ce qui était vrai en 1960, est-ce que ça peut être toujours vrai en 2009 ?...Avec tout ce qui s’est passé, les choses ont changé…les choses ont changé… les choses ont changé..les choses ont changé. La vérité de 1960 n’est plus la vérité de 2009. Ce qui était vrai en 1960 n’est plus vrai en 2009. Quand on a commencé le multipartisme, on vous a dit beaucoup de choses…
Ouvrez les yeux, ouvrez les yeux, regardez bien
Ces chose là, ouvrez les yeux, ouvrez les yeux, regardez bien ; En tout cas nous à Katiola, on a ouvert nos yeux on a bien vu. On s’en va aux élections. Nous partons aux élections très bientôt. Je pense qu’on nous a dit que c’est le 29 novembre, mais mes frères on s’est trompé souvent ne nous trompons plus. Parce que Sangolobê, Okali, moi, à côté du ministre et de tous les autres, nous vous disons que la vérité d’aujourd’hui, c’est que la Côte d’Ivoire a besoin d’un chef, un vrai chef, un chef qui regarde devant, un chef qui peut vous conduire là où nous devons aller, là où vous souhaitez aller, là où il y a la vérité, un chef qui unit tous les Ivoiriens quelle que soit leur source, quelle que soit leurs origines ; il les prend, il les met à côté de lui ; Un chef qui aime les djimini, les djamala…Depuis que la Côte d’Ivoire est Côte d’Ivoire, votre Ministre, le seul ministre que vous avez eu là qui l’a donné ? (Comment il s’appelle, le monsieur qui vous a donné votre ministre là ? « C’est Gbagbo Laurent », répond la foule (Ndrl) Ah bon, celui là on peut dire que c’est un homme. Il n’a pas dit, les Djimini-Djamala n’ont pas voté pour moi, n’ont pas fait ceci, n’ont pas fait cela pour moi, il dit, je dois donner un ministre aux Djimini-Djamala. Il a pris ma grande sœur, Mme Assana Sangaré, il l’a nommé ministre. Est-ce qu’elle était de son parti ? (« Non » répond la foule NDRL…)Mais elle était ministre chez lui. Ça là c’est pas un monsieur bien ?...Voilà pourquoi je dis la vérité de 1960 n’est plus la vérité d’aujourd’hui. Vos enfants sont en train de vous montrer, ils sont en train de vous dire que vous les avez mis à l’école, ils sont partis, ils ont vu …la vérité se trouve avec Laurent Gbagbo… la vérité se trouve avec Laurent Gbagbo… la vérité se trouve avec Laurent Gbagbo…N’ayez pas peur…N’ayez pas peur. Je vous dis de ne pas avoir peur. La Côte d’Ivoire, elle est une et indivisible. Et tous les ivoiriens sont partout chez eux. Et puis, c’est la démocratie, c’est la démocratie…on a signé les Accords de Ouagadougou, donc la guerre est terminée. La guerre est terminée. Et si on a dit que la guerre est terminée c’est que chacun doit voter pour celui qui lui plaît. Or celui qui vous plaît c’est bien Laurent Gbagbo, donc vous voterez pour Laurent Gbagbo. C’est tout. Que personne ne vous effraie. N’ayez peur de personne. Vous aimez Laurent Gbagbo, suivez-le. Et puis il n’y aura rien. Suivez Laurent Gbagbo. Nous à Katiola on a vu, Okali (fédéral FPI de Katiola ndlr), c’est pas vrai ? Est-ce qu’on se cache ? On est dehors, on parle, on dit on va suivre Laurent Gbagbo, et on le suit pian ! Alors vous, on fait un. Suivez Laurent Gbagbo, suivez-le, suivez-le…parce que c’est l’homme qui va vous sauver…
Suivez
Laurent Gbagbo pian
Suivez Laurent Gbagbo, suivez-le pian ! Si quelqu’un n’est pas content, dites-lui, ou bien on fait la démocratie ou bien on ne fait pas la démocratie. Si on fait la démocratie, donc moi je choisis l’homme que je veux.( Et l’homme que je veux s’appelle « Laurent Gbagbo » entonne la foule NDRL). Et moi je vais marcher derrière Laurent Gbagbo. Comme mon grand frère Sangolobê, comme mon grand frère Komoé…On est beaucoup. Est-ce que nous que vous voyez-là on est bête ? « Non » répond la foule. Est-ce qu’on est bête pour venir prendre nos parents pour les tromper ? (« Non » répond la foule NDLR). On vous dit, la vérité aujourd’hui là c’est Laurent Gbagbo. Suivez-le. Cher jeune frère, président du mouvement 2DPG, tu as raison, il faut réveiller tes camarades, mettez-vous débout, sillonnez tous les villages, allez dire que la vérité est avec Laurent Gbagbo. Prenez vos parents et suivez Laurent Gbagbo. Vous ne le regretterez pas. En tout cas, ceux qui sont à Katiola ne regrettent pas. Et puis pourquoi on va rester derrière ? Pourquoi on va rester derrière ? … Je suis content d’être à Dabakala, je suis dans un pays démocratique, je suis dans un pays libre et je pense que ce que je dois proposer à mes parents, c’est la vérité, ce qui est bon. La vérité s’appelle Laurent Gbagbo. Ce qui est bon s’appelle Laurent Gbagbo. Alors ce que nous devons suivre, c’est la voie que nous montre Laurent Gbagbo. Donc on suit une personne qui s’appelle Laurent Gbagbo…Comme le Ministre doit parler, laissez-moi m’arrêter ici. Je vous dis merci et bonne journée à tous.