Les perturbations enregistrées çà et là dans le processus de préparation de la liste électorale provisoire ne devraient pas être de nature à empêcher sa publication à la date du 15 septembre. Invité mercredi de la rédaction d'Onuci-Fm, Alain Lobognon, vice-président de la Commission nationale de supervision de l'identification (Cnsi) et conseiller en Communication du chef du gouvernement, s'est voulu rassurant. « Il y a différentes structures qui interviennent dans ce processus de sortie de crise. Nous avons reçu les assurances que la date du 15 septembre sera respectée et les structures travaillent nuit et jour pour cela », a-t-il affirmé. Selon M. Lobognon, l'argent a été décaissé pour le paiement des arriérés de salaires dus aux agents. Il a toutefois précisé que la priorité est accordée à ceux qui, jusqu'à ce jour, n'avaient jamais été payés. C'est ce qui, à l'en croire, donnent l'impression à certains agents que le décaissement n'est pas effectif. Concernant le sentiment qu'ont des observateurs sur le fait que l'Accord complémentaire 4 de Ouaga piétine, le vice-président de la Cnsi a répondu que ce n'est qu' « une impression. Vous savez, les questions militaires sont des questions sensibles. Aujourd'hui, tout avance bien ». Ces avancées, selon lui, concernent la transmission à la commission chargée de l'harmonisation des grades de la liste des représentants des Forces nouvelles au sein des différentes commissions de travail, les décisions qui concernent le réengagement des « zinzins » et des « baéfoués » au sein des Forces de défense et de sécurité, la création d'une commission mixte d'intégration des éléments des FaFn au nombre de 5.000. Alain Lobognon, qui est également chef de délégation des FN au Comité d'évaluation et d'accompagnement (Cea) de l'Accord politique de Ouagadougou, a affirmé que les textes liés à toutes ces mesures ont été signés. Poursuivant, il a confié son optimisme quant à l'effectivité de la démobilisation à deux mois des élections. Avant de conclure à propos du respect du 29 novembre, «c'est un engagement qui a été pris par les Ivoiriens. Nous pensons qu'avec le travail qui est abattu nuit et jour, on devrait pouvoir arriver à l'organisation des élections le 29 novembre».
BKI
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