Dans la région des Lacs, rien ne semble émouvoir le Fpi et ceux se réclament de la Mouvance présidentielle. Et pourtant, des problèmes minent le parti. Qui veut aller loin ménage sa monture, a-t-on coutume de dire. Si cet adage reflète souvent la vérité, il est important aussi d`émettre des réserves quant à sa réalisation. En témoigne le cas aujourd`hui avec le Fpi. Qui est en train de vivre l`amère expérience dans la région des Lacs. En effet, pour mobiliser et redynamiser le parti, il a été mis sur pied des structures décentralisées. Devant répondre aux aspirations de la formation politique, à savoir véhiculer le message de leur parti aux fins de mobiliser ses voix pour la conquête ou le maintien au pouvoir d`Etat. Seulement voilà, après la victoire du Fpi en 2000 à l`élection présidentielle, les " frontistes " dorment sur leurs lauriers. Ainsi dans la région des Lacs, les fédérations et leurs bases mobilisent sans s`adresser des paroles. Un véritable jeu de sourds et d`aveugles. " Mon fédéral n`est jamais venu me rendre visite pour évaluer mon travail. Il est toujours en déplacement ", a laissé entendre, sur un air décontenancé, un secrétaire général de base. Qui n`a pas manqué de déplorer cet immobilisme politique dans sa sphère de compétence. " Qu`est-ce que le comité central peut attendre de nous, si entre la fédération et la section, il y a un dialogue de sourds ? " S`est interrogé un autre interlocuteur, militant de base dans le département de Yamoussoukro. En fait, à l`analyse, le dynamisme est un concept qui n`existe pas dans cette région. Souvent, l`on a pu constater des actions sporadiques. Hormis des mouvements de soutien aux actions du président Laurent Gbagbo, plus rien ne se déroule. En dehors des va- et-vient entre Abidjan et Yamoussoukro. Pour, soit bénéficier des prébendes de la direction du parti. Soit pour promettre un éventuel rassemblement. Tout se résume en une quête de quelques postes. Et plus rien. Et pourtant, des fédérations pullulent dans cette région de même que des secrétaires de sections. " A Yamoussoukro, chacun fait ce qu`il veut ", a avoué, sans gêne, un secrétaire de section. Puis de poursuivre en foulant aux pieds les structures : " Les fédérations n`existent que de nom dans notre région. Des querelles intestines, de personnes sont leur lot quotidien ". Poursuivant nos investigations plus loin, il s`est avéré que des querelles existent bel et bien entre les différentes structures. Querelles préjudiciables au Fpi. Peu soucieux de cela, les différents responsables de ces structures, perdurent dans cette guerre de leadership et refusent même d`équiper d`un commun accord, le siège à eux offert gracieusement par un transfuge du Pdci. En l`occurrence, le 3e adjoint au maire de la commune de Yamoussoukro. Une source bien proche du dossier de nous révéler cela en des termes plus clairs : " Le fédéral refuse le siège à nous offert par le 3e adjoint au maire de Yamoussoukro ". Pour, ajoute-t-il, cause de problème de personne. Alors que c`est dans les maquis les militants tiennent leur réunion. Comme quand, ajoutera cet interlocuteur, nous étions encore dans la clandestinité. Le Fpi est bel et bien au pouvoir. Tout porte à croire, dira une autre source, que les fédérations et les sections de bases sont vraiment des " feuilles mortes ". Sinon devenues très moribondes. Ce à quoi n`échappent pas les mouvements de soutien aux idéaux du Fpi. Surtout des directions départementales de campagne qui existent dans la région des Lacs.
Des directions départementales de campagne n`existent que de nom
Comme si cette plaie béante ne suffisait pas pour crier si haut sa douleur, le Fpi a décidé de mettre sur pied des directions départementales de campagne (Ddc). Des structures spécialisées pour les élections à venir. Mais à y voir de près, ces Ddc, en tous cas pour celles de la région des Lacs, n`existent que de nom. Et pourtant bien applaudies au tout début. Cette léthargie est-elle due au départ à la Maca de certaines têtes de la direction de campagne ? Cet argument ne saurait tenir. Pour longtemps. Les Ddc étant comme une administration, la continuité est permanente, même des affectations s`ensuivent. Toumodi de Zoungrana Placide mobilisait et donc faisait parler de lui, quand celui-ci a été contraint de se retrouver aujourd`hui, derrière les barreaux. Et après, il semble que tout est agonisant dans la cité des Agoutis. Que fait son intérimaire ? La vie du Fpi avec son beau siège à Toumodi inquiète. Comme elle inquiète d`ailleurs à Didiévi. Ou là-bas, une guéguerre entre la fédération et la direction de campagne bat son plein. De même qu`à Tiébissou, ou les activités politiques de cette structure sont peu palpables. Pis, à Yamoussoukro, le Fpi croule sous le poids des actions sporadiques. Si elles existent par le fait du hasard. Ce n`est pas la grande mobilisation dans la famille socialiste ivoirienne. Et les militants attachés au Fpi ne cessent de s`interroger sur la mobilisation et donc le résultat du suffrage pendant les élections. " On nous jugera le moment venu. Et après, ils seront les premiers à crier sur tous les toits que le Fpi a eu un mauvais résultat à Yamoussoukro ", a dit un directeur local de campagne (Dlc), non loin de Yamoussoukro. Ajoutant que le Ddc de Laurent Gbagbo à Yamoussoukro n`organise pas de séminaire de formation à leur intention. Comme le font certains de ses collègues dans leur localité. " Ici pas de séminaire. Tout est au point mort. Aucune séance de travail n`est faite avec nous. C`est le blanc qui existe entre la base et le sommet ", a-t-il dit. Tout pour dire que la région des Lacs fait peur. Dans la mobilisation. En dehors de quelques actions, elles aussi, sporadiques de la Mouvance présidentielle.
Quelques actions sporadiques des mouvements de soutien
Contre vents et marées, la Mouvance présidentielle dans la région des Lacs essaie de faire l`exception. A travers des actions sporadiques. Mais qui marquent difficilement de leurs empreintes les populations de la région. L`on se rappelle le 28 juin dernier, une sortie de la Mouvance présidentielle à l`occasion d`un meeting animé à Yamoussoukro, place Château d`eau, qui a drainé du monde. Mais depuis, plus rien. Plus d`activités, et du coup la Mouvance rejoint à sa manière les structures statutaires du parti. Plongeant ainsi le Fpi dans un silence inquiétant. " Bientôt nous allons investir le terrain ", a promis un haut responsable de cette Mouvance. Il n`y a pas longtemps. Parole d`Evangile. Dans tous les cas, rien ne présage une suite heureuse. A quelques jours de la grande mobilisation pour la victoire de Laurent Gbagbo. Avec cette situation qui perdure et s`enracine dans les comportements des responsables locaux du camp présidentiel, il faut craindre pour le score de Laurent Gbagbo dans la région des lacs.
Toussaint N`Gotta Correspondant régional
La nécessité de se mettre ensemble
En mettant aux yeux de notre lectorat, les failles du Front populaire ivoirien (Fpi), il ne s`agit pas pour nous de jeter l`opprobre sur les responsables locaux du camp présidentiel dans la région des Lacs. Il s`agit plutôt d`une invite à l`union sacrée autour de Laurent Gbagbo et du Fpi. Pour la victoire finale. Car, il est inadmissible que se réclamant partisans ou militants du Fpi, des têtes fortes du parti dans la région aussi vaste que celle des Lacs, travaillent en rang dispersé. Pour quel objectif ? S`interroge-t-on. La présidentielle est à quelques doigts de nous. Et malgré l`imminence de ce scrutin, ô combien important et historique pour la Côte d`Ivoire moderne, l`on se bat. Pour des questions de leadership. Le parti gagnerait à glaner du monde, en tout cas, ceux qui ont un cœur pour le Fpi, pour qu`au soir de la présidentielle, la victoire soit commune et collective. La région des Lacs doit prouver qu`elle a contribué au rayonnement du parti. Et l`histoire retiendra d`elle, qu`après la grave crise qu`a connue le pays, Yamoussoukro et ses départements ont gravé leur nom sur de belles pages, celles de la réélection du candidat du camp présidentiel, Laurent Gbagbo. Le seul personnage autour de qui les forces doivent être fédérées. A défaut, on aura clamer en vain notre amour et notre militantisme pour ce parti. Le Front populaire ivoirien (Fpi).
T. N`Gotta
Des directions départementales de campagne n`existent que de nom
Comme si cette plaie béante ne suffisait pas pour crier si haut sa douleur, le Fpi a décidé de mettre sur pied des directions départementales de campagne (Ddc). Des structures spécialisées pour les élections à venir. Mais à y voir de près, ces Ddc, en tous cas pour celles de la région des Lacs, n`existent que de nom. Et pourtant bien applaudies au tout début. Cette léthargie est-elle due au départ à la Maca de certaines têtes de la direction de campagne ? Cet argument ne saurait tenir. Pour longtemps. Les Ddc étant comme une administration, la continuité est permanente, même des affectations s`ensuivent. Toumodi de Zoungrana Placide mobilisait et donc faisait parler de lui, quand celui-ci a été contraint de se retrouver aujourd`hui, derrière les barreaux. Et après, il semble que tout est agonisant dans la cité des Agoutis. Que fait son intérimaire ? La vie du Fpi avec son beau siège à Toumodi inquiète. Comme elle inquiète d`ailleurs à Didiévi. Ou là-bas, une guéguerre entre la fédération et la direction de campagne bat son plein. De même qu`à Tiébissou, ou les activités politiques de cette structure sont peu palpables. Pis, à Yamoussoukro, le Fpi croule sous le poids des actions sporadiques. Si elles existent par le fait du hasard. Ce n`est pas la grande mobilisation dans la famille socialiste ivoirienne. Et les militants attachés au Fpi ne cessent de s`interroger sur la mobilisation et donc le résultat du suffrage pendant les élections. " On nous jugera le moment venu. Et après, ils seront les premiers à crier sur tous les toits que le Fpi a eu un mauvais résultat à Yamoussoukro ", a dit un directeur local de campagne (Dlc), non loin de Yamoussoukro. Ajoutant que le Ddc de Laurent Gbagbo à Yamoussoukro n`organise pas de séminaire de formation à leur intention. Comme le font certains de ses collègues dans leur localité. " Ici pas de séminaire. Tout est au point mort. Aucune séance de travail n`est faite avec nous. C`est le blanc qui existe entre la base et le sommet ", a-t-il dit. Tout pour dire que la région des Lacs fait peur. Dans la mobilisation. En dehors de quelques actions, elles aussi, sporadiques de la Mouvance présidentielle.
Quelques actions sporadiques des mouvements de soutien
Contre vents et marées, la Mouvance présidentielle dans la région des Lacs essaie de faire l`exception. A travers des actions sporadiques. Mais qui marquent difficilement de leurs empreintes les populations de la région. L`on se rappelle le 28 juin dernier, une sortie de la Mouvance présidentielle à l`occasion d`un meeting animé à Yamoussoukro, place Château d`eau, qui a drainé du monde. Mais depuis, plus rien. Plus d`activités, et du coup la Mouvance rejoint à sa manière les structures statutaires du parti. Plongeant ainsi le Fpi dans un silence inquiétant. " Bientôt nous allons investir le terrain ", a promis un haut responsable de cette Mouvance. Il n`y a pas longtemps. Parole d`Evangile. Dans tous les cas, rien ne présage une suite heureuse. A quelques jours de la grande mobilisation pour la victoire de Laurent Gbagbo. Avec cette situation qui perdure et s`enracine dans les comportements des responsables locaux du camp présidentiel, il faut craindre pour le score de Laurent Gbagbo dans la région des lacs.
Toussaint N`Gotta Correspondant régional
La nécessité de se mettre ensemble
En mettant aux yeux de notre lectorat, les failles du Front populaire ivoirien (Fpi), il ne s`agit pas pour nous de jeter l`opprobre sur les responsables locaux du camp présidentiel dans la région des Lacs. Il s`agit plutôt d`une invite à l`union sacrée autour de Laurent Gbagbo et du Fpi. Pour la victoire finale. Car, il est inadmissible que se réclamant partisans ou militants du Fpi, des têtes fortes du parti dans la région aussi vaste que celle des Lacs, travaillent en rang dispersé. Pour quel objectif ? S`interroge-t-on. La présidentielle est à quelques doigts de nous. Et malgré l`imminence de ce scrutin, ô combien important et historique pour la Côte d`Ivoire moderne, l`on se bat. Pour des questions de leadership. Le parti gagnerait à glaner du monde, en tout cas, ceux qui ont un cœur pour le Fpi, pour qu`au soir de la présidentielle, la victoire soit commune et collective. La région des Lacs doit prouver qu`elle a contribué au rayonnement du parti. Et l`histoire retiendra d`elle, qu`après la grave crise qu`a connue le pays, Yamoussoukro et ses départements ont gravé leur nom sur de belles pages, celles de la réélection du candidat du camp présidentiel, Laurent Gbagbo. Le seul personnage autour de qui les forces doivent être fédérées. A défaut, on aura clamer en vain notre amour et notre militantisme pour ce parti. Le Front populaire ivoirien (Fpi).
T. N`Gotta