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Politique Publié le mardi 15 septembre 2009 | Le Mandat

Menace sur l`élection du 29 novembre : Voici le mot d`ordre des parlements et agoras

Ce n'est plus un secret, le Fpi ne veut pas aller aux élections le 29 novembre prochain. Pour parvenir à cette fin, le parti cher à Laurent Gbagbo use de tous les moyens en commençant par ses instruments que sont agoras et parlements.

Laurent Koudou Gbagbo et ses affidés se mettent actuellement en ordre de bataille contre la date du 29 novembre retenue pour être celle du premier tour de l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire. Pendant que les adversaires de celui qui a accédé au trône national de la manière la plus calamiteuse du monde s'apprêtent pour en découdre avec lui dans une élection claire lui, s'active à éviter la compétition. Gbagbo a peut être raison, puisque la recette de perfidie, la démagogie et l'incohérence lui ont permis de réaliser l'exploit de réussir un seul mandat de 10ans alors que la loi fondamentale en prévoit cinq (5). L'homme veut demeurer dans sa logique et dans ses principes. Ainsi, pour rendre la date du 29 novembre intenable afin de fixer une autre pour 2010, un mot d'ordre a été rigoureusement lancé aux agoras et parlements. La mission a eux confiée par les patrons consiste pour les ''exécuteurs'', dès que la date du 29 novembre va s'averer impossible pour la présidentielle, ils devront immédiatement descendre dans les rues pour exiger le départ du président de la Cei, Beugré Mambé Robert. Pour qui connaît la rigueur du Président de la Commission Electorale Indépendante, il passe pour ne pas être un gage de succès pour Koudou fils. Pour cela, dans le camp présidentiel, il faut d'abord faire échouer la mandat de Mambé Robert, ensuite le rendre incapable de conduire à son terme le processus électoral, en dépit de colossaux moyens dont il est possesseur et enfin le démettre pour incompétence. Voici le vrai sens des multiples volte-face des frontistes. Ne soyons donc pas surpris de voir dans quelques jours, les parlements et agoras envahir les rues de nos cités pour exiger le départ de Mambé Robert de la tête de la structure en charge des élections dans notre pays. Autrement dit, Laurent Gbagbo veut avoir tous les arguments pour frauder aux élections avant d'accepter d'y aller.

Rodolphe Flaha
Rodolph.flaha@yahoo.fr
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