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Politique Publié le mercredi 16 septembre 2009 | Notre Voie

Après avoir tenté de contourner le croisement - La CEI revient à la raison

Le croisement ne sera plus contourné dans la confection de la liste électorale. Après des tentatives pour supprimer cette étape, la CEI est revenue à la raison. Tout est bien qui finit bien ! La polémique soulevée par la CEI dans sa volonté de supprimer le croisement dans le processus de traitement de la liste électorale a pris fin par un accord. Suite à la réunion tenue à l’initiative du Premier ministre et présidée par lui-même, la CEI est revenue à la raison. Elle a enfin convenu qu’il est important de respecter le chronogramme issu de l’accord de Ouagadougou et qui met le croisement au rang des priorités en vue de la transparence des élections générales. Et donc le croisement qui permettra d’extraire de la liste électorale, tous les fraudeurs aura bel et bien lieu.En effet, prétextant de ce qu’il fallait publier la liste électorale provisoire trois mois avant la date de la présidentielle prévue pour, le 29 novembre 2009, le président de la CEI avait estimé qu’il fallait surseoir au croisement de la liste issue de l’enrôlement avec les fichiers historiques. Ceci avait provoqué la colère du FPI qui, par la voix de son secrétaire national chargé des élections, le député Martin Sokouri Bohui avait mis en garde la CEI face aux risques que pourrait avoir une élection frauduleuse sur la paix sociale. Finalement tout est rentré dans l’ordre après l’intervention du Premier ministre Guillaume Soro. Et c’est tout à l’honneur du président Beugré Mambé et de son équipe. En fait, l’élection du 29 novembre prochain ne se présente pas comme une élection ordinaire. C’est une élection post-crise. Elle est la toute première après la guerre fratricide que le pays a connue et qui, selon ses auteurs, serait la conséquence de la «mauvaise organisation» de l’élection de 2000. Il va sans dire que cette élection devra permettre à la Côte d’Ivoire de tourner définitivement le dos à la guerre pour reprendre le chemin de son développement. Et tous les acteurs politiques sont unanimes là-dessus, étant donné que les mêmes causes produisent les mêmes effets. Mais pour qu’il en soit ainsi, il faut que les élections soient justes et transparentes de sorte que les résultats mettent tout le monde d’accord. Et le premier élément de la transparence, c’est une liste électorale propre, acceptée de tous. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle tous les candidats ne cessent d’appeler à la transparence des élections. Or le croisement permettra justement de nettoyer la liste électorale de toute souillure en la débarrassant des fraudeurs. Dès lors que tout le monde est d’avis qu’il faut des élections transparentes et justes, le croisement ne devrait poser de problème à personne. C’est le lieu de se demander à qui la CEI voulait plaire et quelle cause elle voulait servir en voulant supprimer le croisement ? C’est pourquoi le Premier ministre Guillaume Soro a eu le nez creux en affirmant que ce n’est pas le respect de la date de publication de la liste électorale provisoire qui est importante, mais la tenue de l’élection à la date du 29 novembre 2009.
Boga Sivori bogasivo@yahoo.fr
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