x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Politique Publié le jeudi 17 septembre 2009 | RFI

Côte d`Ivoire / Burkina Faso: Blaise Compaoré s`invite dans le débat sur le calendrier électoral

Pour sa première visite officielle en Côte d'Ivoire depuis l’élection de Laurent Gbagbo en l'an 2000, Blaise Compaoré s’est rendu hier à Mama, village natal du président ivoirien, dans le centre-ouest du pays. Facilitateur du dialogue inter-ivoirien, le président burkinabé s’est invité dans le débat sur la tenue de l’élection présidentielle prévue le 29 novembre prochain. Alors que le doute plane sur le respect de cette date, Blaise Compaoré estime à son tour que ce qui importe le plus c'est la réussite du scrutin, pour garantir la paix, et non le calendrier électoral.

Lentement mais sûrement. C’est le précepte de Blaise Compaoré pour l’organisation du scrutin présidentiel ivoirien. Mieux vaut prendre son temps que de bâcler cette élection. Quitte à reporter une fois encore la date du premier tour ? le président burkinabé se garde bien de le dire. Mais son avis semble sonner comme une onction à un nouveau possible report de cette échéance tant attendue.

Selon Blaise Compaoré il s’agit d’un processus « important pour l’avenir de nos deux pays ». Il faut donc « avancer sûrement vers l’objectif qui est l’organisation de l’élection présidentielle. » A l’unisson de son homologue Blaise Compaoré et de son Premier ministre, Guillaume Soro, le président ivoirien Laurent Gbagbo invoque l’avenir pour insister sur le soin avec lequel doivent être organisées les élections. « Il ne faut pas confondre l’avenir de la paix et le retard que l’on met dans l’organisation des élection. Ce sont deux choses différentes. Nous sommes en train de préparer les élections, comme on dit ici, ' tchoco tchoco, on va faire les élections’. »

« Tchoco-tchoco... », cela veut bien dire « dans tous les cas ». Mais cela ne veut pas dire quand. Or en Côte d’Ivoire comme ailleurs, personne n’aspire ouvertement à des élections bâclées. Dès lors, on peut se demander pourquoi Laurent Gbagbo insiste maintenant sur le soin à apporter au scrutin. A cela, le président ivoirien doit sans doute avoir une bonne raison.
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Politique

Toutes les vidéos Politique à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ