Les président ivoirien et burkinabé en visite mercredi à Mama, appelle à éviter la précipitation dans l`organisation du scrutin, prévu pour le 29 novembre.
Le président burkinabé, Blaise Compaoré, a rendu la monnaie de sa pièce à son homologue Laurent Gbagbo en se rendant dans le village, Mama, de ce dernier. C`était le mercredi, où le village natal du président ivoirien dans la sous-préfecture de Ouaragahio (Gagnoa) a été coloré de gaieté et de la diversité du peuple ivoiro-burkinabé mobilisé massivement. On se souvient que la même ambiance de joie et de fraternité avait prévalu à Ziniaré, village natal du président du Burkina Faso le 28 juillet 2008, à l`occasion de la visite du n°1 ivoirien. Voir, toucher et écouter les « frères et amis » présidents, voilà les raisons qui ont mobilisé les deux communautés. Qui, a chacune des occasions, ont appris davantage sur le renforcement de l`intégration entre Abidjan et Ouagadougou et la sortie de crise sur les bords de la lagune Ebrié. Ainsi, avant-hier, Blaise Compaoré a étanché la soif de ces derniers sur l`organisation de l`élection présidentielle. L`échange, maintes fois reportée, mérite, selon le président du Burkina, une organisation minutieuse. Au risque a-t-il prévenu, d`engager la Côte d`Ivoire dans une impasse. « Certes, on peut, çà et là, parler du rythme de progression de l`Accord ; mais, pour nous, il ne s`agit pas de bâcler un processus aussi important pour l`avenir de nos pays. Il s`agit pour nous, de nous assurer que nous allons progresser surement vers l`objectif principal qui est le scrutin présidentiel », a préconisé l`hôte. Les Ivoiriens sont « presque arrivés » au bout du tunnel, dont la traversée aura pris huit années consécutives à la recherche de compromis. Les acquis, l`Accord politique de Ouagadougou (Apo) et la paix, a exhorté Compaoré, ne doivent pas être bafoué au nom d`une urgence d`aller aux urnes. Il convient que les bénéficiaires soient « sûrs d`avoir la certitude qu`à partir de ce scrutin, nos deux pays auront des chances historiques de sceller à jamais cette amitié et cette fraternité ». Le facilitateur, ovationné pour ses conseils avisés, a rassuré de son ferme engagement à aider son « frère », Laurent, à sortir son pays de l`ornière. Même détermination chez le premier des Ivoiriens, qui avait surtout invité la délicatesse et la patience dans la gestion des résultats probants de l`Apo. « Maintenant, nous sommes en train de préparer les élections. C`est comme si tu viens en voiture d`Abidjan à Gagnoa. Tu as déjà dépassé Sikensi, N`Douci, Tiassalé, Hermankono, Divo, Lakota ; tu es au carrefour des Guébiés, et puis, on dit : il ne va pas vite. Il va aller vite comment ? Il est déjà arrivé à Gagnoa. Comme on dit ici : tchoco tchoco on va faire les élections ». C`est par cette image du chauffeur proche de sa destination, que l`enfant de Mama a rassuré sur la tenue de l`élection présidentielle. « Chers frères et sœurs, allez leur dire que la guerre est finie et qu`elle est véritablement finie. Soro est à Mama. Compaoré est à Mama. Moi j`étais à Ferké et à Ziniaré. Il ne faut pas confondre l`avenir de la paix et le retard qu`on met dans l`organisation des élections». A ces indicateurs de la paix qu`il a cités, Laurent Gbagbo a réaffirmé que « la paix est venue ». Notons que Blaise Compaoré a été fait chef Bété, il a reçu de ce peuple un chapeau melon et une serviette, attributs de l`autorité dans l`Ouest et le Sud-Ouest.
Bidi Ignace (Source : www.cotedivoirepr.ci)
Le président burkinabé, Blaise Compaoré, a rendu la monnaie de sa pièce à son homologue Laurent Gbagbo en se rendant dans le village, Mama, de ce dernier. C`était le mercredi, où le village natal du président ivoirien dans la sous-préfecture de Ouaragahio (Gagnoa) a été coloré de gaieté et de la diversité du peuple ivoiro-burkinabé mobilisé massivement. On se souvient que la même ambiance de joie et de fraternité avait prévalu à Ziniaré, village natal du président du Burkina Faso le 28 juillet 2008, à l`occasion de la visite du n°1 ivoirien. Voir, toucher et écouter les « frères et amis » présidents, voilà les raisons qui ont mobilisé les deux communautés. Qui, a chacune des occasions, ont appris davantage sur le renforcement de l`intégration entre Abidjan et Ouagadougou et la sortie de crise sur les bords de la lagune Ebrié. Ainsi, avant-hier, Blaise Compaoré a étanché la soif de ces derniers sur l`organisation de l`élection présidentielle. L`échange, maintes fois reportée, mérite, selon le président du Burkina, une organisation minutieuse. Au risque a-t-il prévenu, d`engager la Côte d`Ivoire dans une impasse. « Certes, on peut, çà et là, parler du rythme de progression de l`Accord ; mais, pour nous, il ne s`agit pas de bâcler un processus aussi important pour l`avenir de nos pays. Il s`agit pour nous, de nous assurer que nous allons progresser surement vers l`objectif principal qui est le scrutin présidentiel », a préconisé l`hôte. Les Ivoiriens sont « presque arrivés » au bout du tunnel, dont la traversée aura pris huit années consécutives à la recherche de compromis. Les acquis, l`Accord politique de Ouagadougou (Apo) et la paix, a exhorté Compaoré, ne doivent pas être bafoué au nom d`une urgence d`aller aux urnes. Il convient que les bénéficiaires soient « sûrs d`avoir la certitude qu`à partir de ce scrutin, nos deux pays auront des chances historiques de sceller à jamais cette amitié et cette fraternité ». Le facilitateur, ovationné pour ses conseils avisés, a rassuré de son ferme engagement à aider son « frère », Laurent, à sortir son pays de l`ornière. Même détermination chez le premier des Ivoiriens, qui avait surtout invité la délicatesse et la patience dans la gestion des résultats probants de l`Apo. « Maintenant, nous sommes en train de préparer les élections. C`est comme si tu viens en voiture d`Abidjan à Gagnoa. Tu as déjà dépassé Sikensi, N`Douci, Tiassalé, Hermankono, Divo, Lakota ; tu es au carrefour des Guébiés, et puis, on dit : il ne va pas vite. Il va aller vite comment ? Il est déjà arrivé à Gagnoa. Comme on dit ici : tchoco tchoco on va faire les élections ». C`est par cette image du chauffeur proche de sa destination, que l`enfant de Mama a rassuré sur la tenue de l`élection présidentielle. « Chers frères et sœurs, allez leur dire que la guerre est finie et qu`elle est véritablement finie. Soro est à Mama. Compaoré est à Mama. Moi j`étais à Ferké et à Ziniaré. Il ne faut pas confondre l`avenir de la paix et le retard qu`on met dans l`organisation des élections». A ces indicateurs de la paix qu`il a cités, Laurent Gbagbo a réaffirmé que « la paix est venue ». Notons que Blaise Compaoré a été fait chef Bété, il a reçu de ce peuple un chapeau melon et une serviette, attributs de l`autorité dans l`Ouest et le Sud-Ouest.
Bidi Ignace (Source : www.cotedivoirepr.ci)