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Politique Publié le lundi 21 septembre 2009 | Notre Voie

Election présidentielle du 29 novembre - Jacqueline Lohoues Oble annonce sa candidature

Ce qui se camouflait sous un teasing placardé sur des pancartes publicitaires à travers le tout Abidjan, est devenu une réalité depuis l’après-midi d’hier, dimanche 20 septembre 2009. “Je suis candidate à l’élection présidentielle”, a annoncé officiellement Jacqueline Lohoues Oble dans un tonnerre d’applaudissements de ses partisans dont Salimata Porquet qui ont pris d’assaut l’une des salles de cérémonie du Pullman Hôtel d’Abidjan. Dans une adresse qui se veut une déclaration solennelle de candidature, l’ex- ministre de la Justice sous la Primature d’Alassane Dramane Ouattara et ancien conseiller spécial de l’ex-Premier ministre, Charles Konan Banny, a souligné, concernant sa candidature, qu’elle ne propose pas une alternance politique mais une alternative. “Les partis politiques traditionnels impuissants n’ayant pas satisfait les attentes des Ivoiriens, il faut oser le changement par un nouveau contrat social. Il faut à notre pays, une nouvelle vision”,lance-t-elle. Jacqueline Oble estime être cette personnalité «neutre et au-dessus des partis politiques», capable d’apporter le changement à la Côte d’Ivoire. Pour l’ancienne doyenne de la Faculté de Droit de l’Université d’Abidjan, par ailleurs première femme, selon son curriculum vitae, agrégée de Droit privé en Afrique au sud du Sahara, elle possède la compétence requise et l’expérience nécessaire pour “donner de l’espoir aux Ivoiriens”. C’est au vu de cela que « ses amis », dira-t-elle sans les nommer, l’ont sollicitée pour être candidate à la future élection présidentielle.“Nous sommes aussi candidate parce que nous sommes prête”, a ajouté l’ancien haut cadre du RDR qu’un confrère présentait récemment comme «le poulain » de Charles Konan Banny. Vrai ou faux ? Mme Oble a précisé “qu’aujourd’hui (hier), c’est ma déclaration de candidature”. Avant d’affirmer que sa candidature est “un cri de révolte parce que la Côte d’Ivoire est ingouvernable depuis le décès du vieux Houphouët-Boigny. L’Etat est affaibli et le pays a tourné le dos à la croissance”. La part de la Côte d’Ivoire dans l’UEMOA est passée, au dire de Jacqueline Lohoues Oble, de 39% à 32%. “Le taux de chômage est de 40% de la population active, 24% des Ivoiriens manquent d’eau potable, le taux de prévalence du sida est de 4,5% et l’espérance de vie a chuté de 56 ans à 43 ans”, poursuit-elle. L’ex-présidente du Réseau des femmes africaines, ministres et parlementaires-section Côte d’Ivoire (REFAMP-CI) estime qu’en tant que femme connaissant les douleurs de l’enfantement et la joie de la naissance du bébé, elle mesure l’importance des moments de souffrance que traverse la Côte d’Ivoire et peut aisément permettre au pays de renaître à la vie. Pour cela, Jacqueline Oble dit posséder un programme de gouvernement et un projet de société qu’elle a décliné en plusieurs points. Dont, l’instauration d’un Etat fort et respecté ; la sécurisation des biens et des personnes ; la transformation du système éducatif. Elle propose aussi la santé publique et le bien-être des populations ; l’incitation au plein emploi ; le dialogue avec les jeunes ; la promotion de l’égalité des sexes et l’indépendance économique des femmes ; l’approfondissement de la démocratie et de la bonne gouvernance. Jacqueline Lohoues Oble, qui n’a pas encore déboursé les 20 millions de fcfa de caution pour sa candidature auprès du Trésor public, dit qu’elle compte sur “l’élan citoyen des hommes et femmes qui croient en elle”.

Didier Depry didierdepri@yahoo.fr
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