L'élection présidentielle aura-t-elle lieu à la date du 29 novembre 2009 ? Rien n'est moins sûr. Les présidents du Pdci, Henri Konan Bédié et du Rdr, Alassane Dramane Ouattara, eux, font de cette date une question de vie et de mort. Les dessous d'une frilosité qui ne dit pas son nom.
Pas question de reporter l'élection présidentielle prévue pour se tenir le 29 novembre 2009. Cela semble être le leitmotiv des présidents Henri Konan Bédié et Alassane Dramane Ouattara, respectivement présidents du Pdci-Rda et du Rdr, candidats déclarés à ladite élection. Ils ont déjà investi le terrain et ne manquent aucune occasion de le répéter, passant au passage la pommade au Front populaire ivoirien, parti qui a porté Laurent Gbagbo au pouvoir. A priori, cette volonté d'arriver au plus tôt à la joute électorale est à saluer. Pour la simple raison que l'élection présidentielle, même si elle ne constitue pas une potion magique au règlement de la crise, elle aura au moins le mérite de mettre fin au gouvernement hybride dont s'accommode mal le pays depuis les Accords de Linas-Marcoussis. Aussi, elle (élection présidentielle) mettra fin au débat de chiffonnier sur la légitimité du pouvoir en place si il venait à être reconduit. Mais surtout, elle apportera, à coup sûr, une bouffée d'oxygène à une économie exsangue, un chômage grandissant et mettra fin au règne de la piétaille dans les zones Centre Nord et Ouest. C'est en cela que l'empressement de Bédié et Ouattara à aller aux élections ne souffre d'aucune suspicion. Mais si on gratte le vernis à fond, on se rend bien compte que les deux sérieux adversaires de Laurent Gbagbo sont préoccupés par d'autres motivations qui n'ont rien à voir avec les raisons avancées plus haut. Qui plus est, tous les sondages réalisés par des Instituts sérieux donnent Laurent Gbagbo vainqueur de la présidentielle à venir. Et comme il est douloureux de voir des leaders qui jouent là leurs carrières politiques aller en victimes résignées à une telle compétition, on imagine aisément que Bédié et Ouattara veulent vite sortir du gouffre financier. En clair, le financement des partis politiques par l'Etat ne suffira pas à tenir longtemps les tournées politiques, surtout quand on sait que les caisses se sont asséchées et que les militants, du fait de la crise, cotisent moins, Bédié et Ouattara craignent une asphyxie économique qui les mettrait mal à l'aise vis-à-vis de leurs " suiveurs ", eux qui sont nés la cuillère en or dans la bouche, et perçus par leurs affidés comme trônant sur un empire financier. Autre raison spécifique au sphinx de Daoukro, ses ennuis de santé. En effet, ce n'est un secret pour personne, le candidat du Pdci-Rda, a une santé fragile, compte tenu de ses 75 ans révolus. Récemment, il aurait eu droit à un massage cardiaque, suite à une crise piquée dans l'avion qui le conduisait à Paris, à l'occasion de la remise du Prix Félix Houphouët-Boigny, au Président brésilien Lula. Repousser la date de la présidentielle, jugée par le concerné comme " son dernier combat ", c'est ouvrir la voie à une incertitude. Une autre crise pourrait pousser les militants du Pdci, à changer de candidat, plus vigoureux que N'Zuéba. Enfin, la troisième raison de leur empressement, à en croire un barbouze français, serait liée à une conspiration. Il estime que les deux leaders du Rhdp sont poussés dans le dos par la France pour créer une situation insurrectionnelle au lendemain des élections qu'ils savent perdues d'avance. Ce qui ferait intervenir la tristement célèbre Licorne pour faire le " nettoyage " dont parlait récemment Sarkozy.
Tché Bi Tché
zanbi05641405@yahoo.fr
Pas question de reporter l'élection présidentielle prévue pour se tenir le 29 novembre 2009. Cela semble être le leitmotiv des présidents Henri Konan Bédié et Alassane Dramane Ouattara, respectivement présidents du Pdci-Rda et du Rdr, candidats déclarés à ladite élection. Ils ont déjà investi le terrain et ne manquent aucune occasion de le répéter, passant au passage la pommade au Front populaire ivoirien, parti qui a porté Laurent Gbagbo au pouvoir. A priori, cette volonté d'arriver au plus tôt à la joute électorale est à saluer. Pour la simple raison que l'élection présidentielle, même si elle ne constitue pas une potion magique au règlement de la crise, elle aura au moins le mérite de mettre fin au gouvernement hybride dont s'accommode mal le pays depuis les Accords de Linas-Marcoussis. Aussi, elle (élection présidentielle) mettra fin au débat de chiffonnier sur la légitimité du pouvoir en place si il venait à être reconduit. Mais surtout, elle apportera, à coup sûr, une bouffée d'oxygène à une économie exsangue, un chômage grandissant et mettra fin au règne de la piétaille dans les zones Centre Nord et Ouest. C'est en cela que l'empressement de Bédié et Ouattara à aller aux élections ne souffre d'aucune suspicion. Mais si on gratte le vernis à fond, on se rend bien compte que les deux sérieux adversaires de Laurent Gbagbo sont préoccupés par d'autres motivations qui n'ont rien à voir avec les raisons avancées plus haut. Qui plus est, tous les sondages réalisés par des Instituts sérieux donnent Laurent Gbagbo vainqueur de la présidentielle à venir. Et comme il est douloureux de voir des leaders qui jouent là leurs carrières politiques aller en victimes résignées à une telle compétition, on imagine aisément que Bédié et Ouattara veulent vite sortir du gouffre financier. En clair, le financement des partis politiques par l'Etat ne suffira pas à tenir longtemps les tournées politiques, surtout quand on sait que les caisses se sont asséchées et que les militants, du fait de la crise, cotisent moins, Bédié et Ouattara craignent une asphyxie économique qui les mettrait mal à l'aise vis-à-vis de leurs " suiveurs ", eux qui sont nés la cuillère en or dans la bouche, et perçus par leurs affidés comme trônant sur un empire financier. Autre raison spécifique au sphinx de Daoukro, ses ennuis de santé. En effet, ce n'est un secret pour personne, le candidat du Pdci-Rda, a une santé fragile, compte tenu de ses 75 ans révolus. Récemment, il aurait eu droit à un massage cardiaque, suite à une crise piquée dans l'avion qui le conduisait à Paris, à l'occasion de la remise du Prix Félix Houphouët-Boigny, au Président brésilien Lula. Repousser la date de la présidentielle, jugée par le concerné comme " son dernier combat ", c'est ouvrir la voie à une incertitude. Une autre crise pourrait pousser les militants du Pdci, à changer de candidat, plus vigoureux que N'Zuéba. Enfin, la troisième raison de leur empressement, à en croire un barbouze français, serait liée à une conspiration. Il estime que les deux leaders du Rhdp sont poussés dans le dos par la France pour créer une situation insurrectionnelle au lendemain des élections qu'ils savent perdues d'avance. Ce qui ferait intervenir la tristement célèbre Licorne pour faire le " nettoyage " dont parlait récemment Sarkozy.
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