Election présidentielle : Après avoir payé sa caution hier Gnamien Konan dépose sa candidature ce matin

Après l’étape de la déclaration de candidature, le président de l’UPCI, le colonel major Gnamien Konan a démontré le Mardi 22 Septembre 2009, son intention réelle de vouloir briguer la magistrature suprême de la Côte d’Ivoire. Il a payé sa caution de vingt millions de FCFA au Trésor public hier, dont sept millions issus des cotisations des cadres et militants. Ce matin, il procèdera au dépôt de sa candidature à la Commission Electorale Indépendante en présence de milliers de militants de son parti qui veulent être des témoins oculaires de cet acte historique. C’est le colonel Kpangni Moro qui s’est chargé de remettre ce fonds au candidat de l’UPCI. ‘’Nous avons offert cette somme au président Gnamien Konan pour montrer qu’il n’est pas seul et aussi lui apporter notre soutien et lui témoigner notre solidarité. Le dépôt de candidature du colonel major sera une étape historique qui viendra concrétiser l’acte de sa candidature. Qui est considérée comme une offre publique de service. Lorsque nous serons au pouvoir, notre candidat travaillera avec les Ivoiriens. C’est une façon de dire que notre candidat n’est pas seul’’, a expliqué le colonel Kpangni. Dans sa réponse, le président de l’UPCI a remercié ses militants qui ont toujours fait, selon lui, preuve de solidarité à son égard. Aussi, a-t-il profité de cette occasion pour une fois encore dénoncer la candidature à plusieurs vitesses et le cautionnement de 20 millions qu’il considère comme étant un acte anti démocratique. ‘’Si j’étais le père de la Constitution actuelle, j’aurais proposé un parrainage de 100 000 électeurs en lieu et place du cautionnement de 20 millions. Et comme l’actuel Chef d’Etat dit qu’il est l’enfant des élections, ça m’étonnerait que des candidats soient éliminés de la course’’, a conclu l’ex-directeur général des Douanes qui a entamé depuis quelques jours une tournée de sensibilisation et de mobilisation de ses militants dans les communes de la ville d’Abidjan.

Dosso Villard