«Le mot facilitation doit être clarifié. L`Onuci n`est pas un juge qui vient donner la décision finale. C`est le Conseil constitutionnel. L`Onuci est un observateur avisé qui doit fournir les éléments de réponse adéquats pour qu`il n`y ait pas de contestation ». Ces propos sont de Paul Yao N`Dré, président du Conseil constitutionnel depuis le 8 août. L`«ami de Laurent Gbagbo» se prononçait sur le rôle de l`Organisation onusienne dans l`observation de l`élection présidentielle. C’était hier au sortir d’une audience chez le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d`Ivoire, YJ Choi. Yao N`Dré a confié que cette rencontre visait à « lancer les bases du renforcement d`une collaboration dans le sens du retour définitif de la paix en Côte d`Ivoire et sceller un véritable partenariat pour la certification des élections ». Toutefois, il a tenu à préciser que cela doit se faire dans le respect des prérogatives de chaque partie. « Le Conseil constitutionnel a son rôle à jouer et l`Onuci a son rôle à jouer. C`est l`apport de tout un chacun pour que la Côte d`Ivoire retrouve la sérénité », a-t-il clarifié. Le président du Conseil constitutionnel a soutenu que tout se passe dans la mesure où l`Onuci et son organisation sont « en phase ». Le chef de l`Onuci, a réitéré sa détermination à coopérer avec le Conseil constitutionnel en vue d`avoir des élections transparentes tout en rassurant qu`il ne sera pas admis de contestation non démocratique du scrutin.
BKI
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