Le porte-parole de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire a estimé hier que son institution vise le même objectif que le Conseil constitutionnel face au processus électoral.
«L`Onuci n`est pas un juge qui vient donner la décision finale. C`est le Conseil constitutionnel. L`Onuci est un observateur avisé qui doit fournir les éléments de réponse adéquats pour qu`il n`y ait pas de contestation». Par ces propos qu'il a tenus mardi 22 septembre au sortir d'une audience chez M. YJ Choi, représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour la Côte d'Ivoire, Paul Yao N'Dré (nouveau président du Conseil constitutionnel), avait relégué la mission onusienne à un rôle de seconde zone dans la certification du processus électoral en cours. Hier, en marge de son point de presse hebdomadaire, nous avons recueilli le commentaire du porte-parole de l'Opération de l'Onu à Abidjan, Hamadoun Touré sur ce discours. «Nous voulons avoir des relations de partenariat avec le Conseil constitutionnel pour nous assurer que les résultats légitimes seront les résultats qui sortiront des urnes. Dans ce cadre, nous travaillons pour le même objectif. Nous n'entrons pas dans la question de savoir qui a la primauté sur quoi. L'important pour nous, c'est que les résultats soient les vrais résultats sortis des urnes», a-t-il affirmé. Selon lui, le souhait de l'Onu est de faire en sorte «qu'il n'y ait pas de contestations illégale, non démocratique et illégitime du choix des électeurs ivoiriens au soir du 29 novembre». «C'est sur cette lancée que le représentant spécial (Ndlr, M. Choi) qui est également le certificateur compte fonder son action et poursuivre ses relations avec toutes les institutions, parmi lesquelles le Conseil constitutionnel, qui est le juge des élections», a-t-il ajouté. Dans sa déclaration de ce mardi sur le processus ivoirien, le Conseil de sécurité de l'Onu a souhaité que, malgré les retards enregistrés, les élections se tiennent vaille que vaille le 29 novembre tout en évoquant l'autre impératif qu'est la nécessité de produire une liste électorale fiable pour un scrutin crédible. «Finalement, lequel de ces deux impératifs devrait être la priorité ?», s'interrogent certains observateurs. «La priorité, c'est le chronogramme que les autorités ivoiriennes ont elles-mêmes établi et qui comprend toutes les étapes devant mener à l'élection présidentielle», a répondu Hamadoun Touré. Il relève que «les élections sont le clou d'un exercice dont toutes les étapes sont importantes». Pour lui, il ne faut pas hiérarchiser les priorités. «Il faut faire tout ce qu'il y a à faire au bon moment. C'est ainsi qu'on évite les retards pour arriver à la finalité qui est l'élection présidentielle du 29 novembre. C'est cela le sens de l'intervention du Conseil de sécurité», a-t-il soutenu. L'Onuci, a-t-il poursuivi, fait tout ce qui est en son pouvoir pour que les Ivoiriens continuent de travailler dans les meilleures conditions possibles. «Sur le plan logistique et technique, notre appui est là. Sur le plan financier, à travers la mobilisation de la communauté internationale, notre appui, plus connu sous le nom de panier de fonds est aussi là. C'est ce qu'il faut retenir», a recommandé le collaborateur de Y.J. Choi.
Djama Stanislas
«L`Onuci n`est pas un juge qui vient donner la décision finale. C`est le Conseil constitutionnel. L`Onuci est un observateur avisé qui doit fournir les éléments de réponse adéquats pour qu`il n`y ait pas de contestation». Par ces propos qu'il a tenus mardi 22 septembre au sortir d'une audience chez M. YJ Choi, représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour la Côte d'Ivoire, Paul Yao N'Dré (nouveau président du Conseil constitutionnel), avait relégué la mission onusienne à un rôle de seconde zone dans la certification du processus électoral en cours. Hier, en marge de son point de presse hebdomadaire, nous avons recueilli le commentaire du porte-parole de l'Opération de l'Onu à Abidjan, Hamadoun Touré sur ce discours. «Nous voulons avoir des relations de partenariat avec le Conseil constitutionnel pour nous assurer que les résultats légitimes seront les résultats qui sortiront des urnes. Dans ce cadre, nous travaillons pour le même objectif. Nous n'entrons pas dans la question de savoir qui a la primauté sur quoi. L'important pour nous, c'est que les résultats soient les vrais résultats sortis des urnes», a-t-il affirmé. Selon lui, le souhait de l'Onu est de faire en sorte «qu'il n'y ait pas de contestations illégale, non démocratique et illégitime du choix des électeurs ivoiriens au soir du 29 novembre». «C'est sur cette lancée que le représentant spécial (Ndlr, M. Choi) qui est également le certificateur compte fonder son action et poursuivre ses relations avec toutes les institutions, parmi lesquelles le Conseil constitutionnel, qui est le juge des élections», a-t-il ajouté. Dans sa déclaration de ce mardi sur le processus ivoirien, le Conseil de sécurité de l'Onu a souhaité que, malgré les retards enregistrés, les élections se tiennent vaille que vaille le 29 novembre tout en évoquant l'autre impératif qu'est la nécessité de produire une liste électorale fiable pour un scrutin crédible. «Finalement, lequel de ces deux impératifs devrait être la priorité ?», s'interrogent certains observateurs. «La priorité, c'est le chronogramme que les autorités ivoiriennes ont elles-mêmes établi et qui comprend toutes les étapes devant mener à l'élection présidentielle», a répondu Hamadoun Touré. Il relève que «les élections sont le clou d'un exercice dont toutes les étapes sont importantes». Pour lui, il ne faut pas hiérarchiser les priorités. «Il faut faire tout ce qu'il y a à faire au bon moment. C'est ainsi qu'on évite les retards pour arriver à la finalité qui est l'élection présidentielle du 29 novembre. C'est cela le sens de l'intervention du Conseil de sécurité», a-t-il soutenu. L'Onuci, a-t-il poursuivi, fait tout ce qui est en son pouvoir pour que les Ivoiriens continuent de travailler dans les meilleures conditions possibles. «Sur le plan logistique et technique, notre appui est là. Sur le plan financier, à travers la mobilisation de la communauté internationale, notre appui, plus connu sous le nom de panier de fonds est aussi là. C'est ce qu'il faut retenir», a recommandé le collaborateur de Y.J. Choi.
Djama Stanislas