Le président de la République a requis l'attention des observateurs du processus de sortie de crise, à l'occasion de la réception de la liste électorale provisoire. Elle indique 6.384.816 individus enrôlés dont 2.678.069 croisés positivement avec la liste de 2000 et 2.752 181 cas à clarifier.
La liste électorale provisoire a été remise hier au chef de l'Etat par le Premier ministre, qui l'avait reçue des mains du président de la Commission électorale indépendante (Cei). La remise solennelle s'est faite à la ''salle des pas perdus'' du Palais présidentiel, devant témoin. Entre autres présidents d'institutions présents : le Pr Mamadou Koulibaly (Assemblée nationale), Paul Yao N'Dré (Conseil constitutionnel), Robert Beugré Mambé (Cei), le général Youssouf Bakayoko (Mediature). Le directeur général de l'Institut national de la statistique (Ins), le Pr. Mathieu Meleu, celui de la Commission nationale de supervision de l'identification (Cnsi), Yua Koffi, et Benjamin Djobo Esso de l'Office national de l'identification (Oni) étaient aux côtés des membres du gouvernement et de l'état-major des Forces de défense et de sécurité (Fds). Etaient également à ce rendez-vous solennel, Bouréima Badini au nom du président du Faso, Blaise Compaoré Facilitateur dans l'accord politique de Ouagadougou et Abou Moussa, au non du représentant spécial du secrétaire général de l'Onu. Le groupe français Sagem Security qui a réalisé le dit document électoral, était représenté par Mohamed Sidi Kagnassi (directeur Côte d'Ivoire) et Charlane Olivier, directeur Afrique. Le président de la République a justifié la grandiose cérémonie, après réception de la liste, affichant 6.384.816 personnes enrôlées, du 15 septembre 2008 au 30 juin. « Nous avons fait cette cérémonie pour recevoir ce coffret pour montrer à tout le monde que nous (les Ivoiriens) avançons. Et qu'en Côte d'Ivoire, il n'y a pas de pessimisme », a-t-il dit. Puis d'exprimer sa satisfaction sur la qualité de la collaboration des concepteurs (Sagem et Ins) de la base de données. Impression par un cas suspect « singulier » relevé par Sagem notamment, le chef de l'Etat a réalisé qu' « ils ont bien travaillé ». Lui qui « doutait » du succès de Sagem et de l'Ins les a vivement félicités, disant qu'il est « fier de leur travail». Le chef de l'Etat a souhaité que les Ivoiriens ne mettent pas les éloges avant les faits de violence, au risque d'entraver la marche de la Côte d'Ivoire sur « la ligne droite » qui la mène vers les élections. C'est donc pourquoi, il a invité les différents acteurs techniques et le chef du gouvernement à une concertation hier même. Objectif du huis clos : « relire les actes » ou l'APO dont la « révision » permet, a-t-il dit, à la Côte d'Ivoire d'avancer sur la ligne droite menant aux élections. « Il faut qu'on avance, il faut que l'élection présidentielle ait lieu au moins en 2009 ; il faut qu'on avance. Et que l'élection présidentielle ait lieu. On peut le faire, on doit le faire et on va le faire », a-t-il réitéré, optimiste. Le sentiment est partagé par le président de la Cei qui fustige toute suspicion contre les 2.752.151 d'individus dits «introuvables», «suspects» ou qualifiés « fraudeurs » par des différentes opinions. Ces individus selon Charlane Olivier «n'ont pu être croisés avec le fichier Fusion ivoirien». Mathieu Meleu a confirmé les dires de ses collaborateurs selon lesquels la liste électorale provisoire a été « certifiée » par Sagem et l'Ins.
Bidi Ignace
La liste électorale provisoire a été remise hier au chef de l'Etat par le Premier ministre, qui l'avait reçue des mains du président de la Commission électorale indépendante (Cei). La remise solennelle s'est faite à la ''salle des pas perdus'' du Palais présidentiel, devant témoin. Entre autres présidents d'institutions présents : le Pr Mamadou Koulibaly (Assemblée nationale), Paul Yao N'Dré (Conseil constitutionnel), Robert Beugré Mambé (Cei), le général Youssouf Bakayoko (Mediature). Le directeur général de l'Institut national de la statistique (Ins), le Pr. Mathieu Meleu, celui de la Commission nationale de supervision de l'identification (Cnsi), Yua Koffi, et Benjamin Djobo Esso de l'Office national de l'identification (Oni) étaient aux côtés des membres du gouvernement et de l'état-major des Forces de défense et de sécurité (Fds). Etaient également à ce rendez-vous solennel, Bouréima Badini au nom du président du Faso, Blaise Compaoré Facilitateur dans l'accord politique de Ouagadougou et Abou Moussa, au non du représentant spécial du secrétaire général de l'Onu. Le groupe français Sagem Security qui a réalisé le dit document électoral, était représenté par Mohamed Sidi Kagnassi (directeur Côte d'Ivoire) et Charlane Olivier, directeur Afrique. Le président de la République a justifié la grandiose cérémonie, après réception de la liste, affichant 6.384.816 personnes enrôlées, du 15 septembre 2008 au 30 juin. « Nous avons fait cette cérémonie pour recevoir ce coffret pour montrer à tout le monde que nous (les Ivoiriens) avançons. Et qu'en Côte d'Ivoire, il n'y a pas de pessimisme », a-t-il dit. Puis d'exprimer sa satisfaction sur la qualité de la collaboration des concepteurs (Sagem et Ins) de la base de données. Impression par un cas suspect « singulier » relevé par Sagem notamment, le chef de l'Etat a réalisé qu' « ils ont bien travaillé ». Lui qui « doutait » du succès de Sagem et de l'Ins les a vivement félicités, disant qu'il est « fier de leur travail». Le chef de l'Etat a souhaité que les Ivoiriens ne mettent pas les éloges avant les faits de violence, au risque d'entraver la marche de la Côte d'Ivoire sur « la ligne droite » qui la mène vers les élections. C'est donc pourquoi, il a invité les différents acteurs techniques et le chef du gouvernement à une concertation hier même. Objectif du huis clos : « relire les actes » ou l'APO dont la « révision » permet, a-t-il dit, à la Côte d'Ivoire d'avancer sur la ligne droite menant aux élections. « Il faut qu'on avance, il faut que l'élection présidentielle ait lieu au moins en 2009 ; il faut qu'on avance. Et que l'élection présidentielle ait lieu. On peut le faire, on doit le faire et on va le faire », a-t-il réitéré, optimiste. Le sentiment est partagé par le président de la Cei qui fustige toute suspicion contre les 2.752.151 d'individus dits «introuvables», «suspects» ou qualifiés « fraudeurs » par des différentes opinions. Ces individus selon Charlane Olivier «n'ont pu être croisés avec le fichier Fusion ivoirien». Mathieu Meleu a confirmé les dires de ses collaborateurs selon lesquels la liste électorale provisoire a été « certifiée » par Sagem et l'Ins.
Bidi Ignace
