ABIDJAN - Le Premier ministre ivoirien Guillaume Soro a appelé vendredi à ne pas "escamoter le travail sur la liste électorale" sous "la pression du temps", alors que des difficultés imprévues font planer la menace d'un nouveau report du scrutin présidentiel prévu le 29 novembre.
"Si nous sommes d'accord (pour dire) qu'il faut tenir la date du 29 novembre 2009, nous disons aussi qu'il ne faut pas que la contrainte et la pression du temps nous amènent à escamoter le travail sur la liste électorale", a-t-il dit lors d'une réunion avec des organisations de la société civile.
Sur près de 6,4 millions de personnes recensées, plus de 2,7 millions posent problème car elles n'ont été retrouvées sur aucun "fichier historique", et pour l'heure rien ne garantit donc leur nationalité, selon les chiffres officiels annoncés en début de semaine, qui ont surpris et déchaîné les passions dans la presse.
Cela "ne veut pas dire que ce sont des fraudeurs", a averti M. Soro, assurant que "ceux qui ont le droit d'être sur la liste le seront".
Le processus de paix "ne peut pas être mis en place pour consacrer l'exclusion de quiconque", a-t-il insisté.
"Je peux (comprendre) que vous soyez inquiets du retard que toutes ces opérations complexes pourraient prendre. C'est vrai, il peut y avoir du retard d'une semaine, deux semaines, peut-être un mois, je n'en sais rien", a-t-il convenu.
Mais "on peut s'interroger" sur l'importance d'un tel retard alors qu'il s'agit de régler "non seulement la question de l'élection mais la question de l'identité en Côte d'Ivoire, la question de la nationalité", a-t-il fait valoir.
Ces problèmes sont au coeur de la crise que connaît la Côte d'Ivoire, coupée en deux depuis le coup d'Etat tenté en 2002 par l'ex-rébellion dirigée par M. Soro. L'élection censée permettre de clore cette crise a été sans cesse reportée depuis 2005.
"Si tout est réuni" pour que l'élection se tienne le 29 novembre, "on fera le 29 novembre. Mais s'il y a des difficultés on saura vous expliquer d'où elles viennent", a déclaré le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Robert Beugré Mambé.
Lors du conseil des ministres de jeudi, le président Laurent Gbagbo "a souhaité que dans tous les cas l'élection présidentielle (...) puisse se tenir avant la fin de l'année", selon un communiqué lu vendredi à la télévision publique.
La date de publication de la liste provisoire à travers le pays, initialement prévue fin août, n'a pas été communiquée. Selon un décret, elle doit être affichée "30 jours au plus tard" avant l'élection.
"Si nous sommes d'accord (pour dire) qu'il faut tenir la date du 29 novembre 2009, nous disons aussi qu'il ne faut pas que la contrainte et la pression du temps nous amènent à escamoter le travail sur la liste électorale", a-t-il dit lors d'une réunion avec des organisations de la société civile.
Sur près de 6,4 millions de personnes recensées, plus de 2,7 millions posent problème car elles n'ont été retrouvées sur aucun "fichier historique", et pour l'heure rien ne garantit donc leur nationalité, selon les chiffres officiels annoncés en début de semaine, qui ont surpris et déchaîné les passions dans la presse.
Cela "ne veut pas dire que ce sont des fraudeurs", a averti M. Soro, assurant que "ceux qui ont le droit d'être sur la liste le seront".
Le processus de paix "ne peut pas être mis en place pour consacrer l'exclusion de quiconque", a-t-il insisté.
"Je peux (comprendre) que vous soyez inquiets du retard que toutes ces opérations complexes pourraient prendre. C'est vrai, il peut y avoir du retard d'une semaine, deux semaines, peut-être un mois, je n'en sais rien", a-t-il convenu.
Mais "on peut s'interroger" sur l'importance d'un tel retard alors qu'il s'agit de régler "non seulement la question de l'élection mais la question de l'identité en Côte d'Ivoire, la question de la nationalité", a-t-il fait valoir.
Ces problèmes sont au coeur de la crise que connaît la Côte d'Ivoire, coupée en deux depuis le coup d'Etat tenté en 2002 par l'ex-rébellion dirigée par M. Soro. L'élection censée permettre de clore cette crise a été sans cesse reportée depuis 2005.
"Si tout est réuni" pour que l'élection se tienne le 29 novembre, "on fera le 29 novembre. Mais s'il y a des difficultés on saura vous expliquer d'où elles viennent", a déclaré le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Robert Beugré Mambé.
Lors du conseil des ministres de jeudi, le président Laurent Gbagbo "a souhaité que dans tous les cas l'élection présidentielle (...) puisse se tenir avant la fin de l'année", selon un communiqué lu vendredi à la télévision publique.
La date de publication de la liste provisoire à travers le pays, initialement prévue fin août, n'a pas été communiquée. Selon un décret, elle doit être affichée "30 jours au plus tard" avant l'élection.