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Politique Publié le mercredi 14 octobre 2009 | L’intelligent d’Abidjan

Paul Yao N’Dré, à propos de la date des élections - “Il y a un certain nombre de problèmes à résoudre d’abord”

Une délégation du Conseil Constitutionnel conduite par son président Paul Yao N’Dré a échangé le mardi 13 Octobre 2009 avec le président du FPI le Premier ministre Pascal Affi N’Guessan, le colonel major Gnamien Konan et le ministre de la Justice garde des sceaux Koné Mamadou.

Pour le Pr. Paul Yao N’Dré, cette visite s’inscrit dans le cadre des objectifs qu’il s’est fixés lors de sa prestation de serment. ‘’Lors de la prestation de serment du président du Conseil Constitutionnel et des nouveaux conseillers, ensemble nous avons décidé de rendre visite à tout le monde et faire en sorte que le Conseil Constitutionnel soit introduit dans tous les foyers au-delà des institutions publiques comme privées. C’est au tour des partis politiques de nous recevoir. Nous avions eu à échanger avec le PDCI-RDA et ce matin avec le FPI ensuite avec l’UPCI, pour leur présenter la nouvelle configuration du Conseil Constitutionnel. Cette visite a trois significations. Il s’agit d’une visite de fraternité et d’amitié. Il s’agit aussi de proposer notre collaboration et mettre ensemble les moyens dont nous disposons pour permettre d’atteindre l’objectif final qui est la paix. Sans la paix, on ne peut pas travailler sereinement pour atteindre le développement durable’’, a-t-il déclaré. S’agissant des problèmes liés à l’organisation des élections à la date du 29 Novembre 2009, le Pr. Paul Yao N’Dré a reconnu que beaucoup de préoccupations ont été exprimées. ’’Celles qui tiennent à l’expression des compétences du Conseil Constitutionnel, ont pu trouver quelques réponses. Les autres, nous les avons renvoyées au gouvernement, aux personnes ou aux institutions compétentes. Mais n’empêche que nous avons discuté à bâtons rompus. Pour ce qui est de la date des élections, il y a un certain nombre de problèmes à résoudre. Notamment la liste des 2.752.000 personnes qui, jusque-là, n’ont pu être identifiées en tant qu’Ivoiriens. Il faut résoudre ce problème afin qu’au soir du 29 Novembre, le vaincu vienne publiquement féliciter le vainqueur afin que la Côte d’Ivoire se mette définitivement au travail’’, a-t-il conclu.

Dosso Villard
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