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Politique Publié le mercredi 14 octobre 2009 | Nord-Sud

Vers un règlement politique

S'achemine-t-on vers un règlement politique du cas des 2.752.181 inscriptions à problème sur la liste électorale provisoire ? Il est permis de le croire si l'on se réfère à l'analyse faite récemment par Meleu Mathieu, Directeur général de l'Institut national de la statistique (Ins), un des opérateurs impliqués dans le processus électoral. Dans un entretien accordé au quotidien progouvernemental, Fraternité Matin, le patron de l'Ins ne s'est en effet pas fait prier pour déclarer « qu'il faudra certainement aller vers des traitements de type administratif ou bien politique. Le traitement politique revient par exemple à dire que nous avons fait tout ce que nous pouvons. Si tous ceux qui veulent aller aux élections sont d'accord, peut-être que la solution sera trouvée. Le disant, le technicien ne balaie pas du revers de la main les propositions faites aussi bien par le gouvernement ivoirien que par l'Onuci. « Il faut laisser les techniciens faire leur travail. Notre attitude, c'est de faire confiance aux techniciens qui ont déjà fait le travail dont nous parlons actuellement, les laisser trouver les solutions adéquates au lieu de faire des suppositions, des hypothèses, des commentaires qui plus alourdissent l'environnement, qu'ils n'aident à trouver des solutions », avait préconisé Hamadoun Touré, porte-parole de l'institution onusienne en Côte d'Ivoire, lors de son point de presse du jeudi 8 octobre 2009. C'est dans la même voie qu'avait indiqué le gouvernement réuni en Conseil des ministres, dans le cadre du règlement de cet épineux problème. «Le président de la République appelle la population à rester attentive et à accorder la confiance et le temps nécessaires à la Cei, à la Sagem Sécurité, à l'Ins et à l'Oni pour achever dans la sérénité cette immense tâche entreprise depuis quelques mois et qui tire bientôt à sa fin », avait pour sa part prôné Laurent Gbagbo lors de ce Conseil des ministres. C'est justement en sa qualité de technicien, de surcroit maître d'œuvre associé du processus d'identification que le Directeur général de l'Ins a accepté de mettre sur la place publique, les insuffisances de la solution proposée par les uns et les autres. « L'espoir est mince », a-t-il analysé avant d'argumenter. « Nous allons encore avoir sous les bras plus de deux millions de personnes, quelque soit ce que nous allons faire sur le plan informatique », a certifié le Dg de l'Ins. D'où sans doute l'idée de la solution politique, étant entendue que les deux millions restant ne sont pas forcément des étrangers.

Marc Dossa
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