“Si nous nous amusons, le diable va nous faire pleurer encore. S'il y a élection, la Côte d'Ivoire est sauvée. Mais dans le cas contraire, je demande aux Ivoiriens de faire preuve de maturité, d'être civilisés. Qu'on n'aille pas comme des sauvages à la bagarre. C'est la Côte d'Ivoire qui compte. Si Dieu le veut, le 29 novembre, on ira voter. Si on ne vote pas, c'est la volonté de Dieu ". C'est le cri de cœur du révérend pasteur Ediémou Blin Jacob, chef du diocèse de l'église du christianisme de Côte d'Ivoire. Il a fait cette brève déclaration à la presse le lundi, à l'aéroport Félix Houphouët-Boigny, où sa délégation d'environ 40 membres, en provenance de Dakar, et en partance pour le Bénin a fait une escale d'une trentaine de minutes. Le pasteur Ediémou a, par ailleurs, fait cas de ses conseils à ses coreligionnaires du Sénégal, déchirés par des querelles intestines. "L'église, a-t-il rappelé, a assez souffert. Nous avons une constitution qu'il faut connaître. Nous avons insisté pour que l'unité se fasse". Pour sa part, le Suprême Guy Aplogan, chargé de la paroisse Communauté chrétienne d'amour El-Béthel de Zoundja (Bénin), membre de la délégation pastorale, s'est réjoui de l'acquisition d'une parcelle de 400 m2 pour les Célestes dans un pays à majorité islamique. " Quand on sait que le m2 vaut 150000, ça fait beaucoup d'argent ", a-t-il noté. Avant d'ajouter: " Nous avons été au Sénégal pour représenter l'église du christianisme céleste du Bénin, nous avons été envoyés par le très révérend pasteur Agbaossi pour soutenir les frères et sœurs du Sénégal pour leur fête de moisson dans leur paroisse principal de Dakar. Il y eu un concert samedi et le dimanche, un culte d'action de grâce".
Tché Bi Tché
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