La date fixée pour la présidentielle en Cote d'Ivoire est le 29 novembre 2009.Tout le monde le sait bien.Tous les partis politiques, même la majorité des candidats indépendants souhaitent que cette date soit respectée pour qu'enfin, la Côte d'Ivoire retrouve définitivement la paix.Malheureusement, le Front Populaire Ivoirien (fpi) continue de manœuvrer pour un probable report.La sortie du secrétaire d'Etat français à la coopération sur cette question fait encore trembler les refondateurs.
Que font réellement les refondateurs pour le bonheur des ivoiriens ?
Apparemment rien du tout.Tout leur souhait, c'est que les élections ne se tiennent jamais en Côte d'Ivoire pour que Laurent Gbagbo reste éternellement au pouvoir.Sinon, comment comprendre qu'a l'évocation de la tenue des élections le 29 novembre prochain,ceux-ci sortent immédiatement de leur gong.Le mardi dernier,le secrétaire d'Etat Français a la coopération , Alain Joyandet, déclarait au cours d'un entretien à TV5 Monde qu'il fallait '' absolument '' organisé l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire le 29 Novembre comme prévue tout en estimant que ''les listes électorales ne sont jamais parfaites.'' Une sortie qui, a priori, ne devrait pas succiter de commentaire. Mais, il a fallu cette ''erreur'' d'Alain Joyandet pour que le lendemain, la presse proche du FPI fasse un tir groupé sur la France. Pour avoir simplement rappelé la date de la tenue de l'élection présidentielle, par une autorité Française, le pays de Nicolas Sarkozy fait une fois encore l'objet des critiques les plus sévères et les plus acerbes de la part des refondateurs. Pour les frontistes, cette sortie est qualifiée de pression sur les autorités ivoiriennes par la France. Et pourtant, c'est à l'unanimité que tous les acteurs politiques ivoiriens ont arrêté cette date. Aujourd'hui, même si l'horizon semble flou sur cette date, aucun candidat ne veut entendre parler de report. Sauf Laurent Gbagbo et le FPI. Pour atteindre son objectif, le FPI a mis en place une grande communication visant à accuser les structures chargées des élections en Cote d'Ivoire (CEI, INS, ONI, SAGEM.) Sur les difficultés de l'élaboration de la liste électorale définitive. Aujourd'hui, parler du report de l'élection prévue pour le 29 Novembre, fait trembler les refondateurs. Demain, le candidat du FPI, Laurent Gbagbo devrait en principe déposer sa candidature, or son directeur de campagne n'est toujours pas encore désigné. Sur le terrain, c'est la guerre entre la structure dont son épouse, Simone Ehivet, est la secrétaire générale, le CNRD et le parti dont elle est membre, le FPI. Tant d'éléments qui démontrent que le parti d'Affi N' Guessan n'est pas du tout prêt pour le 29 Novembre prochain. Pendant ce temps, les ivoiriens sont frappés par la misère.Et, la libre circulation des personnes et des biens n'est pas évidente sur l'ensemble du territoire. Laurent Gbagbo et le FPI doivent comprendre que seul la tenue des élections peut ramener la paix définitive en Cote d'Ivoire.
NEA
Que font réellement les refondateurs pour le bonheur des ivoiriens ?
Apparemment rien du tout.Tout leur souhait, c'est que les élections ne se tiennent jamais en Côte d'Ivoire pour que Laurent Gbagbo reste éternellement au pouvoir.Sinon, comment comprendre qu'a l'évocation de la tenue des élections le 29 novembre prochain,ceux-ci sortent immédiatement de leur gong.Le mardi dernier,le secrétaire d'Etat Français a la coopération , Alain Joyandet, déclarait au cours d'un entretien à TV5 Monde qu'il fallait '' absolument '' organisé l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire le 29 Novembre comme prévue tout en estimant que ''les listes électorales ne sont jamais parfaites.'' Une sortie qui, a priori, ne devrait pas succiter de commentaire. Mais, il a fallu cette ''erreur'' d'Alain Joyandet pour que le lendemain, la presse proche du FPI fasse un tir groupé sur la France. Pour avoir simplement rappelé la date de la tenue de l'élection présidentielle, par une autorité Française, le pays de Nicolas Sarkozy fait une fois encore l'objet des critiques les plus sévères et les plus acerbes de la part des refondateurs. Pour les frontistes, cette sortie est qualifiée de pression sur les autorités ivoiriennes par la France. Et pourtant, c'est à l'unanimité que tous les acteurs politiques ivoiriens ont arrêté cette date. Aujourd'hui, même si l'horizon semble flou sur cette date, aucun candidat ne veut entendre parler de report. Sauf Laurent Gbagbo et le FPI. Pour atteindre son objectif, le FPI a mis en place une grande communication visant à accuser les structures chargées des élections en Cote d'Ivoire (CEI, INS, ONI, SAGEM.) Sur les difficultés de l'élaboration de la liste électorale définitive. Aujourd'hui, parler du report de l'élection prévue pour le 29 Novembre, fait trembler les refondateurs. Demain, le candidat du FPI, Laurent Gbagbo devrait en principe déposer sa candidature, or son directeur de campagne n'est toujours pas encore désigné. Sur le terrain, c'est la guerre entre la structure dont son épouse, Simone Ehivet, est la secrétaire générale, le CNRD et le parti dont elle est membre, le FPI. Tant d'éléments qui démontrent que le parti d'Affi N' Guessan n'est pas du tout prêt pour le 29 Novembre prochain. Pendant ce temps, les ivoiriens sont frappés par la misère.Et, la libre circulation des personnes et des biens n'est pas évidente sur l'ensemble du territoire. Laurent Gbagbo et le FPI doivent comprendre que seul la tenue des élections peut ramener la paix définitive en Cote d'Ivoire.
NEA