PARIS, 15 oct 2009 - Le secrétaire d`Etat français à la Coopération Alain Joyandet a jugé acceptable un report de "quelques semaines" de la présidentielle en Côte d`Ivoire, mais a averti qu`un retard de "plusieurs mois" poserait "un problème", dans une interview diffusée jeudi sur RFI.
"Il y a un très grand doute dans la communauté internationale, qui essaie d`aider la Côte d`Ivoire, et la France veut aider la côte d`Ivoire. Pour l`avenir même du pays, il faut que ces élections aient lieu le plus rapidement possible", a déclaré M. Joyandet.
"Si on explique maintenant que pour des questions techniques, il faut une semaine ou deux semaines ou quelques jours de report, parce qu`il faut finaliser un certain nombre de choses, évidemment que cela ne posera de problème à personne", a-t-il poursuivi.
Mais "s`il y a un report de plusieurs mois, alors je pense qu`il y aura, à nouveau, ce doute, dans la communauté internationale (....). Parce qu`à un moment donné, quand même, dans une démocratie, il faut qu`il y ait une élection", a-t-il encore dit.
"Alors si, aujourd`hui, on nous dit: +Et bien, ce ne sera pas le 29 novembre, mais ça sera avant la fin de l`année+. Alors chiche! Et alors, une fois de plus, nous ferons confiance. Mais franchement, si on devait nous expliquer qu`à nouveau, cela ne sera pas en 2009, mais que cela sera peut-être en 2010, avec plusieurs mois de report, je pense que ça poserait un problème", a déclaré M. Joyandet.
Le secrétaire d`Etat a tenu à souligner que "ce n`est pas à la France de fixer une date". "La France ne doit pas faire de l`ingérence dans les affaires de la Côte d`Ivoire", a-t-il dit.
Mardi, M. Joyandet avait déclaré: "Les élections doivent être organisées absolument telles qu`elles ont été prévues", le 29 novembre. Interrogé sur la question des listes électorales, il avait répondu: "Vous savez les listes, elles ne seront jamais parfaites".
Le Premier ministre ivoirien Guillaume Soro s`est insurgé jeudi, depuis Pékin, contre le manque de "considération" pour son pays après les déclarations de mardi de M. Joyandet.
"Si on a de la considération, on ne peut pas tenir ce genre de déclarations
(...) c`est comme si on ne respectait pas la population, comme si nous, en Afrique, n`avions pas besoin de bonnes listes électorales", a commenté M. Soro.
Le scrutin est sans cesse reporté depuis la fin du mandat du président Laurent Gbagbo en 2005.
"Il y a un très grand doute dans la communauté internationale, qui essaie d`aider la Côte d`Ivoire, et la France veut aider la côte d`Ivoire. Pour l`avenir même du pays, il faut que ces élections aient lieu le plus rapidement possible", a déclaré M. Joyandet.
"Si on explique maintenant que pour des questions techniques, il faut une semaine ou deux semaines ou quelques jours de report, parce qu`il faut finaliser un certain nombre de choses, évidemment que cela ne posera de problème à personne", a-t-il poursuivi.
Mais "s`il y a un report de plusieurs mois, alors je pense qu`il y aura, à nouveau, ce doute, dans la communauté internationale (....). Parce qu`à un moment donné, quand même, dans une démocratie, il faut qu`il y ait une élection", a-t-il encore dit.
"Alors si, aujourd`hui, on nous dit: +Et bien, ce ne sera pas le 29 novembre, mais ça sera avant la fin de l`année+. Alors chiche! Et alors, une fois de plus, nous ferons confiance. Mais franchement, si on devait nous expliquer qu`à nouveau, cela ne sera pas en 2009, mais que cela sera peut-être en 2010, avec plusieurs mois de report, je pense que ça poserait un problème", a déclaré M. Joyandet.
Le secrétaire d`Etat a tenu à souligner que "ce n`est pas à la France de fixer une date". "La France ne doit pas faire de l`ingérence dans les affaires de la Côte d`Ivoire", a-t-il dit.
Mardi, M. Joyandet avait déclaré: "Les élections doivent être organisées absolument telles qu`elles ont été prévues", le 29 novembre. Interrogé sur la question des listes électorales, il avait répondu: "Vous savez les listes, elles ne seront jamais parfaites".
Le Premier ministre ivoirien Guillaume Soro s`est insurgé jeudi, depuis Pékin, contre le manque de "considération" pour son pays après les déclarations de mardi de M. Joyandet.
"Si on a de la considération, on ne peut pas tenir ce genre de déclarations
(...) c`est comme si on ne respectait pas la population, comme si nous, en Afrique, n`avions pas besoin de bonnes listes électorales", a commenté M. Soro.
Le scrutin est sans cesse reporté depuis la fin du mandat du président Laurent Gbagbo en 2005.