Comment se comporte la direction de campagne de Laurent Gbgabo de Treichville que vous dirigez ?
Nous pouvons dire que notre Direction de campagne se porte bien. Nous avons réalisé les objectifs fixés par la direction du parti, en termes de travail et des actions sur le terrain. Nous avons réalisé le séminaire qui nous a été demandé. Nos commissaires ont été formés sur le contrôle de la liste électorale et le contentieux électoral. En tout cas, nous sommes l'une des directions de campagne d'Abidjan sud à avoir réalisé les objectifs du parti.
Pourtant, Treichville est considérée comme une citadelle imprenable par le Fpi
Nous sourions quand les gens soutiennent que Treichville est le bastion du Pdci. C'est vrai, la commune a vu naître ce parti. Mais beaucoup d'années sont passées. Beaucoup d'eau a coulé sous le pont. Quand nous prenons les résultats électoraux, notre parti est en avance. Donc, on ne peut pas tenir de tels propos.
Depuis l'instauration du multipartisme, ce parti a toujours raflé tous les postes électifs à Treichville…
Quand on prend la présidentielle, le Président Laurent Gbagbo a gagné à 63%. Il en est de même pour les résultats du District qui s'élèvent à 61%. Nous avons obtenu 46% contre 48% pour le candidat du Pdci aux législatives. Nous pouvons vous assurer que nous ne badinerons pas aux prochaines élections. Vous aurez de nos nouvelles.
Quelles sont ces nouvelles ?
Vous verrez. Nous sommes sûrs de pouvoir réaliser nos objectifs.
Sur quoi vous fondez-vous ?
Nous avons mis en place une stratégie de terrain qui marche. Souffrez que nous ne la dévoilons pas dans la presse. Nous occupons le terrain. Nous sommes en ce moment, très courtisés. A tel point que beaucoup de militants du Rdr et du Pdci nous ont rejoint. Il y a des ténors dont nous ne citerons pas de nom.
Pourquoi ?
Pour une question de sécurité. Parce que le Pdci et le Rdr sont des partis violents. Ils peuvent les agresser. Car, pendant l'enrôlement, certains de nos nouveaux militants ont été agressés par leurs anciens camarades. Nous venons d'enregistrer l'arrivée des jeunes ressortissants du Nord. Sans oublier les femmes. C'est très important. Il y a peu, on ne pouvait pas imaginer une telle situation. En tout cas, tous les mouvements de soutien et la direction de campagne travaillent en étroite collaboration. Toutes nos actions sont coordonnées sur le terrain. Ce n'est pas du verbiage. Mais du concret. Des femmes qui étaient à l'époque Rdr, sont avec nous. Mieux, elles ont créé des mouvements de soutien.
Vos adversaires soutiennent que vous avez peur. Raison pour laquelle, vous militez pour un report des élections...
Qui dirige la Commission électorale indépendante. C'est le Rhdp. Dans les Accords de Ouagadougou, il a été dit qu'après l'opération d'enrôlement, on passe à une autre phase qui est le croisement des fichiers. Afin d'extirper ceux qui n'ont pas le droit de figurer sur la liste électorale. La Cei avait décidé d'afficher la liste de manière unilatérale, sans passer par le croisement. Nous ne pouvons pas accepter une telle démarche. Nous pensons que le croisement doit se faire. Il va se faire. Or, c'est de ce croisement que nos adversaires ont peur. Ils ont tellement fait enrôler les ressortissants de la sous-région, qu'ils crient sous tous les toits, il faut respecter la date du 29 novembre. Ces derniers savent que c'est impossible. Dans la mesure où le temps de la remise des fichiers de la Cei à l'Ins a pris du temps. Donc forcément, ce retard aura une répercussion sur cette date. Le report est même prémédité par la Cei.
Pour quelles raisons la Cei voulait afficher de manière unilatérale, la liste sans croisement ?
La Commission électorale indépendante (Cei) fait le jeu de l'opposition. Parce que cette liste est truffée de personnes ne devant pas y figurer. Prenons la seule commune de Treichville. On ne peut pas comprendre qu'entre deux élections, la population électorale est passée de 35000 à 52000 électeurs. Ce n'est pas possible. Qu'est-ce qui peut expliquer qu'en si peu de temps, une telle augmentation. La population n'a pas doublé à Treichville. Malgré tout, la Cei s'est débrouillée pour atteindre ce chiffre.
On peut parler des déplacés de guerre ?
Il n'y a pas que Treichville qui a connu le phénomène des déplacés de guerre. C'est dans tout Abidjan. Or, les listings électoraux que nous avons reçus pour faire l'opération inondation, on a travaillé sur 38000. On ne peut pas confier notre pays à des gens qui passent tout leur temps à faire du faux. Notre pays est un pays riche et essentiel. Pendant quarante ans, ils ont mis le pays à genoux. Nous avons commencé en deux ans à le mettre sur les rails. Notre pays avait fait un bond sur le plan économique avec le budget sécurisé. Sans oublier le budget de relance. C'est ce qui a fait peur à nos adversaires. Et si la gestion des affaires se poursuivait par la durée du mandat du Président de la République, nos adversaires ne pouvaient plus jamais avoir le pouvoir en Côte d'Ivoire. C'est nous qui apprenons aujourd'hui à nos adversaires ce que sait la politique, la gestion. Cela n'a rien à voir avec ce qu'ils nous ont montré pendant quarante ans. Il faut que la Côte d'Ivoire aille à l'essentiel. Quand on dit que notre pays est un pays essentiel, c'est pour toute la sous- région.
Interview réalisée par
Yacouba Gbané
Nous pouvons dire que notre Direction de campagne se porte bien. Nous avons réalisé les objectifs fixés par la direction du parti, en termes de travail et des actions sur le terrain. Nous avons réalisé le séminaire qui nous a été demandé. Nos commissaires ont été formés sur le contrôle de la liste électorale et le contentieux électoral. En tout cas, nous sommes l'une des directions de campagne d'Abidjan sud à avoir réalisé les objectifs du parti.
Pourtant, Treichville est considérée comme une citadelle imprenable par le Fpi
Nous sourions quand les gens soutiennent que Treichville est le bastion du Pdci. C'est vrai, la commune a vu naître ce parti. Mais beaucoup d'années sont passées. Beaucoup d'eau a coulé sous le pont. Quand nous prenons les résultats électoraux, notre parti est en avance. Donc, on ne peut pas tenir de tels propos.
Depuis l'instauration du multipartisme, ce parti a toujours raflé tous les postes électifs à Treichville…
Quand on prend la présidentielle, le Président Laurent Gbagbo a gagné à 63%. Il en est de même pour les résultats du District qui s'élèvent à 61%. Nous avons obtenu 46% contre 48% pour le candidat du Pdci aux législatives. Nous pouvons vous assurer que nous ne badinerons pas aux prochaines élections. Vous aurez de nos nouvelles.
Quelles sont ces nouvelles ?
Vous verrez. Nous sommes sûrs de pouvoir réaliser nos objectifs.
Sur quoi vous fondez-vous ?
Nous avons mis en place une stratégie de terrain qui marche. Souffrez que nous ne la dévoilons pas dans la presse. Nous occupons le terrain. Nous sommes en ce moment, très courtisés. A tel point que beaucoup de militants du Rdr et du Pdci nous ont rejoint. Il y a des ténors dont nous ne citerons pas de nom.
Pourquoi ?
Pour une question de sécurité. Parce que le Pdci et le Rdr sont des partis violents. Ils peuvent les agresser. Car, pendant l'enrôlement, certains de nos nouveaux militants ont été agressés par leurs anciens camarades. Nous venons d'enregistrer l'arrivée des jeunes ressortissants du Nord. Sans oublier les femmes. C'est très important. Il y a peu, on ne pouvait pas imaginer une telle situation. En tout cas, tous les mouvements de soutien et la direction de campagne travaillent en étroite collaboration. Toutes nos actions sont coordonnées sur le terrain. Ce n'est pas du verbiage. Mais du concret. Des femmes qui étaient à l'époque Rdr, sont avec nous. Mieux, elles ont créé des mouvements de soutien.
Vos adversaires soutiennent que vous avez peur. Raison pour laquelle, vous militez pour un report des élections...
Qui dirige la Commission électorale indépendante. C'est le Rhdp. Dans les Accords de Ouagadougou, il a été dit qu'après l'opération d'enrôlement, on passe à une autre phase qui est le croisement des fichiers. Afin d'extirper ceux qui n'ont pas le droit de figurer sur la liste électorale. La Cei avait décidé d'afficher la liste de manière unilatérale, sans passer par le croisement. Nous ne pouvons pas accepter une telle démarche. Nous pensons que le croisement doit se faire. Il va se faire. Or, c'est de ce croisement que nos adversaires ont peur. Ils ont tellement fait enrôler les ressortissants de la sous-région, qu'ils crient sous tous les toits, il faut respecter la date du 29 novembre. Ces derniers savent que c'est impossible. Dans la mesure où le temps de la remise des fichiers de la Cei à l'Ins a pris du temps. Donc forcément, ce retard aura une répercussion sur cette date. Le report est même prémédité par la Cei.
Pour quelles raisons la Cei voulait afficher de manière unilatérale, la liste sans croisement ?
La Commission électorale indépendante (Cei) fait le jeu de l'opposition. Parce que cette liste est truffée de personnes ne devant pas y figurer. Prenons la seule commune de Treichville. On ne peut pas comprendre qu'entre deux élections, la population électorale est passée de 35000 à 52000 électeurs. Ce n'est pas possible. Qu'est-ce qui peut expliquer qu'en si peu de temps, une telle augmentation. La population n'a pas doublé à Treichville. Malgré tout, la Cei s'est débrouillée pour atteindre ce chiffre.
On peut parler des déplacés de guerre ?
Il n'y a pas que Treichville qui a connu le phénomène des déplacés de guerre. C'est dans tout Abidjan. Or, les listings électoraux que nous avons reçus pour faire l'opération inondation, on a travaillé sur 38000. On ne peut pas confier notre pays à des gens qui passent tout leur temps à faire du faux. Notre pays est un pays riche et essentiel. Pendant quarante ans, ils ont mis le pays à genoux. Nous avons commencé en deux ans à le mettre sur les rails. Notre pays avait fait un bond sur le plan économique avec le budget sécurisé. Sans oublier le budget de relance. C'est ce qui a fait peur à nos adversaires. Et si la gestion des affaires se poursuivait par la durée du mandat du Président de la République, nos adversaires ne pouvaient plus jamais avoir le pouvoir en Côte d'Ivoire. C'est nous qui apprenons aujourd'hui à nos adversaires ce que sait la politique, la gestion. Cela n'a rien à voir avec ce qu'ils nous ont montré pendant quarante ans. Il faut que la Côte d'Ivoire aille à l'essentiel. Quand on dit que notre pays est un pays essentiel, c'est pour toute la sous- région.
Interview réalisée par
Yacouba Gbané
