La présidentielle en Côte d`Ivoire, sauf changement de dernière minute, est prévue pour le 29 novembre prochain. Pour donner sa position sur cette échéance importante du processus de sortie de crise, Bamba Moriféré, Secrétaire général du Parti pour le progrès et le socialisme (Pps) a animé un point de presse, le jeudi 15 octobre 2009 dans un hôtel à Cocody.
Il a indiqué que "le Pps invite le gouvernement et la Cei au respect scrupuleux de la date du 29 novembre pour mettre fin à la souffrance des Ivoiriens". Dans la mesure où pour le parti de Bamba Moriféré, après la remise de la liste électorale au Président Gbagbo, aucun obstacle majeur ne peut entraver la tenue effective de cette élection. Pour lui, il n`est donc pas question de parler de report, puisque depuis la résolution 1633 des Nations unies, "il y a un manque de volonté politique pour l`organisation des élections. Il faut nécessairement que cette élection ait lieu". “Malheureusement, s`est-il indigné, cette élection présidentielle qui doit marquer la rupture avec la situation politique confuse que vit notre pays, va se dérouler dans un contexte antidémocratique ". Concernant les 2781181 requérants qui reste à élucider sur la liste électorale, Bamba Moriféré a sans retenue, estimé que la Commission électorale indépendante (Cei) a failli à sa mission. En ce qui concerne sa candidature, Bamba Moriféré a affirmé qu`il ne se présentera pas à la présidentielle du 29 novembre. La raison ? Le Secrétaire général du Pps a expliqué que plusieurs conditions n`étaient pas réunies. Il s`agit entre autres, de l`inégalité de chances entre les candidats. A ce sujet, il a affirmé qu`en flagrante contradiction avec la Constitution et le code électoral, le contexte actuel présente “des candidatures à double vitesse : les signataires des accords de Marcoussis et de Prétoria qui font acte de candidature sur une simple déclaration, et les autres qui ont obligation de fournir un dossier complet. Il s`agit d`une violation de la loi fondamentale et du code électoral, qui stipulent l`égalité absolue de tous les Ivoiriens”, a-t-il poursuivi. Il a par la même occasion tenu à préciser que "l`ordonnance portant ajustement du code électoral pour les élections générales de sortie de crise prise par le président de la République ne saurait être au-dessus de la constitution". Il s`est aussi appesanti sur la question de la sécurité. A ce niveau, Bamba Moriféré a jugé qu`il y avait une discrimination dans la protection des candidats issus des différents Accords de paix et ceux restés sur le terrain. Il a aussi parlé de la loi de financement des partis politiques où certains non signataires de ces Accords sont des laisser pour compte.
Roger Kassé
Il a indiqué que "le Pps invite le gouvernement et la Cei au respect scrupuleux de la date du 29 novembre pour mettre fin à la souffrance des Ivoiriens". Dans la mesure où pour le parti de Bamba Moriféré, après la remise de la liste électorale au Président Gbagbo, aucun obstacle majeur ne peut entraver la tenue effective de cette élection. Pour lui, il n`est donc pas question de parler de report, puisque depuis la résolution 1633 des Nations unies, "il y a un manque de volonté politique pour l`organisation des élections. Il faut nécessairement que cette élection ait lieu". “Malheureusement, s`est-il indigné, cette élection présidentielle qui doit marquer la rupture avec la situation politique confuse que vit notre pays, va se dérouler dans un contexte antidémocratique ". Concernant les 2781181 requérants qui reste à élucider sur la liste électorale, Bamba Moriféré a sans retenue, estimé que la Commission électorale indépendante (Cei) a failli à sa mission. En ce qui concerne sa candidature, Bamba Moriféré a affirmé qu`il ne se présentera pas à la présidentielle du 29 novembre. La raison ? Le Secrétaire général du Pps a expliqué que plusieurs conditions n`étaient pas réunies. Il s`agit entre autres, de l`inégalité de chances entre les candidats. A ce sujet, il a affirmé qu`en flagrante contradiction avec la Constitution et le code électoral, le contexte actuel présente “des candidatures à double vitesse : les signataires des accords de Marcoussis et de Prétoria qui font acte de candidature sur une simple déclaration, et les autres qui ont obligation de fournir un dossier complet. Il s`agit d`une violation de la loi fondamentale et du code électoral, qui stipulent l`égalité absolue de tous les Ivoiriens”, a-t-il poursuivi. Il a par la même occasion tenu à préciser que "l`ordonnance portant ajustement du code électoral pour les élections générales de sortie de crise prise par le président de la République ne saurait être au-dessus de la constitution". Il s`est aussi appesanti sur la question de la sécurité. A ce niveau, Bamba Moriféré a jugé qu`il y avait une discrimination dans la protection des candidats issus des différents Accords de paix et ceux restés sur le terrain. Il a aussi parlé de la loi de financement des partis politiques où certains non signataires de ces Accords sont des laisser pour compte.
Roger Kassé