Alphonse Soro et ses camarades de l’Alliance pour le changement (Apc) ont organisé leur deuxième sortie ce jeudi dans les anciens locaux du conseil général de Korhogo à Cocody. Au cours de cette conférence, l’Apc a fait un véritable plaidoyer pour le cas de 2,7 millions de personnes recensées. « Pour nous, les étrangers évalués à 49.000 personnes ont été exclues de la liste électorale provisoire. Pour les 2, 7 millions d’Ivoiriens, on ne nous a pas encore dit qu’il ya des problèmes. Nous estimons que la CEI n’a pas terminé son travail. Elle n’aurait même pas dû remettre le listing au Premier ministre et au président de la République alors qu’elle n’a pas terminé son travail de croisement. Par cette attitude, la commission électorale a créé les conditions de la contestation ». Et d’ajouter : « Nous mettons en place un conseil de recours en vue de faire en sorte qu’aucun ivoirien ne soit exclu de cette liste ; n’oublions pas que c’est l’exclusion qui a envoyé la guerre dans ce pays ». Concernant les activités proprement dit de l’Apc, Alphonse Soro, Mme Jouhair Mobio, Mme Carlton Ahoua, Ignace Gnézéré et les autres ont annoncé pour le jeudi 22 octobre au palais de la culture, des assises qui auront pour thème : « Violences électorales et responsabilité de la société civile en Côte d’Ivoire ». De même, ils ont présenté à la presse le nouveau site de l’Alliance qui est à l’adresse. www.alliancepourlechangement.net/
Com APC
Déclaration liminaire de l’Alliance
Mesdames et messieurs les journalistes,
Je vous remercie pour votre présence massive de ce jour. Merci surtout pour la contribution que vous apportez à notre lutte à travers vos articles. Nous l`avons déjà dit à l`occasion de la cérémonie de lancement de l`APC, l`Alliance Pour le Changement est une structure de la société civile de Côte d`Ivoire. Les membres qui la composent sont des associations et ONG reconnues, qui œuvrent déjà sur le terrain dans des domaines qui relèvent de leurs objets respectifs.
L`Alliance Pour le Changement entend promouvoir un vrai changement en Côte d`Ivoire, c`est-à-dire un changement qui vise les mentalités, un changement qui signifie promotion de la bonne gouvernance, de la paix, du respect des libertés et des droits de l`homme, promotion de la femme, etc. Autant de valeurs qui fondent une nation démocratique, des valeurs que nous envions aux pays dits développés, des valeurs qui sont des préalables à notre entrée dans la modernité.
Nous avons pris conscience que la société civile a un rôle à jouer pour servir de catalyseur à ce changement tant attendu. L`Alliance Pour le Changement n`est pas une organisation de circonstance, car nous sommes conscients que l`action qui en jeu est une action de longue haleine. Cependant, notre responsabilité et notre objet nous imposent de prendre position sur toute question d`actualité susceptible de perturber la paix sociale ou d`avoir un impact sur la conduite du processus de paix. Pour nous, l`APC doit avoir un rôle d`éveilleur de conscience, de sentinelle. Notre vigilance ne saurait donc faiblir.
En premier lieu, je voudrai me réjouir de la remise officielle de la liste électorale aux autorités. Nous pouvons affirmer que les étapes franchies constituent des motifs d’espoirs d’une sortie prochaine de crise à travers des élections que tout le monde veut transparentes et justes. Cependant, nous sommes vivement préoccupés par cette polémique créée au sujet de plus de 2,7 millions de personnes absentes de tout fichier dit historique.
L’Alliance Pour le Changement estime qu’il s’agit-là d’une polémique dont le peuple ivoirien se serait bien passé. Le caractère sensible de la question identitaire en Côte d’Ivoire et les enjeux d’une véritable sortie de crise devraient inciter les acteurs politiques et les structures impliquées dans le processus de paix à une communication prudente. Nous suivrons avec beaucoup d’attention le règlement de cette situation tout en espérant que cela se fera dans un souci de justice et de paix sociale.
Sur cette question, la position de l’APC est d’interpeller la classe politique afin qu’elle fasse preuve de retenue. L’APC met en garde contre toute exclusion. Personne ne doit oublier que la question identitaire est la pierre angulaire du conflit ivoirien. La souffrance du peuple et le lourd tribut que nous payons tout des conséquences de cette crise devrait amener les uns et les autres à éviter tout propos de nature à réveiller les passions. A ce niveau, la presse et les hommes politiques ont une grande responsabilité qu’ils se doivent d’assumer sans relâche.
L’APC est très préoccupée par le climat social des prochaines élections. C’est pourquoi nous organisons des assises nationales ouvertes à toutes les associations et ONG de la société civile, avec la participation des leaders politiques et religieux ainsi que des structures techniques concernées par le processus de sortie de crise.
Ces assises, qui auront lieu le jeudi 22 octobre 2009 au Palais de la Culture d’Abidjan, auront pour thème : « Violences électorales et responsabilité de la société civile en Côte d’Ivoire ».
Ces assises visent à :
- Amener les participants à mieux appréhender et à soutenir le processus de paix en Côte d`Ivoire ;
- sensibiliser les participants à bannir les comportements susceptibles de provoquer des violences électorales ;
- encourager les participants à privilégier les programmes de société des candidats.
Elles nous permettront d’attirer l’attention de la jeunesse sur les risques d’instrumentalisation et de manipulation à des fins personnelles qui ne se soucient ni de leur devenir ni de la paix sociale ; Nous n’oublierons pas également d’attirer l’attention des femmes, nos mamans, sur leur responsabilité dans la tenue d’élections apaisées : 1990, 1995, 2000, … le cycle de la violence électorale doit s’arrêter, car c’est tous les ivoiriens qui en subissent les effets destructeurs.
C’est la raison pour laquelle nous attendons des assises qu’elles débouchent sur :
- la compréhension des enjeux liés au processus de paix en Côte d`Ivoire et son appropriation par les participants ;
- la prise de conscience de la nécessité de lutter contre toute forme de violence électorale ;
- une réorientation du débat politique autour des programmes des candidats et un apaisement général des passions liées aux futures élections en Côte d`Ivoire.
Au regard du programme dont vous aurez copie, les assises se tiendront en une journée, avec des contributions d’éminents panélistes, sur les sous-thèmes suivants :
1. "État des lieux du processus de sortie de crise en Côte d`Ivoire"- M. Méité Sindou, Porte-parole du 1er Ministre -
2. "Instrumentalisation et manipulation des jeunes en période électorale : quels défis pour la jeunesse ivoirienne ?" – Dr. KONE Gnangadjomon -
3. "Violences électorales et responsabilité de la femme en Côte d`Ivoire" - Dr. Marie-Paule KODJO – Présidente de la COFEMCI-REPC -
4. "La société civile face à la problématique du changement en Côte d`Ivoire" - Dr Kamaté André, Président de la LIDHO.
Mesdames et messieurs les journalistes,
Voilà en quelques mots la substance de notre propos. L’Alliance souhaite entretenir avec la presse des rapports privilégiés car votre rôle dans la température sociale n’est plus à démontrer. Notre site internet : www.alliancepourlechangement.net entend offrir un espace de discussion et de contributions de plus afin que le dialogue et les débats d’idées triomphent sur les appels à la violence, au repli identitaire et à la haine, des maux qui n’ont jamais apporté à la Côte d’Ivoire que désolation, destructions et désespoir.
Nous devons dénoncer la violence car elle n’est pas une fatalité et nous devons promouvoir la paix, préalable à tout développement. C’est là le vrai changement dont nous avons décidé de faire notre cheval de bataille.
Je vous remercie
Com APC
Déclaration liminaire de l’Alliance
Mesdames et messieurs les journalistes,
Je vous remercie pour votre présence massive de ce jour. Merci surtout pour la contribution que vous apportez à notre lutte à travers vos articles. Nous l`avons déjà dit à l`occasion de la cérémonie de lancement de l`APC, l`Alliance Pour le Changement est une structure de la société civile de Côte d`Ivoire. Les membres qui la composent sont des associations et ONG reconnues, qui œuvrent déjà sur le terrain dans des domaines qui relèvent de leurs objets respectifs.
L`Alliance Pour le Changement entend promouvoir un vrai changement en Côte d`Ivoire, c`est-à-dire un changement qui vise les mentalités, un changement qui signifie promotion de la bonne gouvernance, de la paix, du respect des libertés et des droits de l`homme, promotion de la femme, etc. Autant de valeurs qui fondent une nation démocratique, des valeurs que nous envions aux pays dits développés, des valeurs qui sont des préalables à notre entrée dans la modernité.
Nous avons pris conscience que la société civile a un rôle à jouer pour servir de catalyseur à ce changement tant attendu. L`Alliance Pour le Changement n`est pas une organisation de circonstance, car nous sommes conscients que l`action qui en jeu est une action de longue haleine. Cependant, notre responsabilité et notre objet nous imposent de prendre position sur toute question d`actualité susceptible de perturber la paix sociale ou d`avoir un impact sur la conduite du processus de paix. Pour nous, l`APC doit avoir un rôle d`éveilleur de conscience, de sentinelle. Notre vigilance ne saurait donc faiblir.
En premier lieu, je voudrai me réjouir de la remise officielle de la liste électorale aux autorités. Nous pouvons affirmer que les étapes franchies constituent des motifs d’espoirs d’une sortie prochaine de crise à travers des élections que tout le monde veut transparentes et justes. Cependant, nous sommes vivement préoccupés par cette polémique créée au sujet de plus de 2,7 millions de personnes absentes de tout fichier dit historique.
L’Alliance Pour le Changement estime qu’il s’agit-là d’une polémique dont le peuple ivoirien se serait bien passé. Le caractère sensible de la question identitaire en Côte d’Ivoire et les enjeux d’une véritable sortie de crise devraient inciter les acteurs politiques et les structures impliquées dans le processus de paix à une communication prudente. Nous suivrons avec beaucoup d’attention le règlement de cette situation tout en espérant que cela se fera dans un souci de justice et de paix sociale.
Sur cette question, la position de l’APC est d’interpeller la classe politique afin qu’elle fasse preuve de retenue. L’APC met en garde contre toute exclusion. Personne ne doit oublier que la question identitaire est la pierre angulaire du conflit ivoirien. La souffrance du peuple et le lourd tribut que nous payons tout des conséquences de cette crise devrait amener les uns et les autres à éviter tout propos de nature à réveiller les passions. A ce niveau, la presse et les hommes politiques ont une grande responsabilité qu’ils se doivent d’assumer sans relâche.
L’APC est très préoccupée par le climat social des prochaines élections. C’est pourquoi nous organisons des assises nationales ouvertes à toutes les associations et ONG de la société civile, avec la participation des leaders politiques et religieux ainsi que des structures techniques concernées par le processus de sortie de crise.
Ces assises, qui auront lieu le jeudi 22 octobre 2009 au Palais de la Culture d’Abidjan, auront pour thème : « Violences électorales et responsabilité de la société civile en Côte d’Ivoire ».
Ces assises visent à :
- Amener les participants à mieux appréhender et à soutenir le processus de paix en Côte d`Ivoire ;
- sensibiliser les participants à bannir les comportements susceptibles de provoquer des violences électorales ;
- encourager les participants à privilégier les programmes de société des candidats.
Elles nous permettront d’attirer l’attention de la jeunesse sur les risques d’instrumentalisation et de manipulation à des fins personnelles qui ne se soucient ni de leur devenir ni de la paix sociale ; Nous n’oublierons pas également d’attirer l’attention des femmes, nos mamans, sur leur responsabilité dans la tenue d’élections apaisées : 1990, 1995, 2000, … le cycle de la violence électorale doit s’arrêter, car c’est tous les ivoiriens qui en subissent les effets destructeurs.
C’est la raison pour laquelle nous attendons des assises qu’elles débouchent sur :
- la compréhension des enjeux liés au processus de paix en Côte d`Ivoire et son appropriation par les participants ;
- la prise de conscience de la nécessité de lutter contre toute forme de violence électorale ;
- une réorientation du débat politique autour des programmes des candidats et un apaisement général des passions liées aux futures élections en Côte d`Ivoire.
Au regard du programme dont vous aurez copie, les assises se tiendront en une journée, avec des contributions d’éminents panélistes, sur les sous-thèmes suivants :
1. "État des lieux du processus de sortie de crise en Côte d`Ivoire"- M. Méité Sindou, Porte-parole du 1er Ministre -
2. "Instrumentalisation et manipulation des jeunes en période électorale : quels défis pour la jeunesse ivoirienne ?" – Dr. KONE Gnangadjomon -
3. "Violences électorales et responsabilité de la femme en Côte d`Ivoire" - Dr. Marie-Paule KODJO – Présidente de la COFEMCI-REPC -
4. "La société civile face à la problématique du changement en Côte d`Ivoire" - Dr Kamaté André, Président de la LIDHO.
Mesdames et messieurs les journalistes,
Voilà en quelques mots la substance de notre propos. L’Alliance souhaite entretenir avec la presse des rapports privilégiés car votre rôle dans la température sociale n’est plus à démontrer. Notre site internet : www.alliancepourlechangement.net entend offrir un espace de discussion et de contributions de plus afin que le dialogue et les débats d’idées triomphent sur les appels à la violence, au repli identitaire et à la haine, des maux qui n’ont jamais apporté à la Côte d’Ivoire que désolation, destructions et désespoir.
Nous devons dénoncer la violence car elle n’est pas une fatalité et nous devons promouvoir la paix, préalable à tout développement. C’est là le vrai changement dont nous avons décidé de faire notre cheval de bataille.
Je vous remercie