Le chef de l`Etat, Laurent Gbagbo, a déposé hier, son dossier de candidature à la Commission électorale indépendante (Cei) en vue de participer à l`élection présidentielle du 29 novembre prochain.
Après cet acte, le président de la République, Laurent Gbagbo, s`est adressé pour la première fois, en sa qualité de candidat à cette élection, à la presse nationale et internationale, à son Qg, sis à la Riviera Attoban. Devant un parterre de personnalités (Partis politiques, mouvements de soutien et membres de la société civile), Laurent Gbagbo, a, au cours de cette conférence de presse, d`abord remercié la population abidjanaise pour l`avoir accompagné au siège de la Cei et à son Qg. Ce qui, selon lui, témoigne l`intérêt qu`elle porte à sa candidature. Une candidature qu`il a jugée importante, en ce sens que l`élection du 29 novembre revêt un caractère spécial. Il met fin à une période, qu`il a qualifié " d`Houphouétienne ", marquée par une guerre de succession dans laquelle certains ont cru s`emparer du pouvoir parce que pensant être en face d`Etat faible. Ainsi, pense-t-il que cette élection va ouvrir une nouvelle ère. Témoin de la partie "la plus aigüe", celle de la guerre, il se dit disposé à continuer le combat contre les coups d`Etat. "Les Ivoiriens écriront leur histoire comme ils le voudront, mais par la voie démocratique", a-t-il martelé, comme pour répondre à une critique. Dans le deuxième volet de son intervention, le candidat Laurent Gbagbo a proposé des réformes sociales en profondeur. Il a déploré le fait que la décentralisation, l`école gratuite et l`Assurance maladie universelle n`ont pu être mises pleinement en route du fait de la crise. Il a promis reprendre les réformes. Surtout au niveau de la santé comme Barack Obama, selon lui, en a fait une affaire personnelle aux Etats. "Nous pouvons le faire, nous devons le faire, et nous allons le faire", a-t-il rassuré. Ce, dans le but de construire des universités, des Chu dans les différentes régions, en transférant les compétences fiscales aux collectivités décentralisées. Au niveau des ressources minières et énergétiques, il a déclaré que des discussions approfondies continuent avec les partenaires pour mettre en relief tout le potentiel du sous-sol ivoirien. Il s`est par ailleurs, réjoui du premier rang de la Côte d`Ivoire en matière de production de cacao, mais il a déclaré que cela était insuffisant et qu`il faut maintenant penser à la transformation. A cet effet, il a promis implanter une usine dans chaque département qui produit le cacao. Tout en s`insurgeant contre l`abandon de certaines transformations, telle que " Bonfoutou " qui, selon lui, est un instrument de libération de la femme. Il a fait la promesse de la reprendre à son compte. " Nous allons libérer les femmes ", a-t-il promis. Dans la même veine, il a invité les Ivoiriens à faire la promotion du gaz butane, en tournant le dos aux bois de chauffe. Il a rassuré les jeunes à qui il a promis donner du travail. Le troisième point de son intervention a concerné la situation exceptionnelle que vit la Côte d`Ivoire. Le chef de l`Etat a rendu un hommage aux morts, mais aussi à un "doyen", Bernard Dadié, pour son combat pour la libération. "Je suis le candidat d`au moins 10 partis et plusieurs organisations. Je suis le porteur du combat dans lequel ils se reconnaissent", a-t-il expliqué. Avant d`annoncer le nom de son directeur de campagne. Il s`agit de Issa Malick, son directeur de cabinet adjoint. Ce dernier, à en croire le conférencier, a choisi Pascal Affi N`Guessan, président du Fpi, parti qui a porté Laurent Gbagbo au pouvoir, en 2000, comme son porte-parole. " Je suis candidat pour la Côte d`Ivoire. Je suis candidat pour continuer le combat que nos parents ont commencé ", a-t-il conclu.
Echanges avec la presse
Des relations avec la France, le chef de l`Etat a dit que son Premier ministre a répondu et très bien répondu à la question, allusion faite à la réponse de Guillaume Soro, à la récente déclaration du ministre français à la Coopération, Alain Johandet. Parlant des relations internationales, le candidat Laurent Gbagbo, s`est dit soulagé de la décision de Barack Obama d`abandonner les boucliers anti-missiles qui, pour lui, a fait tomber la tension qui rappelait la guerre froide. Parlant de l`Afrique, il a dit qu`elle souffre encore de soubresauts infantiles. " Je ne suis pas inquiet pour l`Afrique. Elle s`en sortira. Donnons-nous rendez-vous dans 10 ou 20 ans ", a fait savoir le chef de l`Etat. Sa candidature est pour lui la candidature de tous ceux qui ont résisté pour que la Côte d`Ivoire ne s`effondre pas. " Nous avons résisté ensemble, c`est ensemble que nous allons continuer le combat. Nous sommes candidat pour gagner ", a confié le Président de la République, avant de faire la précision suivante : " Je suis président à 100%, Je suis candidat à 100% ". En ce qui concerne les candidats étiquetés comme candidats de l`étranger, le chef de l`Etat a déclaré : " il y a des gens dont l`existence politique ne repose que sur les liens qu`ils ont avec l`étranger ". Avant de conclure : " Les quelques incidents qui émaillent le processus n`empêcheront pas la Côte d`Ivoire d`écrire son histoire. Le combat est engagé contre ceux qui n`aiment pas la Côte d`Ivoire ".
Tché Bi Tché
Après cet acte, le président de la République, Laurent Gbagbo, s`est adressé pour la première fois, en sa qualité de candidat à cette élection, à la presse nationale et internationale, à son Qg, sis à la Riviera Attoban. Devant un parterre de personnalités (Partis politiques, mouvements de soutien et membres de la société civile), Laurent Gbagbo, a, au cours de cette conférence de presse, d`abord remercié la population abidjanaise pour l`avoir accompagné au siège de la Cei et à son Qg. Ce qui, selon lui, témoigne l`intérêt qu`elle porte à sa candidature. Une candidature qu`il a jugée importante, en ce sens que l`élection du 29 novembre revêt un caractère spécial. Il met fin à une période, qu`il a qualifié " d`Houphouétienne ", marquée par une guerre de succession dans laquelle certains ont cru s`emparer du pouvoir parce que pensant être en face d`Etat faible. Ainsi, pense-t-il que cette élection va ouvrir une nouvelle ère. Témoin de la partie "la plus aigüe", celle de la guerre, il se dit disposé à continuer le combat contre les coups d`Etat. "Les Ivoiriens écriront leur histoire comme ils le voudront, mais par la voie démocratique", a-t-il martelé, comme pour répondre à une critique. Dans le deuxième volet de son intervention, le candidat Laurent Gbagbo a proposé des réformes sociales en profondeur. Il a déploré le fait que la décentralisation, l`école gratuite et l`Assurance maladie universelle n`ont pu être mises pleinement en route du fait de la crise. Il a promis reprendre les réformes. Surtout au niveau de la santé comme Barack Obama, selon lui, en a fait une affaire personnelle aux Etats. "Nous pouvons le faire, nous devons le faire, et nous allons le faire", a-t-il rassuré. Ce, dans le but de construire des universités, des Chu dans les différentes régions, en transférant les compétences fiscales aux collectivités décentralisées. Au niveau des ressources minières et énergétiques, il a déclaré que des discussions approfondies continuent avec les partenaires pour mettre en relief tout le potentiel du sous-sol ivoirien. Il s`est par ailleurs, réjoui du premier rang de la Côte d`Ivoire en matière de production de cacao, mais il a déclaré que cela était insuffisant et qu`il faut maintenant penser à la transformation. A cet effet, il a promis implanter une usine dans chaque département qui produit le cacao. Tout en s`insurgeant contre l`abandon de certaines transformations, telle que " Bonfoutou " qui, selon lui, est un instrument de libération de la femme. Il a fait la promesse de la reprendre à son compte. " Nous allons libérer les femmes ", a-t-il promis. Dans la même veine, il a invité les Ivoiriens à faire la promotion du gaz butane, en tournant le dos aux bois de chauffe. Il a rassuré les jeunes à qui il a promis donner du travail. Le troisième point de son intervention a concerné la situation exceptionnelle que vit la Côte d`Ivoire. Le chef de l`Etat a rendu un hommage aux morts, mais aussi à un "doyen", Bernard Dadié, pour son combat pour la libération. "Je suis le candidat d`au moins 10 partis et plusieurs organisations. Je suis le porteur du combat dans lequel ils se reconnaissent", a-t-il expliqué. Avant d`annoncer le nom de son directeur de campagne. Il s`agit de Issa Malick, son directeur de cabinet adjoint. Ce dernier, à en croire le conférencier, a choisi Pascal Affi N`Guessan, président du Fpi, parti qui a porté Laurent Gbagbo au pouvoir, en 2000, comme son porte-parole. " Je suis candidat pour la Côte d`Ivoire. Je suis candidat pour continuer le combat que nos parents ont commencé ", a-t-il conclu.
Echanges avec la presse
Des relations avec la France, le chef de l`Etat a dit que son Premier ministre a répondu et très bien répondu à la question, allusion faite à la réponse de Guillaume Soro, à la récente déclaration du ministre français à la Coopération, Alain Johandet. Parlant des relations internationales, le candidat Laurent Gbagbo, s`est dit soulagé de la décision de Barack Obama d`abandonner les boucliers anti-missiles qui, pour lui, a fait tomber la tension qui rappelait la guerre froide. Parlant de l`Afrique, il a dit qu`elle souffre encore de soubresauts infantiles. " Je ne suis pas inquiet pour l`Afrique. Elle s`en sortira. Donnons-nous rendez-vous dans 10 ou 20 ans ", a fait savoir le chef de l`Etat. Sa candidature est pour lui la candidature de tous ceux qui ont résisté pour que la Côte d`Ivoire ne s`effondre pas. " Nous avons résisté ensemble, c`est ensemble que nous allons continuer le combat. Nous sommes candidat pour gagner ", a confié le Président de la République, avant de faire la précision suivante : " Je suis président à 100%, Je suis candidat à 100% ". En ce qui concerne les candidats étiquetés comme candidats de l`étranger, le chef de l`Etat a déclaré : " il y a des gens dont l`existence politique ne repose que sur les liens qu`ils ont avec l`étranger ". Avant de conclure : " Les quelques incidents qui émaillent le processus n`empêcheront pas la Côte d`Ivoire d`écrire son histoire. Le combat est engagé contre ceux qui n`aiment pas la Côte d`Ivoire ".
Tché Bi Tché