Le président Laurent Gbagbo a mis fin au suspense qui rongeait l'ensemble des Ivoiriens partisans et adversaires compris. Après avoir déposé son dossier de candidature, le "candidat de la Côte d'Ivoire" a rejoint son quartier général (Qg) de campagne, où il s'est adressé aux Ivoiriens et au monde via la presse nationale et internationale. Laurent Gbagbo a expliqué sa candidature par quatre raisons qu'on qualifierait de fondamentales.
Premièrement : Laurent Gbagbo veut "sauver l'Etat de droit, la République et la démocratie". Mais pourquoi commencer par ces trois éléments ? Parce que tout simplement, il faut permettre à la Côte d'Ivoire de sortir de la jungle politique où chaque acteur se croit tout permis ; il faut un gouvernement conscient de l'entière responsabilité qui est la sienne et non un gouvernement au sein duquel chaque ministre se croit obligé d'obéir aux recommandations du président de son parti plutôt que d'obéir au premier magistrat de la Nation. Etat de droit dans une République où les institutions sont fortes et ne souffrent d'aucune ambigüité et d'aucune contestation. Une République fondée sur des bases solides de la démocratie. C'est-à-dire un pays où le pouvoir est exercé par le peuple et pour le peuple et non un pouvoir concentré dans les mains d'un seul individu ou d'une poignée de courtisans dans un pays où règne la loi du plus fort. C'est de cette Côte d'Ivoire que Laurent Gbagbo, ''enfant des élections'' a toujours rêvée.
Deuxièmement : Laurent Gbagbo est candidat, pour redonner un réel contenu à la fonction de chef de l'Etat avec tout ce que cela comporte comme entière responsabilité à la personne qui l'assume vis-à-vis du peuple qui l'a élu. Car, on ne devient pas président de la République à midi par succession constitutionnelle, pour appeler à 14 heures, sur un ton martial, son peuple à "se mettre à sa disposition" comme l'a fait Bédié en 1993 à la mort d'Houphouët-Boigny. Laurent Gbagbo veut continuer d'être digne. C'est-à-dire : donner l'exemple - comme il l'a déjà fait en septembre 2002 dès l'attaque sauvage contre son pays et pour laquelle il a écourté sa visite d'Etat en Italie -, en servant de rempart ; et être capable de faire front, de résister et de faire face à l'adversité. Arrêtons-nous un tout petit peu et posons-nous cette question : Que serait la Côte d'Ivoire sept ans après si ce pays n'avait pas à sa tête un leader appelé Laurent Gbagbo qui a résisté face à toutes sortes d'agressions de l'ennemi ? Probablement une jungle.
Troisièmement : Laurent Gbagbo est candidat pour donner un sens voire une suite logique au combat du peuple patriotique de Côte d'Ivoire. Ce peuple qui n'a jamais failli derrière son chef. Avec cette candidature qui vient comme une bouffée d'oxygène après sept années de goulot d'étranglement volontairement créé par des adversaires politiques Bédié et Ouattara deux suppôts de la métropole française qui se sont très vite mués en ennemis, le peuple ivoirien a plus que jamais besoin de stabilité pour construire son développement.
Mais on ne choisi, pas n'importe qui pour montrer la voie du développement, on choisit plutôt un leader qui a une vision suffisamment claire de ce développement ; et ce leader, c'est Laurent Gbagbo. Un leader éclairé dont le projet de société et le programme de gouvernement connus sous le vocable de la Refondation, ne sont plus un secret pour le peuple de Côte d'Ivoire.
Enfin quatrièmement : Laurent Gbagbo est candidat, parce que le projet qu'il a pour ses concitoyens et le pays - projet pour lequel lui, son peuple et son pays ont été de façon récurrente victimes d'attaques meurtrières tant au plan interne qu'au plan externe -, a été brusquement interrompu par endroits. Mais une guerre qui n'a en rien ébranlé sa foi de construire un Etat moderne. C'est donc un homme résolu et engagé sur le chemin du développement qui a déposé sa candidature et qui se donne encore une fois en sacrifice pour la Nation ivoirienne. Parce qu' "un homme ne se renie pas".
Simplice Allard
al08062317@yahoo.fr
Premièrement : Laurent Gbagbo veut "sauver l'Etat de droit, la République et la démocratie". Mais pourquoi commencer par ces trois éléments ? Parce que tout simplement, il faut permettre à la Côte d'Ivoire de sortir de la jungle politique où chaque acteur se croit tout permis ; il faut un gouvernement conscient de l'entière responsabilité qui est la sienne et non un gouvernement au sein duquel chaque ministre se croit obligé d'obéir aux recommandations du président de son parti plutôt que d'obéir au premier magistrat de la Nation. Etat de droit dans une République où les institutions sont fortes et ne souffrent d'aucune ambigüité et d'aucune contestation. Une République fondée sur des bases solides de la démocratie. C'est-à-dire un pays où le pouvoir est exercé par le peuple et pour le peuple et non un pouvoir concentré dans les mains d'un seul individu ou d'une poignée de courtisans dans un pays où règne la loi du plus fort. C'est de cette Côte d'Ivoire que Laurent Gbagbo, ''enfant des élections'' a toujours rêvée.
Deuxièmement : Laurent Gbagbo est candidat, pour redonner un réel contenu à la fonction de chef de l'Etat avec tout ce que cela comporte comme entière responsabilité à la personne qui l'assume vis-à-vis du peuple qui l'a élu. Car, on ne devient pas président de la République à midi par succession constitutionnelle, pour appeler à 14 heures, sur un ton martial, son peuple à "se mettre à sa disposition" comme l'a fait Bédié en 1993 à la mort d'Houphouët-Boigny. Laurent Gbagbo veut continuer d'être digne. C'est-à-dire : donner l'exemple - comme il l'a déjà fait en septembre 2002 dès l'attaque sauvage contre son pays et pour laquelle il a écourté sa visite d'Etat en Italie -, en servant de rempart ; et être capable de faire front, de résister et de faire face à l'adversité. Arrêtons-nous un tout petit peu et posons-nous cette question : Que serait la Côte d'Ivoire sept ans après si ce pays n'avait pas à sa tête un leader appelé Laurent Gbagbo qui a résisté face à toutes sortes d'agressions de l'ennemi ? Probablement une jungle.
Troisièmement : Laurent Gbagbo est candidat pour donner un sens voire une suite logique au combat du peuple patriotique de Côte d'Ivoire. Ce peuple qui n'a jamais failli derrière son chef. Avec cette candidature qui vient comme une bouffée d'oxygène après sept années de goulot d'étranglement volontairement créé par des adversaires politiques Bédié et Ouattara deux suppôts de la métropole française qui se sont très vite mués en ennemis, le peuple ivoirien a plus que jamais besoin de stabilité pour construire son développement.
Mais on ne choisi, pas n'importe qui pour montrer la voie du développement, on choisit plutôt un leader qui a une vision suffisamment claire de ce développement ; et ce leader, c'est Laurent Gbagbo. Un leader éclairé dont le projet de société et le programme de gouvernement connus sous le vocable de la Refondation, ne sont plus un secret pour le peuple de Côte d'Ivoire.
Enfin quatrièmement : Laurent Gbagbo est candidat, parce que le projet qu'il a pour ses concitoyens et le pays - projet pour lequel lui, son peuple et son pays ont été de façon récurrente victimes d'attaques meurtrières tant au plan interne qu'au plan externe -, a été brusquement interrompu par endroits. Mais une guerre qui n'a en rien ébranlé sa foi de construire un Etat moderne. C'est donc un homme résolu et engagé sur le chemin du développement qui a déposé sa candidature et qui se donne encore une fois en sacrifice pour la Nation ivoirienne. Parce qu' "un homme ne se renie pas".
Simplice Allard
al08062317@yahoo.fr
