«Je vous ai dit que la période que nous connaissons est une période elle-même inédite. Une période exceptionnelle. C'est la Côte d'Ivoire qui a été attaquée. Je ne suis pas assez orgueilleux pour croire que c'est Laurent Gbagbo qui a été attaqué. C'est la Côte d'Ivoire qui a été attaquée pour ce qu'elle est. Terre d'accueil, terre d'hospitalité.
Le sens des missions qui ont précédé l'annonce de sa candidature
Elle a été attaquée pour son essence. C'est ensemble que les Ivoiriens ont riposté. C'est ensemble qu'ils ont résisté. Tous ceux avec qui j'ai résisté depuis 2002, il était important que je les informe et que je leur demande leur avis sur mon intention de briguer une autre candidature. Parce que c'est ensemble que nous allons continuer encore ces combats-là. Voilà pourquoi j'ai envoyé des délégations partout. Les nouvelles qui nous sont revenues sont bonnes. C'est pourquoi je suis devant vous ce matin. Nous qui avons fait ce pays, nous sommes candidats, nous tous. Villageois, citadins, ouvriers, paysans… nous sommes candidats dans ma candidature. Et nous sommes candidats pour gagner.
Qui sont les candidats de l'Etranger ?
Je ne vais pas vous mentir, ni masquer ma pensée. Je pense que dans ce pays, depuis 1945, il y a toujours des gens qui roulent pour les autres. Houphouët leur avait donné un qualificatif en 1946. J'ai oublié ce qualificatif mais, je vais le retrouver. Jacques Chirac avait donné un autre qualificatif pour ceux de chez lui. Il les appelait les partis de l'étranger. Je pense qu'il y a des hommes et des femmes comme ça en Côte d'Ivoire dont l'exerce politique ne repose que sur les liens avec l'étranger. Moi, mes liens reposent avant tout sur les liens que j'ai avec la mère nourricière : la terre de Côte d'Ivoire et ses habitants. C'est ce que je peux dire aujourd'hui. Je ne vais pas plus loin.
A propos de l'accrochage entre le Fpi et les FN
Nous sommes dans une zone (Ndlr, celle des FN) où il y a eu beaucoup de guerre. Il y a eu 17 ans de guerre civile au Libéria. Il y a eu 6 à 7 années de guerre civile en Sierra Léone. Le Sud de la Guinée a été ravagé fréquemment par les incursions de la guerre venue du Libéria. Donc ici, nous sommes dans un pays où avant même notre guerre, il y avait les armes légères qui circulaient de façon surabondante. Avant notre guerre civile, il y a des gens qu'on arrêtait sur nos routes. Il ne faut pas croire que parce qu'on a déclaré qu'on va faire la campagne électorale brusquement les armes vont disparaître. Ce n'est pas vrai. Je serais un mauvais candidat si je vous le disais. C'est après les élections que nous allons résoudre le problème véritable du désarmement par les armes. Nous allons désarmer par les armes. Oui ! Mais on ne peut pas aujourd'hui rester là et être inquiet. Gervais Coulibaly, il est là. On l'a empêché d'aller, il est venu, mais il va repartir. Il va repartir et vous-même (Ndlr, parlant du journaliste) vous pouvez partir demain à Korhogo si vous le voulez. Vous pouvez même aller à Tengrela et revenir si vous le voulez. Il s'agit aussi de jeunes gens (Ndlr, parlant des combattants des FN) qui ont faim et qui demandent des choses. Je crois que ce n'est pas cela qui va empêcher la Côte d'Ivoire d'avancer vers les élections. Ce n'est pas ça qui va empêcher l'histoire de la Côte d'Ivoire de s'écrire. C'est après les élections que le vrai désarmement va arriver. On va faire le désarmement tel que c'est prévu dans la loi, tel que c'est prévu dans les accords. Nous allons le faire. Nous allons sécuriser ( les élections). Les militaires, les policiers, les gendarmes sont prêts. Mais, c'est parce que nous n'avons pas beaucoup d'argent que nous attendons. Nous attendons quelques jours avant les élections avant de les envoyer partout sur le territoire national. Mais des incidents comme ça vous en aurez encore».
Propos recueillis par DS
Le sens des missions qui ont précédé l'annonce de sa candidature
Elle a été attaquée pour son essence. C'est ensemble que les Ivoiriens ont riposté. C'est ensemble qu'ils ont résisté. Tous ceux avec qui j'ai résisté depuis 2002, il était important que je les informe et que je leur demande leur avis sur mon intention de briguer une autre candidature. Parce que c'est ensemble que nous allons continuer encore ces combats-là. Voilà pourquoi j'ai envoyé des délégations partout. Les nouvelles qui nous sont revenues sont bonnes. C'est pourquoi je suis devant vous ce matin. Nous qui avons fait ce pays, nous sommes candidats, nous tous. Villageois, citadins, ouvriers, paysans… nous sommes candidats dans ma candidature. Et nous sommes candidats pour gagner.
Qui sont les candidats de l'Etranger ?
Je ne vais pas vous mentir, ni masquer ma pensée. Je pense que dans ce pays, depuis 1945, il y a toujours des gens qui roulent pour les autres. Houphouët leur avait donné un qualificatif en 1946. J'ai oublié ce qualificatif mais, je vais le retrouver. Jacques Chirac avait donné un autre qualificatif pour ceux de chez lui. Il les appelait les partis de l'étranger. Je pense qu'il y a des hommes et des femmes comme ça en Côte d'Ivoire dont l'exerce politique ne repose que sur les liens avec l'étranger. Moi, mes liens reposent avant tout sur les liens que j'ai avec la mère nourricière : la terre de Côte d'Ivoire et ses habitants. C'est ce que je peux dire aujourd'hui. Je ne vais pas plus loin.
A propos de l'accrochage entre le Fpi et les FN
Nous sommes dans une zone (Ndlr, celle des FN) où il y a eu beaucoup de guerre. Il y a eu 17 ans de guerre civile au Libéria. Il y a eu 6 à 7 années de guerre civile en Sierra Léone. Le Sud de la Guinée a été ravagé fréquemment par les incursions de la guerre venue du Libéria. Donc ici, nous sommes dans un pays où avant même notre guerre, il y avait les armes légères qui circulaient de façon surabondante. Avant notre guerre civile, il y a des gens qu'on arrêtait sur nos routes. Il ne faut pas croire que parce qu'on a déclaré qu'on va faire la campagne électorale brusquement les armes vont disparaître. Ce n'est pas vrai. Je serais un mauvais candidat si je vous le disais. C'est après les élections que nous allons résoudre le problème véritable du désarmement par les armes. Nous allons désarmer par les armes. Oui ! Mais on ne peut pas aujourd'hui rester là et être inquiet. Gervais Coulibaly, il est là. On l'a empêché d'aller, il est venu, mais il va repartir. Il va repartir et vous-même (Ndlr, parlant du journaliste) vous pouvez partir demain à Korhogo si vous le voulez. Vous pouvez même aller à Tengrela et revenir si vous le voulez. Il s'agit aussi de jeunes gens (Ndlr, parlant des combattants des FN) qui ont faim et qui demandent des choses. Je crois que ce n'est pas cela qui va empêcher la Côte d'Ivoire d'avancer vers les élections. Ce n'est pas ça qui va empêcher l'histoire de la Côte d'Ivoire de s'écrire. C'est après les élections que le vrai désarmement va arriver. On va faire le désarmement tel que c'est prévu dans la loi, tel que c'est prévu dans les accords. Nous allons le faire. Nous allons sécuriser ( les élections). Les militaires, les policiers, les gendarmes sont prêts. Mais, c'est parce que nous n'avons pas beaucoup d'argent que nous attendons. Nous attendons quelques jours avant les élections avant de les envoyer partout sur le territoire national. Mais des incidents comme ça vous en aurez encore».
Propos recueillis par DS