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Politique Publié le lundi 19 octobre 2009 | Notre Voie

Bédié perd la sérénité

“Je pense que dans ce pays depuis 1945, il y a toujours des gens qui roulent pour les autres. Houphouët leur avait donné un qualificatif en 1946. J’ai oublié ce qualificatif mais je vais le retrouver. Et Jacques Chirac leur avait donné un autre qualificatif pour ceux de son pays. Il les a appelés les partis de l’étranger. Je pense qu’il y a des hommes et des femmes dont l’existence politique ne repose que sur les liens qu’ils ont avec l’étranger. Moi, mon existence repose avant tout sur mes liens que j’ai avec la mère nourricière et la terre de Côte d’Ivoire”. Ces propos de Laurent Gbagbo, candidat pour les Ivoiriens et la Côte d’Ivoire, tenus à la conférence de presse qu’il a animée, suite au dépôt de sa candidature, vendredi dernier, ont suscité une bien curieuse panique chez Bédié. Si bien que le président du PDCI est entré dans tous ses états. “Nous ne nous sentons pas visés par de tels propos, qui sont d’ailleurs prononcés avec beaucoup d’irresponsabilité et de manque de sérieux. Je ne vois pas en quoi, moi qui ai gouverné ce pays, parce qu’ayant été démocratiquement élu comme président de la République de ce pays, je peux maintenant relever de l’étranger !”, a soutenu Bédié. Pourquoi l’ex-chef de l’Etat connaît-il cette forte poussée d’adrélanine ? Nulle part on n’aperçoit le nom de Bédié dans les propos de Gbagbo. C’est donc le président du DPCI, qui, avec sa réaction attire la foudre sur lui. Peut-être se sent-il “morveux” pour “se moucher” ? Rappelons qu’au plus fort de la guerre, Bédié avait demandé que l’Onu mette la Côte d’Ivoire sous tutelle. C’est dommage que c’est maintenant que M. Bédié se souvienne subitement qu’il s’agit de la Côte d’Ivoire, un pays qu’il a gouverné en tant que président de la République. Comment doit-on donc à son avis qualifier un ex-président qui demande que son pays soit mis sous tutelle onusienne après 49 ans d’indépendance ? La réponse est simple. Un tel ex-chef d’Etat n’œuvre pas pour la dignité de ses concitoyens. Il peut aisément travailler pour le compte d’un pays tiers au détriment de son propre pays. Boga Sivori bogasivo@yahoo.fr
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