Depot de candidature a l`election presidentielle de Jacqueline Oble : La première femme candidate annonce “une campagne civilisée”

“Nous ferons une campagne civilisée en toute fraternité. Nous n`insulterons personne". C`est par ces mots que Mme Lohouès Jacqueline Oble a tenu à rassurer le secrétaire permanent et porte-parole de Cei, Auguste Sévérin Miremont qui invitait les candidats à avoir le "bon ton" avant, pendant et même après la campagne électorale. Mme Oble entre dans l`histoire en devenant la première femme en Côte d`Ivoire depuis le vendredi 16 octobre, date de clôture des dépôts des candidatures à avoir déposé son dossier pour prétendre à la magistrature suprême du pays pour l`élection présidentielle de novembre 2009. L`ancienne Garde des sceaux, ministre de la Justice a donné un aperçu succinct de son programme en 13 points, qu`elle propose aux Ivoiriens. "La première chose, c`est que nous devons d’abord consolider la paix et aller à la réconciliation de tous Ivoiriens. D`ailleurs, vous verrez que mon emblème, ce sont des bras qui s`entrelacent, c`est-à-dire des Ivoiriens qui doivent tous se tenir la main. C`est important lorsque l`on sort d`une crise comme celle que nous avons connue. Ensuite, nous disons que cette réconciliation ne peut avoir lieu que si le désarmement a lieu effectivement; tous ceux qui ont eu à manier des armes sont désarmés et s`ils sont réintégrés. Mais, il faut également que ceux qui ont subi des préjudices soient pris en compte. Je crois que c`est à ces deux conditions seulement que la paix sera solide et que nous pourrons penser enfin au développement. C`est ensemble que nous allons travailler mais dans une campagne civilisée, où chacun respecte l`autre". A-t-elle indiqué à sa sortie. Il était douze heures passées quand Mme Oble a pris congé du secrétaire permanent de la Cei, après avoir pris soin auparavant de déposer tous les éléments de son dossier de candidature. Elle a directement rejoint son quartier général (Qg) de campagne aux Deux-Plateaux les Vallons où l`attendaient ses nombreux partisans qui scandaient son nom.

S.A.