De tous les candidats à la prochaine élection présidentielle, Gbagbo est celui qui incarne le mieux, les aspirations du peuple.
Quasiment une première dans l'histoire de l’élection présidentielle en Côte d'Ivoire. Le dépôt d'une candidature qui devient une fête populaire dans toute la ville d'Abidjan, de mémoire d'Ivoiriens, cela n'a jamais eu lieu ici. Mais avec Gbagbo, cela a été possible le vendredi dernier. Et du coup, il fait ombrage à Bédié et Alassane beaucoup plus populaires dans la presse que sur le terrain. N'Zuéba a été le premier à déposer sa candidature par son Secrétaire général Djédjé Mady. Et cela, dans l'indifférence totale des Ivoiriens. A part bien entendu, les comptes rendus tapageurs des journaux qui lui sont proches. Idem presque pour Alassane Ouattara. Mais à la différence que pour lui, la gare d'Adjamé s'est vidée de ses badauds qui sont allés faire du bruit devant la Cei. La preuve que dans ce pays, depuis le vendredi dernier, le monde a compris qui est qui dans ce pays, entre ces trois leaders. En Côte d'Ivoire, il n'y a que Laurent Gbagbo qui mobilise des milliers d'Ivoiriens. Et ça, depuis 1990. Ce n'est pas un effet du hasard. Gbagbo a été constant dans son discours politique. On dira même que sur le continent africain, c'est l'un des rares opposants qui, au pouvoir, n'a pas déçu. Et qui est resté logique avec son combat. Pour la plupart, ils se sont révélés de piètres hommes d'Etat. Incapables de résoudre les différentes crises qui se sont posées à eux.
“Les Ivoiriens écriront leur propre histoire”
En fait, la démarche Gbagbo a fait tache d'huile, au niveau national, et à l'échelle continentale. Souverainiste, il a toujours milité pour la responsabilité en comptant sur soi-même. Qui ne se rappelle pas encore le " Budget sécurisé " au moment où aucun bailleur de fonds étranger ne voulait aider la Côte d'Ivoire. Ailleurs, dans un autre pays du Sud, ça aurait coûté la chute de n'importe quel gouvernement. Aujourd'hui, le " Budget sécurisé " est devenu presque une marque déposée". Car, il est appliqué dans plusieurs pays du continent. Et peut-être demain, il fera partie des remèdes que Bretton Woods administre aux pays en difficultés. Dans la crise ivoirienne, il y a aussi le " Dialogue direct " après plusieurs tâtonnements, de sommets en sommets et de capitale en capitale. Signe du génie politique du chef l'Etat. Mais aussi la preuve de sa constance politique pour la libération de l'Afrique. Même les Nations unies veulent aujourd'hui, s'approprier ce schéma pour l'appliquer à certains pays du monde en crise. C'est vrai que cela fait grincer des dents, mais la Côte d'Ivoire avance aujourd'hui sur le chemin de la paix, grâce au dialogue. Parce que pour Gbagbo, il n'y a que les Ivoiriens qui peuvent résoudre eux-mêmes leurs différends. L'extérieur ne viendra qu'en appui. Il résume d'ailleurs sa démarche dans son discours prononcé le vendredi après le dépôt de sa candidature. "Les Ivoiriens, lâche-t-il, écriront leur histoire comme ils le voudront, mais par la voie démocratique". Bien clair. La preuve que rien ne pourra être imposé à ce peuple, même par les armes. L'expression d'un idéal démocratique. Mais aussi il se met dans le sillon de ses prédécesseurs qui avaient posé les bases du combat pour la renaissance de l'Afrique. "L'histoire du Congo ne sera pas celle qui s'écrira à Paris, ni à New York. Mais l'histoire qui s'écrira au Congo", avait prophétisé Lumumba. Les faits lui donnent aujourd'hui, raison. L'Afrique veut écrire elle-même son histoire. Cela, le Président le dit aussi clairement. " (…) les soubresauts que nous regardons en Afrique sont des soubresauts d'enfants qui apprennent à marcher et qui tombent. Je ne suis pas inquiet pour l'Afrique. L'Afrique s'en sortira ". Evidemment, un tel discours ne peut laisser indifférent. Par exemple, dans les Universités du Cameroun, ses photos sont placardées dans les chambres des étudiants. Parce que son combat pour la liberté de l'Afrique ne souffre d'aucune ambiguïté.
Guéhi Brence
gb08301660@yahoo.fr
Quasiment une première dans l'histoire de l’élection présidentielle en Côte d'Ivoire. Le dépôt d'une candidature qui devient une fête populaire dans toute la ville d'Abidjan, de mémoire d'Ivoiriens, cela n'a jamais eu lieu ici. Mais avec Gbagbo, cela a été possible le vendredi dernier. Et du coup, il fait ombrage à Bédié et Alassane beaucoup plus populaires dans la presse que sur le terrain. N'Zuéba a été le premier à déposer sa candidature par son Secrétaire général Djédjé Mady. Et cela, dans l'indifférence totale des Ivoiriens. A part bien entendu, les comptes rendus tapageurs des journaux qui lui sont proches. Idem presque pour Alassane Ouattara. Mais à la différence que pour lui, la gare d'Adjamé s'est vidée de ses badauds qui sont allés faire du bruit devant la Cei. La preuve que dans ce pays, depuis le vendredi dernier, le monde a compris qui est qui dans ce pays, entre ces trois leaders. En Côte d'Ivoire, il n'y a que Laurent Gbagbo qui mobilise des milliers d'Ivoiriens. Et ça, depuis 1990. Ce n'est pas un effet du hasard. Gbagbo a été constant dans son discours politique. On dira même que sur le continent africain, c'est l'un des rares opposants qui, au pouvoir, n'a pas déçu. Et qui est resté logique avec son combat. Pour la plupart, ils se sont révélés de piètres hommes d'Etat. Incapables de résoudre les différentes crises qui se sont posées à eux.
“Les Ivoiriens écriront leur propre histoire”
En fait, la démarche Gbagbo a fait tache d'huile, au niveau national, et à l'échelle continentale. Souverainiste, il a toujours milité pour la responsabilité en comptant sur soi-même. Qui ne se rappelle pas encore le " Budget sécurisé " au moment où aucun bailleur de fonds étranger ne voulait aider la Côte d'Ivoire. Ailleurs, dans un autre pays du Sud, ça aurait coûté la chute de n'importe quel gouvernement. Aujourd'hui, le " Budget sécurisé " est devenu presque une marque déposée". Car, il est appliqué dans plusieurs pays du continent. Et peut-être demain, il fera partie des remèdes que Bretton Woods administre aux pays en difficultés. Dans la crise ivoirienne, il y a aussi le " Dialogue direct " après plusieurs tâtonnements, de sommets en sommets et de capitale en capitale. Signe du génie politique du chef l'Etat. Mais aussi la preuve de sa constance politique pour la libération de l'Afrique. Même les Nations unies veulent aujourd'hui, s'approprier ce schéma pour l'appliquer à certains pays du monde en crise. C'est vrai que cela fait grincer des dents, mais la Côte d'Ivoire avance aujourd'hui sur le chemin de la paix, grâce au dialogue. Parce que pour Gbagbo, il n'y a que les Ivoiriens qui peuvent résoudre eux-mêmes leurs différends. L'extérieur ne viendra qu'en appui. Il résume d'ailleurs sa démarche dans son discours prononcé le vendredi après le dépôt de sa candidature. "Les Ivoiriens, lâche-t-il, écriront leur histoire comme ils le voudront, mais par la voie démocratique". Bien clair. La preuve que rien ne pourra être imposé à ce peuple, même par les armes. L'expression d'un idéal démocratique. Mais aussi il se met dans le sillon de ses prédécesseurs qui avaient posé les bases du combat pour la renaissance de l'Afrique. "L'histoire du Congo ne sera pas celle qui s'écrira à Paris, ni à New York. Mais l'histoire qui s'écrira au Congo", avait prophétisé Lumumba. Les faits lui donnent aujourd'hui, raison. L'Afrique veut écrire elle-même son histoire. Cela, le Président le dit aussi clairement. " (…) les soubresauts que nous regardons en Afrique sont des soubresauts d'enfants qui apprennent à marcher et qui tombent. Je ne suis pas inquiet pour l'Afrique. L'Afrique s'en sortira ". Evidemment, un tel discours ne peut laisser indifférent. Par exemple, dans les Universités du Cameroun, ses photos sont placardées dans les chambres des étudiants. Parce que son combat pour la liberté de l'Afrique ne souffre d'aucune ambiguïté.
Guéhi Brence
gb08301660@yahoo.fr