En marge de la rencontre qu'il a eue hier à sa résidence de Cocody avec le représentant spécial du secrétaire général des nations unies, Y. J. Choi, le président du Pdci, Henri Konan Bédié s'est prêté aux questions des journalistes. Dans cet entretien, le candidat du parti sexagénaire reste convaincu de la tenue de la date du 29 novembre 2009.
M. le président, quand vous rencontrez M. Choi, le représentant des Nations-Unies en Côte d'Ivoire dans un tel cadre. De quoi parlez-vous ?
Dans le contexte actuel, nous parlons du processus électoral. C'est presque de cela, des élections.
Le processus électoral a atteint un virage très important avec la remise récemment de la liste électorale dans sa version électronique au chef de l'Etat. Quel commentaire ?
Aucun commentaire, cela était prévu. Ce que nous attendons maintenant, c'est la liste définitive.
Est-ce que le Pdci a déjà reçu ce coffret électronique ?
Absolument.
Quel commentaire faites-vous de ce document que vous avez reçu ?
Nous attendons la liste définitive.
M. le président, la liste provisoire électorale tarde à venir. Est-ce qu'au niveau du Pdci, on envisage des solutions pour accélérer le processus ?
Nous discutons à travers la commission électorale indépendante qui regroupe l'ensemble des partis.
Dans ce cadre, de quoi parlez-vous puisque la liste électorale tarde. Et il y a ce cas litigieux de 2 700 000 personnes qui ne figurent sur aucun fichier historique. Est-ce qu'au Pdci, on comprend cela ?
Je ne dirai pas oui. En ce sens qu'un recensement s'est fait. Un recensement tient compte des anciennes données et ensuite des nouvelles données. Mais, on ne peut pas dire que les nouvelles données sont des cas litigieux. Par conséquent, nous ne comprenons pas le problème des 2 750 000. Nous avons raison, puisqu'au jour le jour on découvre que c'est sur ces 2 752 000 personnes qu'il y a des personnes qui justifient pleinement de recevoir leur carte d'identité et d'électeur.
Le problème reste constant. Quel traitement préconisez-vous ?
La commission travaille très vite puisqu'il s'agit d'examiner les restants sur ces 2 752 000 personnes.
M. le président, vous n'êtes pas technicien, mais quand même un homme politique. Quand cette liste électorale provisoire peut-elle sortir ? Tout le monde l'attend.
Nous l'attendons tous.
Oui, mais dans quel esprit attendez-vous cette liste ?
Je pense que tout le monde sera admis à participer à l'élection, à l'exception de quelques cas.
M. le président, vous avez toujours dit partout où vous passez que vous tenez à cette date du 29 novembre. Mais avec ces retards constatés dans l'affichage de la liste. Vous tenez toujours au 29 novembre?
La date du 29 novembre a été fixée de façon consensuelle au Cpc, elle ne peut être modifiée en dehors de cette instance. Par conséquent, il est hors de question qu'au Pdci ou moi-même je vous dise que la date ne sera pas tenue. En fait, avec ce que l'on a maintenant, nous pouvons voter le 29 novembre.
Propos recueillis par Nathalie Kassi
M. le président, quand vous rencontrez M. Choi, le représentant des Nations-Unies en Côte d'Ivoire dans un tel cadre. De quoi parlez-vous ?
Dans le contexte actuel, nous parlons du processus électoral. C'est presque de cela, des élections.
Le processus électoral a atteint un virage très important avec la remise récemment de la liste électorale dans sa version électronique au chef de l'Etat. Quel commentaire ?
Aucun commentaire, cela était prévu. Ce que nous attendons maintenant, c'est la liste définitive.
Est-ce que le Pdci a déjà reçu ce coffret électronique ?
Absolument.
Quel commentaire faites-vous de ce document que vous avez reçu ?
Nous attendons la liste définitive.
M. le président, la liste provisoire électorale tarde à venir. Est-ce qu'au niveau du Pdci, on envisage des solutions pour accélérer le processus ?
Nous discutons à travers la commission électorale indépendante qui regroupe l'ensemble des partis.
Dans ce cadre, de quoi parlez-vous puisque la liste électorale tarde. Et il y a ce cas litigieux de 2 700 000 personnes qui ne figurent sur aucun fichier historique. Est-ce qu'au Pdci, on comprend cela ?
Je ne dirai pas oui. En ce sens qu'un recensement s'est fait. Un recensement tient compte des anciennes données et ensuite des nouvelles données. Mais, on ne peut pas dire que les nouvelles données sont des cas litigieux. Par conséquent, nous ne comprenons pas le problème des 2 750 000. Nous avons raison, puisqu'au jour le jour on découvre que c'est sur ces 2 752 000 personnes qu'il y a des personnes qui justifient pleinement de recevoir leur carte d'identité et d'électeur.
Le problème reste constant. Quel traitement préconisez-vous ?
La commission travaille très vite puisqu'il s'agit d'examiner les restants sur ces 2 752 000 personnes.
M. le président, vous n'êtes pas technicien, mais quand même un homme politique. Quand cette liste électorale provisoire peut-elle sortir ? Tout le monde l'attend.
Nous l'attendons tous.
Oui, mais dans quel esprit attendez-vous cette liste ?
Je pense que tout le monde sera admis à participer à l'élection, à l'exception de quelques cas.
M. le président, vous avez toujours dit partout où vous passez que vous tenez à cette date du 29 novembre. Mais avec ces retards constatés dans l'affichage de la liste. Vous tenez toujours au 29 novembre?
La date du 29 novembre a été fixée de façon consensuelle au Cpc, elle ne peut être modifiée en dehors de cette instance. Par conséquent, il est hors de question qu'au Pdci ou moi-même je vous dise que la date ne sera pas tenue. En fait, avec ce que l'on a maintenant, nous pouvons voter le 29 novembre.
Propos recueillis par Nathalie Kassi