Dans notre édition d’hier, nous avons publié la première partie d’une contribution de Moïse Liépo présentant les principaux atouts du candidat Laurent Gbagbo. Aujourd’hui, nous invitons les lecteurs à découvrir la deuxième et dernière partie de ces atouts. Un homme humble Laurent Gbagbo a une grande conscience de son origine sociale modeste qu’il se plaît toujours à rappeler à tous ses concitoyens afin que ceux-ci ne désespèrent jamais. Beaucoup de personnes ont tendance à croire à tort que la plupart des gens humbles sont d’une condition sociale modeste. En fait, l’humilité est liée à l’éducation et aux valeurs morales défendues par un individu. Laurent Gbagbo tire certainement son attitude d’Homme humble de son éducation fondée sur les valeurs chrétiennes qui enseignent le respect et la considération qui doivent être accordés à tout homme. D’aucuns peuvent penser que les fonctions occupées aujourd’hui par Laurent Gbagbo pourraient fatalement l’amener à vivre dans un autre univers où de nombreux esclaves sont au service de leurs maîtres. Il n’en est rien, car le président Gbagbo a tellement démystifié la fonction de président de la République en la débarrassant de tout ce qui est superflu, de sorte que beaucoup d’Ivoiriens sont convaincus que leur président demeure toujours très proche d’eux. Un homme d’une grande générosité Lors d’une visite aux populations guébié, à Gnagbodougnoa (département de Gagnoa), le 13 décembre 2008, le président Laurent Gbagbo a déclaré que le pouvoir politique doit être un lieu de générosité. C’est pourquoi il se bat pour donner une chance à tous les enfants de la Côte d’Ivoire. Il n’y a pas longtemps, le président Gbagbo faisait remarquer que la présidence de la République, première institution du pays, est devenue, depuis son arrivée au palais présidentiel, une grande maison de sécurité sociale. En effet, il ne se passe pas un seul jour sans que la présidence ne soit sollicitée pour des aides multiformes. Quelquefois le président Gbagbo est obligé de mettre la main à la poche pour parer au plus pressé quand on sait qu’en raison de la crise politique que traverse le pays, les ressources financières de l’Etat se sont dangereusement raréfiées. Il faut surtout noter un des grands traits de caractère du président Gbagbo, celui de voler très souvent au secours des personnes qui souffrent ou qui rencontrent des difficultés. Le président Gbagbo donne ainsi un sens noble aux termes “Partage” et “Solidarité” qui demeurent des notions importantes de l’idéologie socialiste. Il est également important de signaler que, dans les années 70, beaucoup de jeunes Ivoiriens démunis ont bénéficié de l’aide du Professeur Laurent Gbagbo, alors en poste au Lycée classique de Cocody (Abidjan). Aujourd’hui, ils sont nombreux, ces jeunes Ivoiriens qui rendent ce témoignage. Un intellectuel accompli Laurent Gbagbo est un brillant universitaire, titulaire d’un doctorat en histoire. Chargé de recherches, il fut Directeur de l’Institut d’histoire d’art et d’archéologie africains (IHAAA). Parallèlement à ses recherches, Laurent Gbagbo a écrit plusieurs ouvrages de grande valeur à caractère politique et littéraire. Ces différentes publications sont : -Réflexions sur la conférence de Brazzaville, Ed. Clé, Yaoundé, 1978 ; -Soundjata, Lion du Manding, Ed. CEDA, Abidjan, 1979 ; -Côte d’Ivoire, économie et société à la veille de l’indépendance (1940-1960), 1982, 256 p ; -Côte d’Ivoire, pour une alternative démocratique, Ed. L’Harmattan, 1983, Paris, 180p ; -Côte d’Ivoire, Histoire d’un retour, Ed. L’Harmattan, 1989, 80p ; -Côte d’Ivoire, Agir pour les libertés, Ed. L’Harmattan, 1991, 207p. Le président Gbagbo a aussi participé à la publication de certains ouvrages, en collaboration avec d’autres auteurs, notamment : “Spécial Côte d’Ivoire (1960 -1984)” in Peuples Noirs, Peuples Africains, n°41-42, revue bimestrielle, Paris, septembre-octobre-novembre-décembre 1984; -Propositions pour gouverner la Côte d’Ivoire, Tome 1, Front populaire ivoirien (FPI), Ed.L’Harmattan,Paris, 1987 ; Gouverner autrement la Côte d’Ivoire, Ed. L’Harmattan, 2000, Paris, 240p. Comme on peut le constater, Laurent Gbagbo est un homme politique qui écrit, analyse et propose. Quand on parcourt sa riche production aux plans politique et littéraire, on s’aperçoit que le président Gbagbo est un véritable écrivain qui a choisi de faire la politique pour se mettre au service des Ivoiriens. “Un gentleman” de la politique Quand on voit Laurent Gbagbo en action sur le terrain politique, on ne peut qu’avoir de l’admiration pour lui. Bel homme dont l’apparition électrise les foules, le “Woody” de Mama (son village natal, dans la s/p de Ouragahio) est véritablement un professionnel de la politique. Aujourd’hui, il ne néglige rien quand il s’agit de soigner son image : tenue vestimentaire étudiée et adaptée à chaque circonstance, discours aux effets thérapeutiques, bonne humeur communicative, présence rassurante. Contrairement à ses adversaires politiques, Laurent Gbagbo cultive l’amour du prochain. Il est capable de voler au secours de son pire ennemi et ce, quelquefois à la surprise générale de ses partisans. Car, comme il le rappelle souvent, la politique doit contribuer à renforcer les relations humaines pour un mieux-être dans la cité. Aussi, ses actions s’orientent-elles vers le rapprochement des acteurs politiques, malgré ce qui peut les opposer pour la conquête du pouvoir d’Etat. Doté d’une grande intelligence politique, Laurent Gbagbo a fait du rassemblement des Ivoiriens l’une de ses priorités, en vue d’une sortie de crise réussie. La bataille qu’il a engagée depuis les années 80 en vue de contribuer à la construction d’une société moderne en Côte d’Ivoire demeure sa grande préoccupation. C’est pourquoi il continue de faire preuve de pédagogie pour amener ses concitoyens à engager avec lui la modernisation politique de la Côte d’Ivoire, fondée sur la démocratisation et la modernisation économique par l’instauration de l’économie sociale de marché. Un homme d’Etat En octobre 2000, lorsque Laurent Gbagbo arrive au pouvoir après 30 ans d’opposition au régime PDCI et un an à la transition militaire, d’aucuns avaient pensé que l’heure des règlements de comptes avait sonné. Mais, en homme politique averti, Laurent Gbagbo appelle au rassemblement des Ivoiriens et tend la main à la nouvelle opposition ivoirienne. C’est dans ces conditions que le président Gbagbo s’est engagé à affronter tous les problèmes qui risquaient d’entraver le bon fonctionnement des institutions de l’Etat de Côte d’Ivoire. Ce fut d’abord le déclenchement de la procédure pour le remboursement des 18 milliards de FCFA de l’Union européenne détournés sous la présidence de Henri Konan Bédié (1993-1999). Cet effort de l’Etat ivoirien sous l’impulsion du président Gbagbo a eu pour conséquence la reprise des relations entre la Côte d’Ivoire et les institutions de Bretton Woods, car celles-ci avaient été suspendues, après le détournement des 18 milliards de FCFA de l’Union européenne par le pouvoir PDCI. Ensuite, grâce à son combat politique, malgré la crise socio-politique en Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo a su soigner son image au sein des organisations internationales, régionales et sous-régionales : l’Organisation des Nations Unies (ONU), l’Internationale socialiste (l’IS), l’Union africaine (UA) et la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Au cours du premier trimestre 2009, le président Laurent Gbagbo a été désigné par ses pairs de la CEDEAO pour qu’il leur fasse des propositions pour trouver des solutions aux problèmes de l’énergie et des transports dans la sous-région. Les propositions pertinentes faites par le président Gbagbo lors du 36ème Sommet de la CEDEAO à Abuja (Nigeria), le 22 juin 2009, ont été non seulement approuvées, mais il lui a été demandé de poursuivre son travail pour superviser la commission de la CEDEAO que ledit sommet a instruite afin qu’elle prenne toutes les dispositions nécessaires pour l’application des décisions et recommandations portant sur l’énergie et les transports en Afrique de l’Ouest. En ce qui concerne les actes majeurs que le président Gbagbo continue de poser en Côte d’Ivoire, on peut retenir la poursuite des travaux du transfert de la capitale politique à Yamoussoukro. A ce sujet, on se rappelle que l’opposant Laurent Gbagbo était farouchement opposé à ce transfert, mais, comme le fait remarquer Simone Ehivet Gbagbo, le président de la République agit en homme d’Etat responsable en poursuivant les travaux du transfert de la capitale à Yamoussoukro (cf. Simone Ehivet Gbagbo, op. cit, p.98). Enfin, le président Laurent Gbagbo vient d’être sélectionné par le président des Etats-Unis d’Amérique, Barack Obama, parmi ses pairs africains pour participer à un déjeuner de travail auquel il a invité ceux-ci à New-York, le 22 septembre 2009. Cette invitation est assurément la reconnaissance des efforts fournis par le président Laurent Gbagbo pour ramener la Côte d’Ivoire dans le concert des nations libres, démocratiques et résolument tournées vers le développement. Conclusion Le président Laurent Gbagbo, comme vous pouvez le constater, est un homme aux immenses qualités morales, intellectuelles et politiques. Les dix (10) atouts qui sont mis à votre disposition ont pour objectif de vous faire découvrir l’homme sous plusieurs angles. Il est généralement admis que Laurent Gbagbo demeure un Homme multidimensionnel, mais il reste surtout un combattant pour la promotion des valeurs de démocratie, de justice et de liberté. C’est donc un appel qui est lancé à tous les démocrates ivoiriens (et d’ailleurs !) qui croient en l’avenir radieux de la Côte d’Ivoire, afin qu’ils se mobilisent derrière Laurent Gbagbo pour le reconduire à la tête de notre pays; pays convoité par les forces réactionnaires responsables de la crise politique qui a inutilement ralenti le développement de la Côte d’Ivoire depuis le 19 septembre 2002. Liépo Moïse Professeur certifié Conseiller technique (Cabinet du président de la République de Côte d’Ivoire).
Politique Publié le jeudi 22 octobre 2009 | Notre Voie