L’Alliance ivoirienne pour la République et la démocratie (AIRD) est en congrès ordinaire, depuis le jeudi 22 octobre 2009 à Abidjan sur le thème : « Restaurer la nation sur des bases républicaines ». Le président de l’AIRD, Kahé Eric Kplohourou, a demandé à ses militants de ne plus avoir peur d’œuvrer pour la réélection du candidat Laurent Gbagbo.
« Quand on quitte le FMI pour diriger un pays, on échoue toujours, parce qu’on ne connaît pas les réalités des pays. Le FMI et la Banque mondiale mettent en place des programmes qui n’apportent pas le développement attendu par les populations, parce que lorsqu’ils te font des prêts, ils te demandent d’accepter de pires atrocités pour les rembourser. C’est comme s’ils te demandaient de tuer 7 enfants sur les 10 que tu as, pour rembourser. Est-ce que ce n’est pas la sorcellerie ça ? », a indiqué le ministre Kahé Eric, qualifiant « d’inhumain » le comportement des institutions de Bretton Woods. A l’en croire, ceux qui promettent des milliards de FCFA pour chaque région de la Côte d’Ivoire, ne feront rien d’autre que d’aller emprunter cet argent avec les institutions financières internationales. Membre de La majorité présidentielle (LMP) avec son parti, le ministre Kahé Eric s’est largement étalé sur les raisons pour lesquelles il est l’un des parrains de la candidature du Président Laurent Gbagbo. « La résistance que nous avons menée était pour nous un devoir. D’abord parce que nous devons assumer et ensuite parce que celui qui ne peut se lever et se tenir debout pour une cause juste ou une conviction, tombe toujours pour rien. A une époque récente, des ministres pouvaient faire allégeance au Président de la République au cours du Conseil des ministres et une fois dehors, vilipender le même Président de la République. Il était donc important pour nous d’assumer nos prises de position nationalistes qui reposaient sur une conviction intérieure profonde », a dit le président de l’AIRD, en présence du Premier ministre Pascal Affi N’guessan, et des représentants des partis de la majorité présidentielle, entre autres, le RPP, l’URD et le Mouvement national citoyen Alternative. Aux militants de son parti, Kahé Eric a donné un mot d’ordre clair. « Vous jouez désormais en première division. Assumez-vous et n’ayez pas peur d’être avec Gbagbo », a-t-il conseillé aux 1545 délégués présents pour ces assises. Pour le Premier ministre Affi N’guessan, la crise du 19 septembre 2002 a « modifié la perspective historique de la lutte de Laurent Gbagbo » et La majorité présidentielle qui va diriger la nouvelle Côte d’Ivoire, « va mettre fin à l’époque du tribalisme » en réélisant Laurent Gbagbo. « C’est l’affaire de tous les patriotes, de tous les démocrates qui aspirent au changement », a souligné le président du Front populaire ivoirien.
Olivier Dion
« Quand on quitte le FMI pour diriger un pays, on échoue toujours, parce qu’on ne connaît pas les réalités des pays. Le FMI et la Banque mondiale mettent en place des programmes qui n’apportent pas le développement attendu par les populations, parce que lorsqu’ils te font des prêts, ils te demandent d’accepter de pires atrocités pour les rembourser. C’est comme s’ils te demandaient de tuer 7 enfants sur les 10 que tu as, pour rembourser. Est-ce que ce n’est pas la sorcellerie ça ? », a indiqué le ministre Kahé Eric, qualifiant « d’inhumain » le comportement des institutions de Bretton Woods. A l’en croire, ceux qui promettent des milliards de FCFA pour chaque région de la Côte d’Ivoire, ne feront rien d’autre que d’aller emprunter cet argent avec les institutions financières internationales. Membre de La majorité présidentielle (LMP) avec son parti, le ministre Kahé Eric s’est largement étalé sur les raisons pour lesquelles il est l’un des parrains de la candidature du Président Laurent Gbagbo. « La résistance que nous avons menée était pour nous un devoir. D’abord parce que nous devons assumer et ensuite parce que celui qui ne peut se lever et se tenir debout pour une cause juste ou une conviction, tombe toujours pour rien. A une époque récente, des ministres pouvaient faire allégeance au Président de la République au cours du Conseil des ministres et une fois dehors, vilipender le même Président de la République. Il était donc important pour nous d’assumer nos prises de position nationalistes qui reposaient sur une conviction intérieure profonde », a dit le président de l’AIRD, en présence du Premier ministre Pascal Affi N’guessan, et des représentants des partis de la majorité présidentielle, entre autres, le RPP, l’URD et le Mouvement national citoyen Alternative. Aux militants de son parti, Kahé Eric a donné un mot d’ordre clair. « Vous jouez désormais en première division. Assumez-vous et n’ayez pas peur d’être avec Gbagbo », a-t-il conseillé aux 1545 délégués présents pour ces assises. Pour le Premier ministre Affi N’guessan, la crise du 19 septembre 2002 a « modifié la perspective historique de la lutte de Laurent Gbagbo » et La majorité présidentielle qui va diriger la nouvelle Côte d’Ivoire, « va mettre fin à l’époque du tribalisme » en réélisant Laurent Gbagbo. « C’est l’affaire de tous les patriotes, de tous les démocrates qui aspirent au changement », a souligné le président du Front populaire ivoirien.
Olivier Dion