Lors de l'une de ses dernières sorties devant les journalistes et le public, madame Bro Grébé a utilisé le langage qu'un bon ivoirien, soucieux de l'avenir de son pays, doit tenir.
Elle a exhorté les Ivoiriennes et Ivoiriens à accorder leurs voix aux candidats qui n'ont jamais versé et bu le sang des Ivoiriens, lors de l'élection Présidentielle du 29 Novembre 2009. Elle a persisté dans sa colère en leur demandant d'ajouter à cette liste même ceux qui ont collaboré avec les tueurs, les buveurs de sang.
Merci madame du vrai sens d'amour pour votre pays que vous démontrez, vous devez être soutenue et appuyée. Malheureusement pour vous, vous vous trompez de cible et c'est votre cheval sur lequel vous comptez qui est le plus concerné par vos propos.
Revisitons 1'histoire de la politique de notre jeune Nation, avant d'en tirer les conséquences.
En la matière, de ceux qui sont candidats à l'élection Présidentielle du 29 Novembre 2009, qui a versé le sang des Ivoiriens?
En 1995 sous prétexte d'un boycott actif, où certains ivoiriens se sont vu exilés dans leur propre pays et certains ont perdu la vie parce qu'ils ont voulu accomplir un acte civil c’est-à-dire voter. Qui a revendiqué cet acte qui a fait couler le sang des Ivoiriens?
Cela se comprend bien aujourd'hui, car appeler ceux à qui l'on avait interdit de voter, comme étant des gens de la diaspora ne fait que confirmer de ce qu'ils ne sont pas chez eux. Comment peut-on créer une nation avec ces leaders opportunistes?
Raisonner de la sorte et se faire appeler Patriote, c'est le comble.
Qui a félicité les mutins à avoir fait le coup d'Etat du 24 décembre 1999, sous prétexte que cela met la démocratie sur les rails?
Qui a signé un deal avec la junte, pour écarter les candidats de poids et de poigne, pendant l'élection Présidentielle de 2000, tout en sachant que cet acte peut entraîner la violence, fille aînée de la guerre qui, elle aussi est synonyme de mort d'Hommes ?
Qui a enjambé des corps pour aller prêter serment après un carnage d'après élection?
Qui a fait pleuvoir un flot de balles et d'autres formes de destruction sur les membres de l'opposition qui ont voulu utiliser la marche, prévue par la loi fondamentale comme moyen d'expression démocratique, le 25 mars 2004 en ôtant la vie à plus de 500 personnes, alors qu'on a été champion de la marche quand on était dans l'opposition?
Les semelles des chaussures se sont usées régulièrement, en son temps.
Nous nous rappelons le 18 Février où le Plateau était en feu et en flammes. Si le PDCI, parti d'Houphouët était un parti sanguinaire, il n'y aurait point des Laurent Gbagbo, car il aurait été éliminé dans le sous-sol de l'immeuble Sogefia. Et si le ridicule tuait, les affidés et les refondateurs n'allaient pas se proclamer Houphouëtistes, aujourd'hui.
Qui a refusé de dialoguer avec un groupe d'hommes sans nom, ni visage qui ont attaqué le pays, au départ, et est revenu sur sa décision après une perte énorme en vies humaines en utilisant le même dialogue que lui avait conseillé l'expérimenté Henri Konan Bédié?
Sous quel mandat la Côte d'Ivoire a vécu son premier charnier ?
En matière de collaboration avec les tueurs et buveurs de sang, ne confondons pas tiroir et miroir. C'est le Président Bédié qui a sauvé le régime en place à Linas Marcoussis. Alors que la majorité des participants de la table ronde optaient pour la reprise des élections et de la dissolution de la constitution, il s'y est opposé. Et pour justifier sa position, il s'est appuyé sur les effets négatifs qu'un coup d'Etat a sur un pays, car pour lui, dissoudre la constitution et reprendre l'élection présidentielle, c'est faire un coup d'Etat contre son pays. Les bénéficiaires de cet acte républicain sont bel et bien le FPI et son mentor.
L'on a tendance à assimiler à de la fronde, la mise en place du G 10 par tous les signataires de l'accord de Marcoussis, en vue de veiller et de suivre cet accord, afin de sortir rapidement de la crise qui faisait plus de mal que de bien au peuple, pour vilipender le PDCI et les autres. Revenir sur le fondement de la mise en place du GIO qui est devenu après, le G7, c'est proférer des injures aux Ivoiriens. Nous nous en passons donc.
Qui a créé et collaboré avec ceux qu'on taxe aujourd'hui de diables, de la création de la FESCI à la prise des armes?
Qui, de celui qui a engendré le diable et de celui qui en fait un ami, dans le seul but de l'emmener à la lumière, a commis un péché? Qui, en dépit des solutions de sortie de crise préconisées par l'ONU, a donné le pouvoir d'Etat au Secrétaire général des Forces nouvelles? A bien voir, qui a engendré le diable? Qui l'a entretenu?
Qui a collaboré avec lui en fin de compte ?
En quoi le Président Bédié est-il concerné par ces carnages et ces plus grandes barbaries moyenâgeuses qui ont émaillé la vie politique de notre pays ces derniers temps?
Il n'a jamais versé le sang humain, même quand l'occasion lui en avait été donnée pendant le renversement de son pouvoir. Il avait préféré se sacrifier afin d'éviter de verser le sang d'un seul ivoirien, comme le lui a enseigné le père fondateur, à plus forte raison, boire le sang humain.
Et comme paradoxe des paradoxes, les patriotes, dont Bro Grébé, avaient envahi l'aéroport pour empêcher monsieur Soro Guillaume d'atterrir, après sa nomination comme simple ministre à Kléber. Nommé premier ministre par le Président Gbagbo, ces mêmes patriotes ont dansé et chanté.
Qui, des patriotes et leur mentor, ou du Président Bédié, sont les vrais collabos ?
Entre nous intellectuels, imaginez un seul instant que M. Soro Guillaume eût été proposé comme premier ministre, dans le temps par le Président Bédié, il aurait été couvert de tous les qualificatifs dignes d'un Satan et d'un traître. Madame Grébé a dansé et chanté pour la nomination de sieur Soro, parce que cette nomination vient du Christ de Mama, l'omniscient, l'omnipotent, qui ne se trompe jamais.
En dépit de ce que vous voulez faire croire, le président Bédié reste la seule personnalité à réfuter les coups d'Etat, donc comme l'homme providentiel, par ses vues et ses prises de position futuristes. Il avait, en son temps, courageusement dénoncé l'insuffisance de solutions de sortie de crise contenues dans l'APO (Accord Politique de Ouaga). Et vous l'aviez condamné. Et après, cet accord est presqu’à son cinquième complément. Quelle perte de temps!
Chers ivoiriens et ivoiriennes, j'ai mûrement réfléchi et la compréhension que j'ai de cette déclaration m'amène à voir que madame Bro Grébé, après avoir tout eu du Président Gbagbo ne pouvait passer que par des astuces pour demander aux Ivoiriennes et aux Ivoiriens de voter massivement, le 29 Septembre 2009, le candidat du PDCI-RDA, Henri Konan Bédié qui n'a aucune goutte de sang sur les mains. Et qui a les armes nécessaires, expérience oblige, de reconstruire tout ce que la refondation a détruit en si peu de temps de règne.
Par SERI BI GUESSAN Bernard
Député de Sinfra
Elle a exhorté les Ivoiriennes et Ivoiriens à accorder leurs voix aux candidats qui n'ont jamais versé et bu le sang des Ivoiriens, lors de l'élection Présidentielle du 29 Novembre 2009. Elle a persisté dans sa colère en leur demandant d'ajouter à cette liste même ceux qui ont collaboré avec les tueurs, les buveurs de sang.
Merci madame du vrai sens d'amour pour votre pays que vous démontrez, vous devez être soutenue et appuyée. Malheureusement pour vous, vous vous trompez de cible et c'est votre cheval sur lequel vous comptez qui est le plus concerné par vos propos.
Revisitons 1'histoire de la politique de notre jeune Nation, avant d'en tirer les conséquences.
En la matière, de ceux qui sont candidats à l'élection Présidentielle du 29 Novembre 2009, qui a versé le sang des Ivoiriens?
En 1995 sous prétexte d'un boycott actif, où certains ivoiriens se sont vu exilés dans leur propre pays et certains ont perdu la vie parce qu'ils ont voulu accomplir un acte civil c’est-à-dire voter. Qui a revendiqué cet acte qui a fait couler le sang des Ivoiriens?
Cela se comprend bien aujourd'hui, car appeler ceux à qui l'on avait interdit de voter, comme étant des gens de la diaspora ne fait que confirmer de ce qu'ils ne sont pas chez eux. Comment peut-on créer une nation avec ces leaders opportunistes?
Raisonner de la sorte et se faire appeler Patriote, c'est le comble.
Qui a félicité les mutins à avoir fait le coup d'Etat du 24 décembre 1999, sous prétexte que cela met la démocratie sur les rails?
Qui a signé un deal avec la junte, pour écarter les candidats de poids et de poigne, pendant l'élection Présidentielle de 2000, tout en sachant que cet acte peut entraîner la violence, fille aînée de la guerre qui, elle aussi est synonyme de mort d'Hommes ?
Qui a enjambé des corps pour aller prêter serment après un carnage d'après élection?
Qui a fait pleuvoir un flot de balles et d'autres formes de destruction sur les membres de l'opposition qui ont voulu utiliser la marche, prévue par la loi fondamentale comme moyen d'expression démocratique, le 25 mars 2004 en ôtant la vie à plus de 500 personnes, alors qu'on a été champion de la marche quand on était dans l'opposition?
Les semelles des chaussures se sont usées régulièrement, en son temps.
Nous nous rappelons le 18 Février où le Plateau était en feu et en flammes. Si le PDCI, parti d'Houphouët était un parti sanguinaire, il n'y aurait point des Laurent Gbagbo, car il aurait été éliminé dans le sous-sol de l'immeuble Sogefia. Et si le ridicule tuait, les affidés et les refondateurs n'allaient pas se proclamer Houphouëtistes, aujourd'hui.
Qui a refusé de dialoguer avec un groupe d'hommes sans nom, ni visage qui ont attaqué le pays, au départ, et est revenu sur sa décision après une perte énorme en vies humaines en utilisant le même dialogue que lui avait conseillé l'expérimenté Henri Konan Bédié?
Sous quel mandat la Côte d'Ivoire a vécu son premier charnier ?
En matière de collaboration avec les tueurs et buveurs de sang, ne confondons pas tiroir et miroir. C'est le Président Bédié qui a sauvé le régime en place à Linas Marcoussis. Alors que la majorité des participants de la table ronde optaient pour la reprise des élections et de la dissolution de la constitution, il s'y est opposé. Et pour justifier sa position, il s'est appuyé sur les effets négatifs qu'un coup d'Etat a sur un pays, car pour lui, dissoudre la constitution et reprendre l'élection présidentielle, c'est faire un coup d'Etat contre son pays. Les bénéficiaires de cet acte républicain sont bel et bien le FPI et son mentor.
L'on a tendance à assimiler à de la fronde, la mise en place du G 10 par tous les signataires de l'accord de Marcoussis, en vue de veiller et de suivre cet accord, afin de sortir rapidement de la crise qui faisait plus de mal que de bien au peuple, pour vilipender le PDCI et les autres. Revenir sur le fondement de la mise en place du GIO qui est devenu après, le G7, c'est proférer des injures aux Ivoiriens. Nous nous en passons donc.
Qui a créé et collaboré avec ceux qu'on taxe aujourd'hui de diables, de la création de la FESCI à la prise des armes?
Qui, de celui qui a engendré le diable et de celui qui en fait un ami, dans le seul but de l'emmener à la lumière, a commis un péché? Qui, en dépit des solutions de sortie de crise préconisées par l'ONU, a donné le pouvoir d'Etat au Secrétaire général des Forces nouvelles? A bien voir, qui a engendré le diable? Qui l'a entretenu?
Qui a collaboré avec lui en fin de compte ?
En quoi le Président Bédié est-il concerné par ces carnages et ces plus grandes barbaries moyenâgeuses qui ont émaillé la vie politique de notre pays ces derniers temps?
Il n'a jamais versé le sang humain, même quand l'occasion lui en avait été donnée pendant le renversement de son pouvoir. Il avait préféré se sacrifier afin d'éviter de verser le sang d'un seul ivoirien, comme le lui a enseigné le père fondateur, à plus forte raison, boire le sang humain.
Et comme paradoxe des paradoxes, les patriotes, dont Bro Grébé, avaient envahi l'aéroport pour empêcher monsieur Soro Guillaume d'atterrir, après sa nomination comme simple ministre à Kléber. Nommé premier ministre par le Président Gbagbo, ces mêmes patriotes ont dansé et chanté.
Qui, des patriotes et leur mentor, ou du Président Bédié, sont les vrais collabos ?
Entre nous intellectuels, imaginez un seul instant que M. Soro Guillaume eût été proposé comme premier ministre, dans le temps par le Président Bédié, il aurait été couvert de tous les qualificatifs dignes d'un Satan et d'un traître. Madame Grébé a dansé et chanté pour la nomination de sieur Soro, parce que cette nomination vient du Christ de Mama, l'omniscient, l'omnipotent, qui ne se trompe jamais.
En dépit de ce que vous voulez faire croire, le président Bédié reste la seule personnalité à réfuter les coups d'Etat, donc comme l'homme providentiel, par ses vues et ses prises de position futuristes. Il avait, en son temps, courageusement dénoncé l'insuffisance de solutions de sortie de crise contenues dans l'APO (Accord Politique de Ouaga). Et vous l'aviez condamné. Et après, cet accord est presqu’à son cinquième complément. Quelle perte de temps!
Chers ivoiriens et ivoiriennes, j'ai mûrement réfléchi et la compréhension que j'ai de cette déclaration m'amène à voir que madame Bro Grébé, après avoir tout eu du Président Gbagbo ne pouvait passer que par des astuces pour demander aux Ivoiriennes et aux Ivoiriens de voter massivement, le 29 Septembre 2009, le candidat du PDCI-RDA, Henri Konan Bédié qui n'a aucune goutte de sang sur les mains. Et qui a les armes nécessaires, expérience oblige, de reconstruire tout ce que la refondation a détruit en si peu de temps de règne.
Par SERI BI GUESSAN Bernard
Député de Sinfra
