Le président du Mouvement des citoyens de Côte d’Ivoire (MCCI), Gaza Gazo était face à la presse le vendredi 23 octobre 2009 au Plateau, pour donner les raisons de son absence sur la liste des candidats retenus par la Cei dans le cadre de l’élection présidentielle.
« Je déposerai ma candidature en cas de report des élections. On ne peut pas reporter les élections sans donner la chance à ceux qui ne figurent pas sur la première liste de déposer leur candidature. Nous prenons acte de notre forclusion le 16 octobre 2009 à 12 heures au lieu de minuit, comme initialement et officiellement annoncé par le secrétaire permanent de la Cei », s’est exprimé Gaza Gazo, face à ses militants qui sont venus de toutes les communes d’Abidjan. Selon le président du Mouvement des citoyens de Côte d’Ivoire, sa forclusion le 16 octobre, se justifie a le fait qu’il a été empêché ‘’physiquement et moralement’’ de déposer sa candidature. ‘’Je suis industriel à Libreville et tout ce que je possède s’y trouve. J’ai quelques difficultés avec mon épouse, mais cela ne devrait pas m’empêcher d’aller à Libreville. Arrivé à l’aéroport de Libreville, on m’a fait revenir dans l’avion comme un vulgaire bandit. Alors que c’est à Libreville que j’ai mon argent. C’est cet argent que je voulais prendre pour payer ma caution de 20 millions (…) Ensuite le 16 octobre 2009, des gens ont été payés pour m’empêcher de me rendre à la Cei. En plus de cela, les bureaux de la Cei ont été fermés à 12 heures. Voilà comment nous avons été forclos’’, s’est défendu le président du MCCI. S’agissant de ses rapports avec l’actuel Président de la République, Laurent Gbagbo, le conférencier a affirmé qu’ils ne sont plus au beau fixe. ‘’Moi Gaza Gazo, j’ai été le soutien du Fpi… Je n’entretiens plus de bonnes relations avec Laurent Gbagbo. Gbagbo et moi avions une relation d’amitié. Je l’ai toujours approché avec beaucoup de respect. Naturellement, cela n’a pas plu à certaines personnes. Je sais être fidèle dans mes amitiés. Je ne sais pas d’où vient le clash, mais seulement je suis étonné. Nous avons tous œuvré pour son élection en 2000. Quand il a été élu, il m’a demandé de lui proposer quatre noms pour le CES. J’ai fait les propositions et ces personnes n’ont jamais été retenues… On ne peut pas tout dire dans une assemblée, de peur de me faire arrêter par la police à la sortie d’ici’’, dira-t-il. Avant de dénoncer la manière illégale et injuste dont il a été évincé de la tête de la mairie de Lakota. ‘’Je suis le premier et le dernier maire exclu de sa commune par arrêté ministériel. Sans m’avoir rencontré, le ministre actuel de l’Intérieur a pris cet arrêté. A présent, Lakota est une ville sans maire’’, a regretté l’ancien compagnon de Laurent Gbagbo, qui estime qu’il est l’objet de brimades. ‘’Je demande à tous mes militants de se calmer car quelle que soit la durée de la nuit, le jour vient. Moi Gaza Gazo, je pardonne et je suis disposé à pardonner. L’essentiel pour le MCCI, c’est la Côte d’Ivoire. La lutte ne fait que commencer. Je ne baisserai pas les bras. J’ai été pour vous Gaza Gazo, je suis Gaza Gazo et je resterai toujours Gaza Gazo’’, a conclu le président du MCCI.
Dosso Villard
« Je déposerai ma candidature en cas de report des élections. On ne peut pas reporter les élections sans donner la chance à ceux qui ne figurent pas sur la première liste de déposer leur candidature. Nous prenons acte de notre forclusion le 16 octobre 2009 à 12 heures au lieu de minuit, comme initialement et officiellement annoncé par le secrétaire permanent de la Cei », s’est exprimé Gaza Gazo, face à ses militants qui sont venus de toutes les communes d’Abidjan. Selon le président du Mouvement des citoyens de Côte d’Ivoire, sa forclusion le 16 octobre, se justifie a le fait qu’il a été empêché ‘’physiquement et moralement’’ de déposer sa candidature. ‘’Je suis industriel à Libreville et tout ce que je possède s’y trouve. J’ai quelques difficultés avec mon épouse, mais cela ne devrait pas m’empêcher d’aller à Libreville. Arrivé à l’aéroport de Libreville, on m’a fait revenir dans l’avion comme un vulgaire bandit. Alors que c’est à Libreville que j’ai mon argent. C’est cet argent que je voulais prendre pour payer ma caution de 20 millions (…) Ensuite le 16 octobre 2009, des gens ont été payés pour m’empêcher de me rendre à la Cei. En plus de cela, les bureaux de la Cei ont été fermés à 12 heures. Voilà comment nous avons été forclos’’, s’est défendu le président du MCCI. S’agissant de ses rapports avec l’actuel Président de la République, Laurent Gbagbo, le conférencier a affirmé qu’ils ne sont plus au beau fixe. ‘’Moi Gaza Gazo, j’ai été le soutien du Fpi… Je n’entretiens plus de bonnes relations avec Laurent Gbagbo. Gbagbo et moi avions une relation d’amitié. Je l’ai toujours approché avec beaucoup de respect. Naturellement, cela n’a pas plu à certaines personnes. Je sais être fidèle dans mes amitiés. Je ne sais pas d’où vient le clash, mais seulement je suis étonné. Nous avons tous œuvré pour son élection en 2000. Quand il a été élu, il m’a demandé de lui proposer quatre noms pour le CES. J’ai fait les propositions et ces personnes n’ont jamais été retenues… On ne peut pas tout dire dans une assemblée, de peur de me faire arrêter par la police à la sortie d’ici’’, dira-t-il. Avant de dénoncer la manière illégale et injuste dont il a été évincé de la tête de la mairie de Lakota. ‘’Je suis le premier et le dernier maire exclu de sa commune par arrêté ministériel. Sans m’avoir rencontré, le ministre actuel de l’Intérieur a pris cet arrêté. A présent, Lakota est une ville sans maire’’, a regretté l’ancien compagnon de Laurent Gbagbo, qui estime qu’il est l’objet de brimades. ‘’Je demande à tous mes militants de se calmer car quelle que soit la durée de la nuit, le jour vient. Moi Gaza Gazo, je pardonne et je suis disposé à pardonner. L’essentiel pour le MCCI, c’est la Côte d’Ivoire. La lutte ne fait que commencer. Je ne baisserai pas les bras. J’ai été pour vous Gaza Gazo, je suis Gaza Gazo et je resterai toujours Gaza Gazo’’, a conclu le président du MCCI.
Dosso Villard
